DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0029
629
ACROPOLE DE LINDOS: 300-303
630
C
an Θρα[συμηδη Θεαγενευς
70
ιερή Αθ[ανας Λινδιας και Διος Πολιεως]
και ΑρΓταμι τ[ος τας εν Κεκοιαι
ΑκεΓσι γε[νης
5 τον τας γυν|αικος ττατρωιον;
Νικατορις
κατα 6υγατροπο[ιαν δε - - - - -,
τον ιτατρωιον ε[υσεβειας ενεκα,
και φιλοστοργία^ τας εις αυτούς
ίο 6εο[ις{
4· Άκεσιγένης n’est pas connu par ailleurs.
6. Νικατορίς, nièce du pr. de l’an 70, est à regarder
comme fondatrice de l’association des Άφροδισιασταί,
v. Cl. Rh. II 211:48,14 et le comm. du n°42oa, appen-
dice p. 797 n. 1.
301. Petit autel votif mouluré; endommagé et
incomplet. Marbre de Lartos. Tr. dans des jardins«,
non loin de la fontaine publique de Lindos, mais sans
doute provenant de l’acropole. H cons. 0.335, L (me-
surée à mi-hauteur) 0.325, É 0.195. Les moulures sont
en grande partie cassées. Travail assez bon. Gravure
régulière, datant du Ier s. I. HL 0.008-0.009.
an [Είτ ιερ’)εω$ τας Αθανας Θευ - - -
9ΐ ou 78
Δ ιογενης νακορησας και
Νέων υιτονακορησας
Αθαναι Νικαι
Pour des dédicaces semblables, vie. 295.
Dans la ire ligne, la copie de Kinch présente, après
Θευ, la barre inférieure, horizontale, de la lettre sui-
vante. Que cette observation (qui n’est ni confirmée ni
infirmée par l’estampage ou la photographie de l’ins-
cription) soit juste ou non, il faut penser à l’un des
deux prêtres, qui s’appelaient Θεύδοτος: Θεύδοτος
Θευδότου δ Άριστομένευς, pr. d’A. en 78, ou Θεύδο-
τος Θευδότου δ Άριστοναύτα, pr. d’A. en 9L vlp.
302. Fragment du socle mouluré d’une base cylin-
drique. Marbre de Lartos. Tr. VI 10. Une partie des
faces supérieure et inférieure est conservée. H 0.31.
Nous ne possédons du fragment que le croquis et la
copie (en majuscules) de Kinch, d’après laquelle l’ins-
cription pourrait dater du début du Ier s.
vers [Μηνο,δοτος Ροδιάς ειτοιησε
100-70
La restitution du nom du sculpteur paraît cer-
taine, puisque nous ne connaissons pas d’autres artistes
rhodiens dont le nom se termine par -δοτος. Χαρμόλας
Άρτεμιδώρου, père de Μηνόδοτος de naissance tyrien-
ne, avait été reçu citoyen rhodien au plus tard en
93, vin. 285. La signature est gravée, comme c’est
souvent le cas, juste au-dessus de la moulure inférieure
de la base.
303. Deux blocs se raccordant (A et B), qui ont
fait partie d’une base rectangulaire. Marbre de Lartos.
— A. Tr. XIII 6. H 0.252, L 0.37, É 0.727-0.774. La
face gauche est unie. Faces de joint à droite et par
derrière. Dans l’état actuel le devant et le derrière ne
sont pas exactement parallèles. En haut, traces lais-
sées par une statue, qui appuyait sur le pied gauche,
tandis que le droit ne touchait le sol que par la pointe,
et trois trous de crampons, un à droite, deux près du
bord postérieur. La statue ne paraît pas s’être dirigée
vers la face inscrite de la base, quelle qu’en ait été
la raison (v. le croquis ci-après). — B. Tr. VI 13. Le
bloc est incomplet et très endommagé. H cons. 0.20,
L 0.241, É cons. 0.173. Faces de joint à gauche et par
en bas; de la face droite il ne reste qu’une petite partie
en bas; partout ailleurs, cassures. — L’inscription est
très détériorée et par endroits illisible. Gravure datant
apparemment de l’époque 100-70. HL 0.007-0.009
(Φ: 0.on).
Les deux premières lignes, presque totalement
détruites, ont pu contenir p. e. Λίνδιοι ετίμασαν τον
δείνα του δεινός ναυαρχήσαντα (ou un autre titre mili-
taire). L’homme dont il s’agit a peut-être bien mérité
de la patrie pendant les guerres mithradatiques.
3. Restitution douteuse, ιτλεονάκις χρυσέοις semble
trop court pour combler la lacune.
