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https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0206
9θ5
TERRITOIRE IALYSIEN : 679-680
986
Pour les fouilles du sanctuaire d’Apollon Erethi-
mios, v. Cl. Rh. II p. 79-111.
679
1:3
3e s. il a-υλος-
[καθ υιοθεσίαν δε Λυσ-
ΓΑιν^ησιδαμος Νικοδ[αμου;
[Αρ,ισταρχος Ευφρασ[του]
5 [Α]ΊΤθλλωνι Ερεθιμιωι
[Π]εριγενης Αθηναίος
εττοιησε
Ni les dédicants ni le sculpteur ne sont connus par
ailleurs.
680. Petite stèle non moulurée, trouvée en 1906
dans une localité appelée Στά^ουσα, au pied nord-
ouest du mont Sambyka, qui s’élève au NE du village
d’Archangelos; la pierre est actuellement à Copen-
hague. Marbre de Lartos de couleur claire. H 0.265,
L 0.195, É max. 0.07. Le devant est bien aplani; les
autres faces ne sont que dégrossies ou sommairement
façonnées. Gravure régulière, datant d’env. 200 A. HL
0.01-0.013; apices.
PUBL. Δράγμα, 1939, p. 104 n°8 (Blinkenberg). —
Quelques détails qui se rapportent aux noms de lieux
contenus dans l’inscription sont mentionnés P-W Rh.
749 l.iqsq. (d’après une communication de Kinch).
Le lapicide a gravé quelques formes de mots évi-
demment non-rhodiennes ou fautives, à savoir: avant
ικάδι (1. 3) était incisée originairement une lettre (sans
doute un E), effacée à coups de ciseau, dont les traces
sont encore parfaitement visibles; Άρτέμει (1. 3): une
telle forme du datif n’existe dans aucune autre ins-
cription rhodienne; έφίερος (1-5): la dernière lettre,
bien qu’endommagée, est clairement un sigma, mais
la construction exige l’accusatif (v. plus bas); de plus,
le lapicide n’a pas tenu compte de la psilose rhodienne,
qui se fait valoir dans le mot Ιερός (ίαρός) et ceux qui
en dérivent.
Lindos II.
680
env. 4:9
vers Ποντωρεων
200 A
Αρταμιτιου
ικαδι Αρτεμει
ες Φαγας σιγά
5 καιτα εφιερος
θύει ιερεια
ι. Ποντωρεων: pour le génitif, vin. 183 1.1. Le
damos des Ποντωρεΐς, connu par beaucoup d’inscrip-
tions rhodiennes, appartenait à lalysos. Un autel funé-
raire, découvert à une demi-heure d’Archangelos
(Maiuri, 1925, ^429), fit penser qu’il était situé dans
les environs de ce village, hypothèse que confirme la
présente inscription (cf. P-W Rh. 749,19 sq.).
3-4. Άρτέμει ές Φαγάς, cf. le terme bien connu
Απόλλων ές Κάμυνδον. Il s’agit probablement d’un
culte local peu important, qui se rattachait à un petit
temple situé non loin de Ποντώρεια. A ce que je sache,
rien ne plaide en faveur de l’idée, exposée P-W Rh.
749,31, que le damos souvent nommé des Φαγαϊοι
serait à chercher ailleurs; Hiller (GGA 1934 p. 196)
revendiqua à tort ce damos pour Kamiros: l’inscrip-
tion qu’il allègue en faveur de sa manière de voir ne
prouve en vérité rien, parce qu’elle est de beaucoup
postérieure à l’époque où les Kamiréens seuls étaient
64
TERRITOIRE IALYSIEN : 679-680
986
Pour les fouilles du sanctuaire d’Apollon Erethi-
mios, v. Cl. Rh. II p. 79-111.
679
1:3
3e s. il a-υλος-
[καθ υιοθεσίαν δε Λυσ-
ΓΑιν^ησιδαμος Νικοδ[αμου;
[Αρ,ισταρχος Ευφρασ[του]
5 [Α]ΊΤθλλωνι Ερεθιμιωι
[Π]εριγενης Αθηναίος
εττοιησε
Ni les dédicants ni le sculpteur ne sont connus par
ailleurs.
680. Petite stèle non moulurée, trouvée en 1906
dans une localité appelée Στά^ουσα, au pied nord-
ouest du mont Sambyka, qui s’élève au NE du village
d’Archangelos; la pierre est actuellement à Copen-
hague. Marbre de Lartos de couleur claire. H 0.265,
L 0.195, É max. 0.07. Le devant est bien aplani; les
autres faces ne sont que dégrossies ou sommairement
façonnées. Gravure régulière, datant d’env. 200 A. HL
0.01-0.013; apices.
PUBL. Δράγμα, 1939, p. 104 n°8 (Blinkenberg). —
Quelques détails qui se rapportent aux noms de lieux
contenus dans l’inscription sont mentionnés P-W Rh.
749 l.iqsq. (d’après une communication de Kinch).
Le lapicide a gravé quelques formes de mots évi-
demment non-rhodiennes ou fautives, à savoir: avant
ικάδι (1. 3) était incisée originairement une lettre (sans
doute un E), effacée à coups de ciseau, dont les traces
sont encore parfaitement visibles; Άρτέμει (1. 3): une
telle forme du datif n’existe dans aucune autre ins-
cription rhodienne; έφίερος (1-5): la dernière lettre,
bien qu’endommagée, est clairement un sigma, mais
la construction exige l’accusatif (v. plus bas); de plus,
le lapicide n’a pas tenu compte de la psilose rhodienne,
qui se fait valoir dans le mot Ιερός (ίαρός) et ceux qui
en dérivent.
Lindos II.
680
env. 4:9
vers Ποντωρεων
200 A
Αρταμιτιου
ικαδι Αρτεμει
ες Φαγας σιγά
5 καιτα εφιερος
θύει ιερεια
ι. Ποντωρεων: pour le génitif, vin. 183 1.1. Le
damos des Ποντωρεΐς, connu par beaucoup d’inscrip-
tions rhodiennes, appartenait à lalysos. Un autel funé-
raire, découvert à une demi-heure d’Archangelos
(Maiuri, 1925, ^429), fit penser qu’il était situé dans
les environs de ce village, hypothèse que confirme la
présente inscription (cf. P-W Rh. 749,19 sq.).
3-4. Άρτέμει ές Φαγάς, cf. le terme bien connu
Απόλλων ές Κάμυνδον. Il s’agit probablement d’un
culte local peu important, qui se rattachait à un petit
temple situé non loin de Ποντώρεια. A ce que je sache,
rien ne plaide en faveur de l’idée, exposée P-W Rh.
749,31, que le damos souvent nommé des Φαγαϊοι
serait à chercher ailleurs; Hiller (GGA 1934 p. 196)
revendiqua à tort ce damos pour Kamiros: l’inscrip-
tion qu’il allègue en faveur de sa manière de voir ne
prouve en vérité rien, parce qu’elle est de beaucoup
postérieure à l’époque où les Kamiréens seuls étaient
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