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Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 1) — Paris, 1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.17122#0129
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CHAPITRE II

PORTES — ARC DE TRAJAN

Il importe de distinguer entre l'arc {fornix), élevé par un
particulier pour rappeler sa mémoire ou pour orner une
ville S et l'arc de triomphe (arcus triumphalis), érigé pour
perpétuer la gloire d'une victoire.

Sous la République romaine, les arcs permanents dont il
est fait mention, rentrent dans la première catégorie; à
cette époque, on n'employait que des constructions provi-
soires en bois, jetées en travers de la rue par où passait le
triomphe et retirées après la pompe.

Plus tard, sous l'Empire, ils furent convertis en édifices
permanents, bâtis en marbre et élevés dans différentes par-
ties des villes, aussi bien à Rome que dans les provinces.
Petits d'abord et sans faste avec une seule arcade, ils prirent
dans la suite des proportions plus grandes et furent recou-
verts de sculptures et de statues, comme, par exemple, l'arc de
Septime Sévère à Rome, ceux de Titus, de Constantin, etc.

L'arc formant une des entrées du Forum à Pompéi s'appe-
lait Fornix; il en était de même des arcs élevés par Scipion
l'Africain avant le commencement d'une campagne, et par
L. Sterninius à l'expiration de son commandement qui se
termina sans qu'il obtint les honneurs du triomphe 2.

« Les portes et les arcs de triomphe, très rares chez les
Grecs, sont très fréquents chez les Romains. Aussi ces

1. Cic, Verr. I, 7; II, 63; Liv., XXXIII, 27; id. XXXVII, 3.

2. Dictionnaire des antiquités romaines et grecques, par Rich, p. 281.
 
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