909
boukopion: 580
910
I. 6e s. : Une seule inscription (n°58o), clans laquelle
χ a la forme Ψ.
II. Fin du 5es.: Βοκοπ- gén. en -o et en -εος;
dans une inscription (n°58i) ’lapo-: nos58i-588.
III. Début du 4es.: Βουκοπ- Θεο- gén. en -o
et -εος: nos 589-600.
IV. Milieu du 4es.: Βουκοπ- - (sauf pour le n°6oi);
Θεο- - (sauf pour le n°6o4); gén. en -ou et -εος (sauf
pour le n°6o4): n°s6oi-6o5.
V. 4e s. II: Βουκοπ- -; Θευ- -; gén. en -ou et -ευς
(sauf pour le ηθβορΑ): nos6o6-6i2.
VI. 3e s.: même orthographe: nos6i3-6i4·
VII. Même époque ou plus tard: nos6i5-6i9·
Dans quatre cas on possède des critères prosopo-
graphiques corroborant ou précisant les dates approxi-
matives indiquées ci-dessus (vie. 582 et p. 907 ci-des-
sus); je laisse de côté les autres rapprochements pos-
sibles, mais moins sûrs.
Les environs du petit temple paraissent avoir été
la place préférée pour les immolations. On y rencontre
non seulement l’indication de l’endroit destiné au
sacrifice public (^589), mais aussi l’inscription la plus
ancienne de la série (n°58o) et plusieurs qui semblent
remonter au 5e s. D’autre part, deux inscriptions qu’il
faut également attribuer à la fin du 5e s. (nos587 et
588) sont très éloignées du naïsque. La répartition
locale des emplacements dépendait apparemment de
différentes circonstances qui se soustraient à notre
connaissance.
La publication des inscriptions est basée essentielle-
ment sur les copies et les fac-similés de Kinch et de
Mme Helvig Kinch, qui exécuta les dessins sur place
au mois de mai 1907. Kinch n’est pourtant pas res-
ponsable de tous les détails de la lecture, parce que
méros de la carte (fig. 2). Les fac-similés de Kinch
ou de Mme Helvig Kinch sont tous au 1:10, les
reproductions photographiques (vin. 580, 582 et 589) à
une échelle plus grande.
I (6e s.).
580 (3). Sur une paroi de rocher verticale, regar-
dant l’est; par-devant, à env. 0.90 au-dessous de la
ire ligne, il y a une petite aire plane. L’inscription est
légèrement creusée à coups de marteau. HL 0.03-0.055.
PUBL. Ier rapp. p. 83 n°6; Hiller dans AA 1903,
116 et AA 1904,209; Nilsson, Griech. Feste (1906)
p. 280 n. 1; Poland, Vereinswesen (1909) p. 535 et 564;
Syll.3 1035 a; cf. P-W Rh. 756,41.
6θ s. Το Κοχλιος
θίασο
Dans le cas présent le sacrifice n’était pas organisé
par un seul individu ou une seule famille, mais par
une confrérie ou association de familles. Tel est sans
doute ici le sens du mot θίασος, qui a des acceptions
variées. On connaît le thiasos comme subdivision de
la phratrie (Syll.3 921 1. 68 sq.; dans l’inscription
publiée ci-après, n°6i5, on rencontre le mot φρατρίας).
Les thiasoi du groupe ancien mentionné par Poland
op. c. p. 18-19 sont parfois désignés, comme ici, par
le nom d’un homme qui se trouvait au premier rang
des membres. C’est à tort qu’on a voulu comparer
simplement le thiasos de notre inscription à celui de
Dionysos, v. Syll.3 1035 n·1· θη connaît, de fait, des
thiasoi dédiés au culte de divers dieux, dont ils
tiraient leur nom, p. e. ô θίασος των πατρίων θεών
(Astypalaia, 3e s· A: IG XII 3, 178), le thiasos sala-
dans plusieurs cas les
estampages nous ont
permis de distinguer
quelques lettres qu’il
n’avait pas pu lire
sur place, ou bien
ont apporté d’autres
modifications soit au
fac-similé, soit au
texte. La question
des dates et de l’in-
terprétation des ins-
criptions avait à
peine été abordée par
Kinch, sauf dans
quelques cas excep-
tionnels.
