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https://doi.org/10.11588/diglit.22883#0113
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jeàn van deh Heeke naquit au bourg de
Quaremonde près d'Oudenardevers 1620.
Il voyagea de bonne heure à Rome, où il
acquit la réputation d'un habile peintre en
fleurs, fruits, paysages, animaux et vases
de métal. Après un séjour Me plusieurs
années en Italie il retourna dans sa pa-
trie , et s'établit à Anvers, où il vivoit en-
core en 1660.
Nous n'avons jamais vu plus de quator-
ze estampes gravées par ce maître, aussi
nous avons tout sujet de croire, qu'il n'en
a pas fait davantage. Les principales sont
les douze pièces d'animaux décrites sous
les numéros 1 à 12. Ces animaux sont très
agréablement groupés, et pour la plus
grande partie bien dessinés. L'artiste a su
exprimer le vrai caractère de ses différens
chiens, mais ses moutons et ses vaches ne
lui ont pas réussi : les têtes des unes et des
autres sont mal dessinées, sans exception.
Le travail de sa pointe est confus, et dé-
cèle une main timide. Evitant les contre-
jeàn van deh Heeke naquit au bourg de
Quaremonde près d'Oudenardevers 1620.
Il voyagea de bonne heure à Rome, où il
acquit la réputation d'un habile peintre en
fleurs, fruits, paysages, animaux et vases
de métal. Après un séjour Me plusieurs
années en Italie il retourna dans sa pa-
trie , et s'établit à Anvers, où il vivoit en-
core en 1660.
Nous n'avons jamais vu plus de quator-
ze estampes gravées par ce maître, aussi
nous avons tout sujet de croire, qu'il n'en
a pas fait davantage. Les principales sont
les douze pièces d'animaux décrites sous
les numéros 1 à 12. Ces animaux sont très
agréablement groupés, et pour la plus
grande partie bien dessinés. L'artiste a su
exprimer le vrai caractère de ses différens
chiens, mais ses moutons et ses vaches ne
lui ont pas réussi : les têtes des unes et des
autres sont mal dessinées, sans exception.
Le travail de sa pointe est confus, et dé-
cèle une main timide. Evitant les contre-