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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0097
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ACROPOLE DE LINDOS: 410-414

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4. γράψασθαι δίκαν: cf. Syll.3 344,38; 633,38; etc.
II, 5. μηνάς ΤΛΚ: peut-être faut-il lire ΠΑ(νάμου) K.
III, 5. La forme έλαιοθεσία n’était, à ce que je
sache, pas usitée dans l’île de Rhodes; dans les ins-
criptions on trouve θέσις του ελαίου ou έλαιοθεσία
(pluriel), vie. 384 b 7-8.
6. τάν άτρύπ[ατον ψαφον] : vote de non-culpa-
bilité, v. Aristot. Άθ. πολ. (ed. Kenyon, 1920) 68,2 sq.,
où l’auteur emploie pourtant le mot πλήρης au lieu
de ατρύπητος; ce dernier vocable se rencontre Pollux
VIII 123 et Photios, s.v. τετρυπημένη ψήφος.
IV, 4· εκμαρ: peut-être reste d’une forme du mot
έκμαρτυρία ou έκμαρτυρέω.

411. Petit fragment d une stèle, brisé de toutes
parts. Marbre blanc à veines bleues. Tr. V 7. H cons.
0.14, L cons. 0.12, É 0.043. Nous ne possédons pas
d’estampage de ce fragment. Gravure datant apparem-

début -θεσια-
du Ier s. P
- ελεγε τω ο- -
- - θεσθω οτι - -
- - ριος και ι- -
5 - - μη έκανα-
-εκληχ-
-αιλ-
-1 υοθ-

ment du début de notre
ère. HL env. 0.009.
Le fragment a peut-
être fait partie de la
même stèle que le
numéro précédent. Le
marbre de Lartos pré-
sente quelquefois des
parties dans lesquelles
la couleur blanche pré-
domine.

412. Fragment d’une stèle, brisé en trois morceaux
qui s’adaptent; l’un des morceaux est tellement usé
que l’inscription a complètement disparu. Marbre blanc
à grains fins. Tr. XII 8, près du temple d’Athana.
A une époque postérieure, la pierre a été remaniée,
probablement pour servir de couronnement à une base;
à cette occasion le revers du bord supérieur fut muni
des moulures ordinaires des corniches. Cassures en
bas et des deux côtés. H cons. du fragm. 0.38, L cons.
0.25, É 0.078. Le devant est fort usé, et les caractères
incisés sont en grande partie illisibles. Gravure régu-
lière, qui semble dater du début de notre ère (époque
d’Augustus). HL 0.011-0.014.

début Αθα-
du Ier s. P
OU U1O-
- - 1-11-
[κα]δ . . .ητ-
5-ov-
[τειμίαθεν-
[- Απ ολλο-
- -σετατ- - -
(g-n: trois lignes disparues).
- - της -
[Αρηστοκρα--
ΙΑρτ]αμευς-
i5 - -ευς υιο-
δα. Νεικασι-
[ιε] ροθυσιαν vac.
[γ]ενο μένος

L’inscription a
contenu une série de
noms, appartenant, à
ce qu’il semble, à des
catégories différentes
(v. 1. 6 et 17), mais se
soustrait d’ailleurs à
une définition précise.
14. Άρτάμευς: le
nom paraît par ail-
leurs inconnu, mais
la forme Άρτέμης se
rencontre dans deux
autres inscriptions
rhodiennes, vin. 462
1.14 (milieu du 2e s. P)
et Cl. Rh. II p. 176
n° 5 1.17 (rapportée
par l’éditeur au 3e-
2e s. A). Cf. Bechtel,
HP (1917) p. 77.
17. La forme ΐερο-
θυσία ne se trouve
qu’ici; cf. ίεροθυτεία
n°4i9 1. 67.

413. Coin supérieur gauche d’une base rectangu-
laire. Marbre de Lartos. Tr. VIH 13. H cons. 0.09,
L cons. 0.23, É cons. 0.14. Nous ne possédons de cette
inscription que la copie insérée dans le journal des
fouilles, d’après laquelle elle fait l’impression de dater
du commencement de notre ère.
début Ιερή Α0αν[ας Λινδιας και Διος Πο]
du Ier s. Ρ
λιεως κα[ι-Μυ]
[λα)ντιου-

Il semble qu’il est question d’un Μυλάντιος θεός,
bien que les Μυλάντιοι θεοί soient par ailleurs localisés
dans le territoire de Kamiros. Cf. IG XII 1, 697
(Απόλλωνος Μυλαντίου); v. Gelder p. 303. 308. 338;
Usener, Gôtternamen p. 256.

414-443. D’env. 14 P à 69 P.

414. Cinq blocs (B, C, E, G, L) qui ont fait partie
du dossier d’une exèdre, sur laquelle étaient placées
les statues de six membres de la maison impériale;
les autres blocs du même monument font apparem-
ment défaut. Marbre de Lartos. Lieux de trouvaille:
B, V 6; C, X5; E, XI 7; G, II 8 (encastré dans la
muraille) ; L, X 5 (tout près du mur occidental de

Γ acropole). Au moyen âge, ou plus tôt, le monument a été
complètement démoli et la dispersion des blocs ne permet
pas de déterminer avec certitude sa place originelle, mais
à en juger par les endroits de trouvaille, il semble
avoir été situé à l’ouest du téménos proprement dit.
Deux sortes d’indices attestent le double emploi
de l’exèdre. Chacun des trois blocs B, E et G porte
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