DOI Heft:
Heft 1
DOI Artikel:Piot, Jean-Baptiste: La première exposition de Bétail en Égypte
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bulletin de l'institut egyptien
Une seule remarque pour terminer ce compte-rendu que vous
trouverez déjà bien prolixe. On ne pratique que fort peu en Egypte
l'engraissement des volailles marchandes. 11 est en effet assez rare
de trouver sur les marchés du pays, dans les grands centres, des
poulets d'un embonpoint satisfaisant. Les grands hôtels sont ainsi
obligés d'importer des volailles d'Europe, d'un prix assez élevé et
que viennent encore grever des frais de transport, de douane, etc.
Il nous semble qu'il y aurait là pour nos producteurs de volailles,
si nombreux en Egypte, un débouché important au voisinage des
grandes villes comme le Caire et Alexandrie. Pourquoi n'essayerait-
on pas le gavage mécanique sur une grande échelle ?
L'entreprise serait certainement des plus rémunératrices. On
pourrait établir auprès des fours à poulets encore si communs en
Egyple, des épinettes-gaveuses, des gaveuses Martin, ou tout
autre appareil permettant d'administrer le répas ad hoc à un
nombre considérable de volatiles. L'usage de ces appareils se géné-
ralise de plus en plus en Europe. Nous serions heureux de les voir
se répandre en Egypte où la consommation de la volaille est con-
sidérable.
La tâche que je m'étais tracée est achevée. II resterait cependant
encore beaucoup de points intéressants à développer au sujet du
bétail. Mais je neveux pas abuser plus longtemps de votre bien-
veillance, ni de votre patience. Même sans savoir écrire, il faut
savoir se borner.
Piot bey.
bulletin de l'institut egyptien
Une seule remarque pour terminer ce compte-rendu que vous
trouverez déjà bien prolixe. On ne pratique que fort peu en Egypte
l'engraissement des volailles marchandes. 11 est en effet assez rare
de trouver sur les marchés du pays, dans les grands centres, des
poulets d'un embonpoint satisfaisant. Les grands hôtels sont ainsi
obligés d'importer des volailles d'Europe, d'un prix assez élevé et
que viennent encore grever des frais de transport, de douane, etc.
Il nous semble qu'il y aurait là pour nos producteurs de volailles,
si nombreux en Egypte, un débouché important au voisinage des
grandes villes comme le Caire et Alexandrie. Pourquoi n'essayerait-
on pas le gavage mécanique sur une grande échelle ?
L'entreprise serait certainement des plus rémunératrices. On
pourrait établir auprès des fours à poulets encore si communs en
Egyple, des épinettes-gaveuses, des gaveuses Martin, ou tout
autre appareil permettant d'administrer le répas ad hoc à un
nombre considérable de volatiles. L'usage de ces appareils se géné-
ralise de plus en plus en Europe. Nous serions heureux de les voir
se répandre en Egypte où la consommation de la volaille est con-
sidérable.
La tâche que je m'étais tracée est achevée. II resterait cependant
encore beaucoup de points intéressants à développer au sujet du
bétail. Mais je neveux pas abuser plus longtemps de votre bien-
veillance, ni de votre patience. Même sans savoir écrire, il faut
savoir se borner.
Piot bey.