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BIBLIOGRAPHIE
La gloire de Donatello a été encore célébrée, à la fin du siècle
de Michel-Ange, par Francesco Bocchi, qui composa en 1571
un traité académique à la louange du saint Georges. Le siècle
du Bernin relégua dans l’ombre le nom et l’œuvre du vieux
sculpteur. Il y a quarante ans qu’ils ont été remis en lumière.
La résurrection de Donatello est l’une des œuvres qui honorent
le plus la critique moderne, et le nom de Hans Semper, qui
a consacré à cette œuvre une science et une clairvoyance admi-
rables, doit rester uni à celui de Donatello. En 1870, Sempbr
donna une étude préparatoire sur les marbriers florentins « pré-
curseurs de Donatello » : Die Vorlaüfer Donatello’ s, dans la
collection éphémère des Jahrbücher fur Kunstiaissenschaft, pu-
bliée par A. von Jahn. Quelques années plus tard, il composa la
première monographie de Donatello qui eût paru depuis la
biographie des Vite de Vasari. C’était un recueil de disserta-
tions et de documents, tirés, en partie, des livres de Guasti et
de Gonzati sur la cathédrale de Florence et la basilique de
Padoue ; Donatello, seine Zeit und seine Schule (Quellenschriften
fur Kunstgeschichte, publiées par R. Eitelberger von Edel-
berg, IX, Vienne, 1875).
Après l’historien allemand, les artistes de la nouvelle Italie
découvrirent Donatello : ils se mirent sous son patronage ; une
société « Donatello » fut fondée à Florence. Le grand sculpteur
fut fêté solennellement à l’occasion du 500e anniversaire de sa
naissance, qui tombait, d’après le calcul le plus probable, en
1886- Après la pluie des brochures de circonstance, parmi les-
BIBLIOGRAPHIE
La gloire de Donatello a été encore célébrée, à la fin du siècle
de Michel-Ange, par Francesco Bocchi, qui composa en 1571
un traité académique à la louange du saint Georges. Le siècle
du Bernin relégua dans l’ombre le nom et l’œuvre du vieux
sculpteur. Il y a quarante ans qu’ils ont été remis en lumière.
La résurrection de Donatello est l’une des œuvres qui honorent
le plus la critique moderne, et le nom de Hans Semper, qui
a consacré à cette œuvre une science et une clairvoyance admi-
rables, doit rester uni à celui de Donatello. En 1870, Sempbr
donna une étude préparatoire sur les marbriers florentins « pré-
curseurs de Donatello » : Die Vorlaüfer Donatello’ s, dans la
collection éphémère des Jahrbücher fur Kunstiaissenschaft, pu-
bliée par A. von Jahn. Quelques années plus tard, il composa la
première monographie de Donatello qui eût paru depuis la
biographie des Vite de Vasari. C’était un recueil de disserta-
tions et de documents, tirés, en partie, des livres de Guasti et
de Gonzati sur la cathédrale de Florence et la basilique de
Padoue ; Donatello, seine Zeit und seine Schule (Quellenschriften
fur Kunstgeschichte, publiées par R. Eitelberger von Edel-
berg, IX, Vienne, 1875).
Après l’historien allemand, les artistes de la nouvelle Italie
découvrirent Donatello : ils se mirent sous son patronage ; une
société « Donatello » fut fondée à Florence. Le grand sculpteur
fut fêté solennellement à l’occasion du 500e anniversaire de sa
naissance, qui tombait, d’après le calcul le plus probable, en
1886- Après la pluie des brochures de circonstance, parmi les-