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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 2.1891(1892)

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Abbate, Onofrio: Note complémentaire à la communication sur l'usage des Similia
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https://doi.org/10.11588/diglit.12720#0186

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— 180 —

De nos temps, l'axiôme similia similibus curantùr eut un
retentissement fanatique partout, d'autant plus»"que l'apôtre de
la doctrine n'était pas seulement un illuminé, mais un savant connu
par ses publications antérieures, le Dr Hahnemann. Il n'est pas
nécessaire d'entrer ici dans les détails de la prétendue doctrine
homéopatique ; la raison, l'expérience, les observations rigoureuses
et sans parti pris ont mis de côté ce système, qui commençait
même à être dangereux et dérisoire à cause de ses faciles appli-
cations exploitées par les adeptes de toute espèce.

Cependant, et sous un autre point de vue, nos contemporains
viennent d'appliquer au traitement de plusieurs maladies l'usage
des similia, dont le fond même des idées hahnémaniennes n'a
rien à faire, tout en conservant dans les apparences une dénomi-
nation spéciale.

Longtemps après la grande découverte de Jeimer, l'inoculation
de la pustule variolique, de nos jours Auzias-Turenne, en
France, et Sperino, en Italie, ont introduit la syphilisation, c'est-à-
dire la vaccination de la syphilis pour guérir radicalement cette
hideuse et terrible affection. .

L'usage du mercure était déjà en vogue depuis très longtemps.
On sait que ce métalloïde, qui est le grand et le plus sûr antidote
de la syphilis, produit lui-même chez ceux qui n'en sont pas
affectés, les symptômes et les caractères, en apparence identiques,
de cette maladie.

Trompé par ces apparentes similitudes, dans l'action et les effets
du mercure, Hahnemann avait proclamé, ainsi qu'il l'avait appliqué
formellement pour le quinquina, l'iode et le soufre, sa nouvelle loi
des similia.

La science moderne, positive et logique, a jeté au loin tout un
bagage de doctrines qui n'étaient pas soutenues par de sérieuses
observations physiologiques et anatomopathologiques. Maintenant,
pour les maladies parasitaires spécialement, on cherche avec toute
la rigueur scientifique à former pour l'homme des préservatifs
analogues au vaccin. Ainsi que je viens de le dire, c'est Auzias-
Turenne qui a ouvert le chemin pour l'atténuation du parasite de
la syphilis. Mais c'est à Pasteur et à ses élèves que l'atténuation des
microbes a été lumineusement démontrée, particulièrement ceux
 
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