DOI issue:
Heft 2
DOI article:Fourtau, René .: Notes pour servir a l'étude des echinides fossiles d'Égypte
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12719#0063
NOTES POUR SERVIR A l'ÉTUDE DES ECHIMDES ETC.
53
est souvent central et quelquefois excentrique en avant aux 4r'/100
de la longueur.
Comme cet appareil n'a pas été décrit ni figuré jusqu'à ce jour,
je profite de ce que deux des exemplaires que j'ai entre les mains
sont parfaitement conservés en cet endroit, pour le décrire et le
figurer.
Comme chez tous les OonoclypèUS, les plaques génitales ne sont
pas séparées par des sutures du
corps, madréporique avec lequel
elles paraissent faire corps et les
plaques ocellaires se distinguent
vaguement sous un fort grossisse-
ment. Il n'\ a que les quatre pores
génitaux antérieurs ; ils sont par-
faitement ronds, landis que ceux
du C. Conoïdcus sonl ovales
légèrcmenl acuminés en dehors
d'après la figure qu'en a donné
Ziltel '. Les pores ocellaires sont
imperccplibles à l'œil nu. La forme
générale est arrondie presque
subcirculaire, landis qu'elle est
franchement pentagonnle dans C. Conoïdetis.
Mais les variations les plus curieuses sont celles du périprocte.
Dans le lype décrit par M. de Loriol, le périprocte est marginal,
placé à la face inférieure près du bord qui est légèrement rostré
en arrière. Sa forme est ovale allongé dans le sens de l'axe antéro-
postérieur.
Dans la série que j'ai sous les yeux, ce type de périprocle ne
se rencontre que sur deux individus sur vingt deux; chez trois
autres, le rostre n'existe pas quoique cette partie de l'oursin soit
bien nette; sur trois autres, le périprocte au lieu d'être ovale est
acuminé en arrière et presque pyriforme ; sur deux, il est acuminé
en avant comme dans C. Conoïdeus; sur deux, l'ovale a disparu
et le périprocte est acuminé en avant et en arrière; enfin sur six,
l. Cf. Zittei., Traité de Paléontologie, tome I, \>. 518, flg. 376, 1883.
Fig. 1. — Appareil apical cinq fois
grossi du C. Velanouei.
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est souvent central et quelquefois excentrique en avant aux 4r'/100
de la longueur.
Comme cet appareil n'a pas été décrit ni figuré jusqu'à ce jour,
je profite de ce que deux des exemplaires que j'ai entre les mains
sont parfaitement conservés en cet endroit, pour le décrire et le
figurer.
Comme chez tous les OonoclypèUS, les plaques génitales ne sont
pas séparées par des sutures du
corps, madréporique avec lequel
elles paraissent faire corps et les
plaques ocellaires se distinguent
vaguement sous un fort grossisse-
ment. Il n'\ a que les quatre pores
génitaux antérieurs ; ils sont par-
faitement ronds, landis que ceux
du C. Conoïdcus sonl ovales
légèrcmenl acuminés en dehors
d'après la figure qu'en a donné
Ziltel '. Les pores ocellaires sont
imperccplibles à l'œil nu. La forme
générale est arrondie presque
subcirculaire, landis qu'elle est
franchement pentagonnle dans C. Conoïdetis.
Mais les variations les plus curieuses sont celles du périprocte.
Dans le lype décrit par M. de Loriol, le périprocte est marginal,
placé à la face inférieure près du bord qui est légèrement rostré
en arrière. Sa forme est ovale allongé dans le sens de l'axe antéro-
postérieur.
Dans la série que j'ai sous les yeux, ce type de périprocle ne
se rencontre que sur deux individus sur vingt deux; chez trois
autres, le rostre n'existe pas quoique cette partie de l'oursin soit
bien nette; sur trois autres, le périprocte au lieu d'être ovale est
acuminé en arrière et presque pyriforme ; sur deux, il est acuminé
en avant comme dans C. Conoïdeus; sur deux, l'ovale a disparu
et le périprocte est acuminé en avant et en arrière; enfin sur six,
l. Cf. Zittei., Traité de Paléontologie, tome I, \>. 518, flg. 376, 1883.
Fig. 1. — Appareil apical cinq fois
grossi du C. Velanouei.