M. G'avillot donne lecture du procès-verbal de la séance
du 5 décembre 1890, et explique pourquoi le procès-verbal
de la dernière séance ne pourra être présenté à l'Institut
qu'à la prochaine séance.
Sur le procès-verbal du 5 décembre, M. Bonola bey
observe qu'il ne s'est pas borné à présenter à l'Institut les
ouvrages de M. Schiaparelli, mais qu'il en a aussi fait
ressortir l'importance et la valeur scientifiques.
M. le Président reconnaît le bien fondé de la rectifi-
cation et en donne acte à M. Bonola bey.
La parole est donnée à M. Tito Figari pour lire sa Notice
nécrologique sur Chéfik bey Mansour.
M. T. Figari s'exprime en ces termes :
Messieurs,
La mort de Ghéflk bey Mansour, survenue le 15 novembre der-
nier, a été, pour la nouvelle génération égyptienne, un véritable
deuil national et pour nous, ses collègues, un deuil de famille.
L'impression causée par cette mort prématurée a été d'autant
plus vive et plus ressentie que déjà nos cœurs s'étaient ouverts à
l'espoir de le voir recouvrer la santé,, malgré les crises terribles
qu'il subit en Europe, où les plus illustres médecins le considéraient
comme perdu ; le célèbre docteur Charcot lui-même partageait
l'avis de ses confrères et ne fondait plus guère d'espoir, pour arriver
à vaincre enfin cette maladie générale du système nerveux, que
sur le retour du malade dans son pays natal, en Egj^pte.
Et, en effet, à peine rentré au sein de sa famille, grâce aux soins
affectueux dont il était entouré, Ghéflk bey Mansour commençait à
reprendre ses forces ; déjà il pouvait recevoir ses amis, aller rendre
du 5 décembre 1890, et explique pourquoi le procès-verbal
de la dernière séance ne pourra être présenté à l'Institut
qu'à la prochaine séance.
Sur le procès-verbal du 5 décembre, M. Bonola bey
observe qu'il ne s'est pas borné à présenter à l'Institut les
ouvrages de M. Schiaparelli, mais qu'il en a aussi fait
ressortir l'importance et la valeur scientifiques.
M. le Président reconnaît le bien fondé de la rectifi-
cation et en donne acte à M. Bonola bey.
La parole est donnée à M. Tito Figari pour lire sa Notice
nécrologique sur Chéfik bey Mansour.
M. T. Figari s'exprime en ces termes :
Messieurs,
La mort de Ghéflk bey Mansour, survenue le 15 novembre der-
nier, a été, pour la nouvelle génération égyptienne, un véritable
deuil national et pour nous, ses collègues, un deuil de famille.
L'impression causée par cette mort prématurée a été d'autant
plus vive et plus ressentie que déjà nos cœurs s'étaient ouverts à
l'espoir de le voir recouvrer la santé,, malgré les crises terribles
qu'il subit en Europe, où les plus illustres médecins le considéraient
comme perdu ; le célèbre docteur Charcot lui-même partageait
l'avis de ses confrères et ne fondait plus guère d'espoir, pour arriver
à vaincre enfin cette maladie générale du système nerveux, que
sur le retour du malade dans son pays natal, en Egj^pte.
Et, en effet, à peine rentré au sein de sa famille, grâce aux soins
affectueux dont il était entouré, Ghéflk bey Mansour commençait à
reprendre ses forces ; déjà il pouvait recevoir ses amis, aller rendre