ACROPOLE DE LINDOS: 300-303
630
C
an Θρα[συμηδη Θεαγενευς
70
ιερή Αθ[ανας Λινδιας και Διος Πολιεως]
και ΑρΓταμι τ[ος τας εν Κεκοιαι
ΑκεΓσι γε[νης
5 τον τας γυν|αικος ττατρωιον;
Νικατορις
κατα 6υγατροπο[ιαν δε - - - - -,
τον ιτατρωιον ε[υσεβειας ενεκα,
και φιλοστοργία^ τας εις αυτούς
ίο 6εο[ις{
4· Άκεσιγένης n’est pas connu par ailleurs.
6. Νικατορίς, nièce du pr. de l’an 70, est à regarder
comme fondatrice de l’association des Άφροδισιασταί,
v. Cl. Rh. II 211:48,14 et le comm. du n°42oa, appen-
dice p. 797 n. 1.
301. Petit autel votif mouluré; endommagé et
incomplet. Marbre de Lartos. Tr. dans des jardins«,
non loin de la fontaine publique de Lindos, mais sans
doute provenant de l’acropole. H cons. 0.335, L (me-
surée à mi-hauteur) 0.325, É 0.195. Les moulures sont
en grande partie cassées. Travail assez bon. Gravure
régulière, datant du Ier s. I. HL 0.008-0.009.
an [Είτ ιερ’)εω$ τας Αθανας Θευ - - -
9ΐ ou 78
Δ ιογενης νακορησας και
Νέων υιτονακορησας
Αθαναι Νικαι
Pour des dédicaces semblables, vie. 295.
Dans la ire ligne, la copie de Kinch présente, après
Θευ, la barre inférieure, horizontale, de la lettre sui-
vante. Que cette observation (qui n’est ni confirmée ni
infirmée par l’estampage ou la photographie de l’ins-
cription) soit juste ou non, il faut penser à l’un des
deux prêtres, qui s’appelaient Θεύδοτος: Θεύδοτος
Θευδότου δ Άριστομένευς, pr. d’A. en 78, ou Θεύδο-
τος Θευδότου δ Άριστοναύτα, pr. d’A. en 9L vlp.
302. Fragment du socle mouluré d’une base cylin-
drique. Marbre de Lartos. Tr. VI 10. Une partie des
faces supérieure et inférieure est conservée. H 0.31.
Nous ne possédons du fragment que le croquis et la
copie (en majuscules) de Kinch, d’après laquelle l’ins-
cription pourrait dater du début du Ier s.
vers [Μηνο,δοτος Ροδιάς ειτοιησε
100-70
La restitution du nom du sculpteur paraît cer-
taine, puisque nous ne connaissons pas d’autres artistes
rhodiens dont le nom se termine par -δοτος. Χαρμόλας
Άρτεμιδώρου, père de Μηνόδοτος de naissance tyrien-
ne, avait été reçu citoyen rhodien au plus tard en
93, vin. 285. La signature est gravée, comme c’est
souvent le cas, juste au-dessus de la moulure inférieure
de la base.
303. Deux blocs se raccordant (A et B), qui ont
fait partie d’une base rectangulaire. Marbre de Lartos.
— A. Tr. XIII 6. H 0.252, L 0.37, É 0.727-0.774. La
face gauche est unie. Faces de joint à droite et par
derrière. Dans l’état actuel le devant et le derrière ne
sont pas exactement parallèles. En haut, traces lais-
sées par une statue, qui appuyait sur le pied gauche,
tandis que le droit ne touchait le sol que par la pointe,
et trois trous de crampons, un à droite, deux près du
bord postérieur. La statue ne paraît pas s’être dirigée
vers la face inscrite de la base, quelle qu’en ait été
la raison (v. le croquis ci-après). — B. Tr. VI 13. Le
bloc est incomplet et très endommagé. H cons. 0.20,
L 0.241, É cons. 0.173. Faces de joint à gauche et par
en bas; de la face droite il ne reste qu’une petite partie
en bas; partout ailleurs, cassures. — L’inscription est
très détériorée et par endroits illisible. Gravure datant
apparemment de l’époque 100-70. HL 0.007-0.009
(Φ: 0.on).
Les deux premières lignes, presque totalement
détruites, ont pu contenir p. e. Λίνδιοι ετίμασαν τον
δείνα του δεινός ναυαρχήσαντα (ou un autre titre mili-
taire). L’homme dont il s’agit a peut-être bien mérité
de la patrie pendant les guerres mithradatiques.
3. Restitution douteuse, ιτλεονάκις χρυσέοις semble
trop court pour combler la lacune.