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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 2.1891(1892)

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Prompt, ...: Annexe à la communication de M. Prompt: avantages qui résulteraient, pour les chemins de fer égyptiens, de l'ouverture d'une voie de communication entre Guirgueh et Khartoum
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https://doi.org/10.11588/diglit.12720#0073

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favorables à cette opération, et les recettes probables de l'exploi-
tation ne peuvent aller qu'en diminuant très rapidement à partir
de Guirgueh. Quelques explications sont nécessaires à ce sujet.

A Guirgueh, le chemin de fer est placé sur la rive gauche du Nil
où sont les principales cultures depuis Assiout, et on ne trouve, en
remontant le Nil vers le sud, que les provinces de Kéneh et
d'Esneh qui aient des cultures sérieuses. Les populations de ces
deux provinces sont respectivement de 406,858 et 237,961 habitants.

Au sud d'Esneh jusqu'à Wadi-Halfa, on ne peut plus compter
que sur des produits très peu importants à transporter par chemin
de fer.

Quand le Gouvernement, le Conseil du chemin de fer et la Caisse
ont V )ulu dernièrement prolonger la ligne jusqu'à Guirgueh, ils ont
tenu compte de cette situation et ils ont pu très raisonnablement
admettre que la section du chemin de fer de Guirgueh à Assiout
recevrait non seulement un trafic local, peu important il est vrai,
mais aussi celui des parties supérieures du Nil jusqu'au delà
d'Esneh, et on a pu compter sur ces recettes pour payer une partie
de la construction ; de même les Administrateurs ont pu aussi croire
qu'une augmentation de 4 % sur les tarifs produirait une certaine
augmentation de recettes pouvant payer une autre partie de la
construction. ■ C'est ainsi que l'accord a été établi sur des bases très
sérieuses.

Une nouvelle section de chemin de fer, entre Guirgueh et Esneh,
par exemple, ne produirait que des recettes insignifiantes. Il n'y a
en effet le long du Nil, au-dessus d'Esneh, ni aucune culture ni
aucune population suffisantes pour que l'on puisse compter sur un
trafic de transit. Quant au trafic local, il sera très faible.

D'un autre côté, il est certain qu'une nouvelle augmentation de
tarifs sur le réseau de l'Etat ne produirait non plus aucune
augmentation nouvelle de recettes.

Quelques chiffres suffiront pour fixer les idées.

On a admis pour les produits nets des sections du chemin de fer à
ouvrir,à la suite des adjudications récentes, et dont la longueur est
de 106 milles (170 kilomètres), une somme de L.E. 30,000 (7£0t0J0
francs), soit L.E. 300 par mille.
 
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