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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0016
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SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
Les bains, dont les divisions sont d'une superficie très
restreinte, avaient aussi leur entrée sur le portique et sur la
cour; ils attenaient aux bâtiments religieux.
L'autre groupe était moins important, si l'on en juge,
bien entendu, par ce qui nous en reste. Limité comme
l'autre, du côté sud, par le rempart nord de la cité, il pré-
sente les ruines d'une douzaine de salles entourant la
deuxième chapelle avec deux petites annexes, et s'étend au
sud et à l'est de la cour intérieure. Nous avons trouvé là
des cuves de foulon, des amphores en place, des citernes,
bassins, cuves, etc., qui paraissent avoir appartenu à une
construction industrielle.
Les habitants et ouvriers occupant ces locaux devaient
être très pieux, puisque dans un espace assez réduit, ils
avaient établi deux petites églises. Us ne négligeaient pas
non plus les soins du corps, comme en témoigne la présence
des bains dont il est parlé plus haut et qui contenaient toutes
les chambres nécessaires, chaudes et froides; étuves, pis-
cines, etc.
Malheureusement, nous ne pûmes poursuivre plus loin,
dans ce quartier, nos investigations. Les ruines se dérobè-
rent dans la partie nord-est de ce faubourg; aucune trace
de mur ne nous apparut et nous dûmes nous en tenir là.
S II
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Sur le côté est du Cardo Maximus nord, non loin de
la porte principale du Forum, nous avions, en 1901, déblayé
l'un des plus remarquables édifices de Timgad que, en pré-
sence de l'inscription incomplète qui s'y trouvait, on avait
été obligé de désigner sous le nom un peu vague de Schola
ou de salle de réunion (1).
(1) Journal Officiel du 24 mai 1902, page 3583. Les Nouvelles Découvertes de Tim-
gad, par A. Ballu, page 22 (Ernest Leroux, éditeur, igo3). — Timgud, une cité
africaine sous l'empire romain, par Cagnat et Ballu, page 297, E. Leroux, édi-
teur. — Guide illustré de Timgad, par A. Ballu, page 16, Neurdein, frères, édi-
teurs (igo3).
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
Les bains, dont les divisions sont d'une superficie très
restreinte, avaient aussi leur entrée sur le portique et sur la
cour; ils attenaient aux bâtiments religieux.
L'autre groupe était moins important, si l'on en juge,
bien entendu, par ce qui nous en reste. Limité comme
l'autre, du côté sud, par le rempart nord de la cité, il pré-
sente les ruines d'une douzaine de salles entourant la
deuxième chapelle avec deux petites annexes, et s'étend au
sud et à l'est de la cour intérieure. Nous avons trouvé là
des cuves de foulon, des amphores en place, des citernes,
bassins, cuves, etc., qui paraissent avoir appartenu à une
construction industrielle.
Les habitants et ouvriers occupant ces locaux devaient
être très pieux, puisque dans un espace assez réduit, ils
avaient établi deux petites églises. Us ne négligeaient pas
non plus les soins du corps, comme en témoigne la présence
des bains dont il est parlé plus haut et qui contenaient toutes
les chambres nécessaires, chaudes et froides; étuves, pis-
cines, etc.
Malheureusement, nous ne pûmes poursuivre plus loin,
dans ce quartier, nos investigations. Les ruines se dérobè-
rent dans la partie nord-est de ce faubourg; aucune trace
de mur ne nous apparut et nous dûmes nous en tenir là.
S II
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Sur le côté est du Cardo Maximus nord, non loin de
la porte principale du Forum, nous avions, en 1901, déblayé
l'un des plus remarquables édifices de Timgad que, en pré-
sence de l'inscription incomplète qui s'y trouvait, on avait
été obligé de désigner sous le nom un peu vague de Schola
ou de salle de réunion (1).
(1) Journal Officiel du 24 mai 1902, page 3583. Les Nouvelles Découvertes de Tim-
gad, par A. Ballu, page 22 (Ernest Leroux, éditeur, igo3). — Timgud, une cité
africaine sous l'empire romain, par Cagnat et Ballu, page 297, E. Leroux, édi-
teur. — Guide illustré de Timgad, par A. Ballu, page 16, Neurdein, frères, édi-
teurs (igo3).