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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

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https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0207
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987

TERRITOIRE IALYSIEN: 680-681 — RHODOS ET SES ABORDS: 682-683

988

admis à la charge de damiurge, v. Cl. Rh. VI-VII
p. 383 1. 55. D’après le carnet de Kinch il y a à vingt
minutes au sud-est de Στά^ουσα un endroit où jaillit
une bonne source d’eau vive; cette localité s’appelle
Φαγιού, nom dans lequel s’est maintenu probablement,
selon Kinch, le nom antique de Φαγαί. Trois inscrip-
tions funéraires de Φαγαϊοι (IG XII i, 300; SGDI4341 ;
Cl. Rh. V 2 p. 9 sq.) ont été trouvées dans la partie
septentrionale de l’île (à Κόσκινού et dans les faubourgs
de Rhodos).
5. καιτα: contraction de καί εϊτα.
— έφίερος désigne, d’après Pollux 6,76, une sorte
de gâteau ou de pain; à en juger par l’étymologie, on
l’offrait après l’immolation de la victime. Cf. Syll.3
1038 I.9: τά έφ’ίεροϊς; op. c. 1025 n.16-17; Ziehen,
Leges sacrae II p. 30 renvoie à έφίερα τρία (op. c.
p.148 n°49 = Syll.3 1042 1. 24), qu’il identifie à juste
titre avec le vocable de Pollux. Voir aussi les remarques

de Wilamowitz sur ψαιστά et θυαλήματα, Sitzungsber.
Berlin 1904 XIX p. 633 sq. La locution n’est pas bien
formée: après αίγα on s’attendrait à lire έφίερον; dans
les règlements de sacrifices le nom de la victime est
pourtant souvent au nominatif, suivi du verbe θύει
sans objet (vin. 26).
6. ιέρεια: c’est-à-dire la prêtresse d’Artémis, cf.
Cl. Rh. VI-VII p. 385 n°3 1. 5.
681. Stèle sépulcrale, transcrite par Kinch d’après
la communication d’un habitant d’Archangelos, qui la
Τιμοκλειδας
Κριτοδαμου
disait trouvée dans le territoire du village, près de la
rivière Lutani. H env. 1 m. Date inconnue.

Rhodos et ses abords.

65’2-695. Inscriptions sépulcrales.

682. Autel sépulcral cylindrique, décoré de quatre
bucrânes, reliés entre eux par des guirlandes, d’où
pendent des bandelettes; deux rangs de perles des-
cendent de chaque bucrâne. Mar-
bre de Lartos. Trouvé près de 683
la mer à 2 km env. au sud de iers-A
la ville de Rhodos. H 0.64, D
en haut 0.55, à mi-hauteur 0.47.
Gravure régulière du 2e s. A;
apices. HL 0.013-0.019. L’ins-
cription nous est connue aussi par la copie de
M. D. Venetoklis (n° 8, v. l’en-tête des nos 689-695).
2e s. a Ευβουλας
τας Τιμαρχου
Κρυασσιδος

Εύβούλα Τιμάρχου Κρνασσίς n’est pas connue par
ailleurs. Pour le damotique, vie. 654.


683. Socle rectangulaire d’un autel sépulcral cylin-
drique; brisé en deux morceaux. La matière n’est pas
indiquée. Tr. dans un jardin de Rhodos, à cent mètres
5 και τας γυναίκας
Ακακίας
Μαιωτιδος
χρηστοί χαίρετε
env. du port actuel de Μανδράκι. En haut, partie
inférieure de la moulure de l’autel (D 0.56). H 0.16
(y compris la moulure 0.19), L 0.64, É 0.64. Gravure
ordinaire du Ier s. A; apices. HL 0.01-0.015. L’inscrip-
tion nous est connue par un estampage et la copie de
M. D. Venetoklis (n°2, v. l’en-tête des nos689-695).
Dans le premier nom l’iota a été omis par une in-
advertance du lapicide. L’inscription n’est pas bien for-
mulée : l’un des noms est au nominatif, l’autre au génitif.
Χρύσιππος Βαργυλιήτας n’est pas connu par ail-
leurs; pour l’ethnique, vie. 275 1. 5. Les Διοσσωτηρια-
σταί accordaient, comme l’État, des couronnes d’or
et nommaient des εύεργέται, v. IG XII 1,939; Maiuri
(1925) n°28 1. 5. Cf. Poland, Vereinswesen p. 59 et 178.
Ακακία Μαιώτις: le nom d’Akakia ne se rencontre
qu’ici; cf. Ακάκιος dans le dictionnaire de Pape-
Benseler. Des Μαιώται ou Μαιώτιδες (habitants des
environs du lac Μαιώτις) sont nommés dans plusieurs
inscriptions funéraires rhodiennes, v. SGDI 4351; IG
XII 1, 514; Cl. Rh. II p. 232 n°i22.

[Χ]ρυσ(ι)τττΓος Βαργυλιητας
τιμαθεις υπο
Διοσσωτηριασταν κοινού
χρυσεωι στεφανωι και ευεργεσιαι
 
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