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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 2.1891(1892)

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Santarnecchi, ...: Étude sur le daltonisme
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https://doi.org/10.11588/diglit.12720#0163

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pandueet érigée définitivement en théorie par Helmoltz et porte le
nom de théorie Young-Helmoltz.

Tout corps incandescent provoque dans les moindres molécules
d'éther qui l'entourent des mouvements qui se propagent en ondu-
lations dans toutes les directions ; peu importe que ces mouvements,
ces ondulations viennent en ligne droite du corps dont ils émanent,
ou cru'ils soient réfléchis par un autre corps, pourvu que dans l'un
ou l'autre de nos appareils sensoriels ils provoquent des change-
ments correspondant au sens frappé, qui finissent par déterminer
dans les centres certaines perceptions. Si ces ondulations agissent
sur la peau, on a la sensation de chaleur, si elles frappent la rétine
on perçoit la lumière.

C'est donc dans le cerveau que se produisent et la lumière et la
chaleur lorsque certains changements se passent dans les appareils
sensoriels dont nous venons de parler, la rétine et la peau, et par
l'extérioration sont renvoyées au point de départ, car, tout incan-
descent que soit un corps, la sensation de lumière ou de chaleur
n'existera qu'à condition que les modifications qui ont impressionné
les extrémités nerveuses préposées à la perception puissent être
transmises au cerveau.

C'est ainsi que cela se passe pour le phénomène douleur, qui n'est
pas perçu s'il existe une altération profonde des nerfs qui devaient
transmettre au cerveau les modifications produites sur la partie où
l'on aurait cherché à provoquer la douleur.

Cependant il ne faut pas confondre entre la lumière et la chaleur
au sens objectif (lesquelles ne diffèrent pas entre elles puiqu'elles
résultent toutes les deux des mouvements de l'éther) et la lumière
et la chaleur au sens subjectif, lesquelles sont des sensations
absolument différentes.

Dans le cas actuel, nous ne devons nous occuper que de la lumière
au sens subjectif, c'est-à-dire de la lumière en tant qu'agent
impressionnant nos appareils sensoriels; nous n'avons pas à tenir
compte de la cause extérieure, peu en importe la nature pour le sujet
qui nous occupe, et n^us ne voulons que rechercher l'explication
des phénomènes lumineux dans notre appareil optique, rétine, nerf
optique et partie du cerveau avec lesquelles ils est en rapport.
Mais justement en cherchant le mode de production de ces
 
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