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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0065
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SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
déjà mentionnées des angles sud-est et sud-ouest de la cour
précitée (voir page 37).
Il ne reste plus qu'à parler des cellules qui donnaient
sur la ruelle (1) longeant tout le côté ouest de ce que nous
avons appelé « le quadrilatère intérieur ». Ces cases, au
nombre d'une trentaine comme il a été dit, avaient 3 mètres
de profondeur; leur largeur, comme d'ailleurs celle de toutes
les autres des côtés est et sud, étaient très variables. De la
ruelle on parvenait à la grande cour des cellules sud par une
porte ménagée dans son angle sud-ouest et traversant le
couloir qui séparait cette cour de la ruelle. Là, il y avait une
case double faisant légèrement ressaut ; une fontaine se
trouvait également à cet endroit.
Un fait sur lequel il faut attirer l'attention, c'est la grande
quantité de traces d'incendies que nous avons trouvées au
cours des fouilles de ce monastère. Il est certain qu'il y eut,
à l'époque des grandes querelles religieuses, des combats
acharnés où le feu était employé comme le moyen de destruc-
tion le plus pratique et le plus complet. Nous avons éga-
lement constaté l'existence de plusieurs sols superposés dans
les ruines des bâtiments disposés à l'est de la basilique; ce
qui indique qu'on ne tardait pas à réparer les désastres, à
relever les murailles renversées. Une grande quantité d'ob-
jets furent aussi découverts, pour la plupart au milieu de
plusieurs couches de cendres.
S II
TOMBES DE VÉTÉRANS DE LA Ille LÉGION
Les opérations de déblai des beaux restes de ce grand
établissement religieux nous donnèrent un certain nombre
de tombes païennes, placées un peu partout, en dehors de
celles qui, exhumées dans le grand bassin situé au nord des
ruines, sont de l'époque chrétienne, ainsi qu'il a été dit ci-
dessus.
Quelques-unes de ces tombes contiennent des épitaphes
de vétérans de la III0 légion Auguste, bien que le nom de
(1) Voir paj;c 32
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
déjà mentionnées des angles sud-est et sud-ouest de la cour
précitée (voir page 37).
Il ne reste plus qu'à parler des cellules qui donnaient
sur la ruelle (1) longeant tout le côté ouest de ce que nous
avons appelé « le quadrilatère intérieur ». Ces cases, au
nombre d'une trentaine comme il a été dit, avaient 3 mètres
de profondeur; leur largeur, comme d'ailleurs celle de toutes
les autres des côtés est et sud, étaient très variables. De la
ruelle on parvenait à la grande cour des cellules sud par une
porte ménagée dans son angle sud-ouest et traversant le
couloir qui séparait cette cour de la ruelle. Là, il y avait une
case double faisant légèrement ressaut ; une fontaine se
trouvait également à cet endroit.
Un fait sur lequel il faut attirer l'attention, c'est la grande
quantité de traces d'incendies que nous avons trouvées au
cours des fouilles de ce monastère. Il est certain qu'il y eut,
à l'époque des grandes querelles religieuses, des combats
acharnés où le feu était employé comme le moyen de destruc-
tion le plus pratique et le plus complet. Nous avons éga-
lement constaté l'existence de plusieurs sols superposés dans
les ruines des bâtiments disposés à l'est de la basilique; ce
qui indique qu'on ne tardait pas à réparer les désastres, à
relever les murailles renversées. Une grande quantité d'ob-
jets furent aussi découverts, pour la plupart au milieu de
plusieurs couches de cendres.
S II
TOMBES DE VÉTÉRANS DE LA Ille LÉGION
Les opérations de déblai des beaux restes de ce grand
établissement religieux nous donnèrent un certain nombre
de tombes païennes, placées un peu partout, en dehors de
celles qui, exhumées dans le grand bassin situé au nord des
ruines, sont de l'époque chrétienne, ainsi qu'il a été dit ci-
dessus.
Quelques-unes de ces tombes contiennent des épitaphes
de vétérans de la III0 légion Auguste, bien que le nom de
(1) Voir paj;c 32