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DE LA GRÈCE, PART. II, SECT. I. IOQ
de vexations dont il ne soit facile de triompher.
La plupart des crimes qui attaquent la sûreté
du citoyen peuvent être poursuivis par une ac-
cusation privée ou publique. Dans le premier
cas, l’offensé ne se regarde que comme un simple
particulier, et ne demande qu’une réparation pro-
portionnée aux délits particuliers : dans le se-
cond, il se présente en qualité de citoyen , et le
crime devient plus grave. Solon a facilité les
accusations publiques, parce qu’elles sont plus
nécessaires dans une démocratie que partout ail-
leurs \ Sans ce frein redoutable, la liberté géné-
rale serait sans cesse menacée par la liberté de
chaque particulier.
20 Voyons à présent quels sont les devoirs
du citoyen dans la plupart des obligations qu’il
contracte.
Dans une république sagement réglée, il ne
faut pas que le nombre des habitans soit trop
grand ni trop petit 2. L’expérience a fait voir
que le nombre des hommes en état de porter
les armes ne doit être ici ni fort au-dessus ni fort
au-dessous de vingt mille 3.
1 Machiavel, discors. sopra la prima decad. di. Liv. lib. 1 , cap 7
et 8. — ’ Plat, de rep. lib. 4 , t. 2 , p. 4^3. Aristot. de rep. lib. 7 ,
cap. 4 ,p. 43o. —3 Plat, in Crit. t. 3 ,p. 112. Demosth. in Aristog.
p. 836. Plut, in Pericl. t. 1 , p. 172. Philoch. ap. Schol. Pind.
olymp. g, v. 67. Schol. Aristoph. in vesp. v. 716.
 
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