Aux numéros d’or-
dre j’ai ajouté entre
parenthèses les nu-
59*
boukopion: 580
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I. 6e s. : Une seule inscription (n°58o), clans laquelle
χ a la forme Ψ.
II. Fin du 5es.: Βοκοπ- gén. en -o et en -εος;
dans une inscription (n°58i) ’lapo-: nos58i-588.
III. Début du 4es.: Βουκοπ- Θεο- gén. en -o
et -εος: nos 589-600.
IV. Milieu du 4es.: Βουκοπ- - (sauf pour le n°6oi);
Θεο- - (sauf pour le n°6o4); gén. en -ou et -εος (sauf
pour le n°6o4): n°s6oi-6o5.
V. 4e s. II: Βουκοπ- -; Θευ- -; gén. en -ou et -ευς
(sauf pour le ηθβορΑ): nos6o6-6i2.
VI. 3e s.: même orthographe: nos6i3-6i4·
VII. Même époque ou plus tard: nos6i5-6i9·
Dans quatre cas on possède des critères prosopo-
graphiques corroborant ou précisant les dates approxi-
matives indiquées ci-dessus (vie. 582 et p. 907 ci-des-
sus); je laisse de côté les autres rapprochements pos-
sibles, mais moins sûrs.
Les environs du petit temple paraissent avoir été
la place préférée pour les immolations. On y rencontre
non seulement l’indication de l’endroit destiné au
sacrifice public (^589), mais aussi l’inscription la plus
ancienne de la série (n°58o) et plusieurs qui semblent
remonter au 5e s. D’autre part, deux inscriptions qu’il
faut également attribuer à la fin du 5e s. (nos587 et
588) sont très éloignées du naïsque. La répartition
locale des emplacements dépendait apparemment de
différentes circonstances qui se soustraient à notre
connaissance.
La publication des inscriptions est basée essentielle-
ment sur les copies et les fac-similés de Kinch et de
Mme Helvig Kinch, qui exécuta les dessins sur place
au mois de mai 1907. Kinch n’est pourtant pas res-
ponsable de tous les détails de la lecture, parce que
méros de la carte (fig. 2). Les fac-similés de Kinch
ou de Mme Helvig Kinch sont tous au 1:10, les
reproductions photographiques (vin. 580, 582 et 589) à
une échelle plus grande.
I (6e s.).
580 (3). Sur une paroi de rocher verticale, regar-
dant l’est; par-devant, à env. 0.90 au-dessous de la
ire ligne, il y a une petite aire plane. L’inscription est
légèrement creusée à coups de marteau. HL 0.03-0.055.
PUBL. Ier rapp. p. 83 n°6; Hiller dans AA 1903,
116 et AA 1904,209; Nilsson, Griech. Feste (1906)
p. 280 n. 1; Poland, Vereinswesen (1909) p. 535 et 564;
Syll.3 1035 a; cf. P-W Rh. 756,41.
6θ s. Το Κοχλιος
θίασο
Dans le cas présent le sacrifice n’était pas organisé
par un seul individu ou une seule famille, mais par
une confrérie ou association de familles. Tel est sans
doute ici le sens du mot θίασος, qui a des acceptions
variées. On connaît le thiasos comme subdivision de
la phratrie (Syll.3 921 1. 68 sq.; dans l’inscription
publiée ci-après, n°6i5, on rencontre le mot φρατρίας).
Les thiasoi du groupe ancien mentionné par Poland
op. c. p. 18-19 sont parfois désignés, comme ici, par
le nom d’un homme qui se trouvait au premier rang
des membres. C’est à tort qu’on a voulu comparer
simplement le thiasos de notre inscription à celui de
Dionysos, v. Syll.3 1035 n·1· θη connaît, de fait, des
thiasoi dédiés au culte de divers dieux, dont ils
tiraient leur nom, p. e. ô θίασος των πατρίων θεών
(Astypalaia, 3e s· A: IG XII 3, 178), le thiasos sala-
dans plusieurs cas les
estampages nous ont
permis de distinguer
quelques lettres qu’il
n’avait pas pu lire
sur place, ou bien
ont apporté d’autres
modifications soit au
fac-similé, soit au
texte. La question
des dates et de l’in-
terprétation des ins-
criptions avait à
peine été abordée par
Kinch, sauf dans
quelques cas excep-
tionnels.
Aux numéros d’or-
dre j’ai ajouté entre
parenthèses les nu-
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