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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0109
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789

ACROPOLE DE LINDOS: 419-420

79θ

comme pluriel, une autre fois (I.137) comme singulier; I
cf. Bechtel, Griech. Dial. II p. 275 et 650. L’infinitif
a partout la forme ήμειν.

420. Double base rectangulaire, à entablement
mouluré et composée de plusieurs blocs; incomplète,
retrouvée en fragments (A-F, v. la fig. 1), dont trois
(D, E, F) s’ajustent. Marbre de Lartos. Endroits de
trouvaille: A, VI 10; B, V 9; C, maison privée de la
ville de Lindos; D, VIII 13; E et F, VI 10. H de la
partie inférieure de la base 0.604, de l’entablement
0.23; la largeur ne se laisse pas indiquer avec certi-
tude, mais peut être évaluée à 1.45 en bas, 1.65 en
haut; E en bas 0.65. Dimensions des fragments: A
(bord à gauche, cassures à droite et par derrière) L
cons. 0.325, É cons. (mesurée au-dessous des moulures)
0.52; B (cassures à gauche et à droite) L cons. 0.65,
E 0.68; C (cassures en haut et à droite) H cons. 0.52,


1:20

Fig. 2


L cons. 0.25, É 0.65; D-F\ H totale 0.604, L cons.
max. 0.95, É 0.375. Pour la construction de la partie
inférieure de la base, v. la fig. 2, dans laquelle G et
H indiquent deux blocs disparus. Le prolongement
originel de la base à droite (G) est prouvé par deux
faits: i°, la face latérale droite d’F est préparée à
joint, et 2°, l’inscription de la face antérieure a dû se
continuer sur un bloc attenant. Quant à H, la petite
épaisseur de D-F exige un dossier particulier; autre-
ment le milieu de la base n’égalerait les dimensions
ni de C, ni de l’entablement. — La base portait deux
statues, celles de Ίεροβούλα (à gauche) et de son mari
Καλλίστρατος, pr. d’A. (à droite). Les inscriptions

Fig. 3 (420 A)


correspondantes (æ et b) sont gravées dans le devant,
tant de l’entablement que de la partie inférieure de
la base. Dans la fig. 1, la fine ligne verticale indique
le commencement des lignes de b', a se termine en bas
sur le devant de la base; les lignes de b se continuaient
sur le bloc perdu (G, v. ci-dessus), et la fin de cette
inscription était incisée dans la face contiguë de ce
bloc. Gravure peu soignée. HL: a, 1.1-2: 0.02-0.024,
1. 3: 0.012, dans les autres lignes 0.01; b, 1.1-2: 0.023-
0.027, dans les autres lignes 0.008-0.01.
PUBL. Deux fragments ont été publiés, à savoir B :
IG XII1, 830 et G: AEM XVIII 1895 p. 123 sq. n°4
(vie. SGDI 4189 et Cl. Rh. VIII p. 232).
a 1. Ίεροβούλα Γο[ργοσθένευς?] : femme de Καλλί-
στρατος Καλλιστράτου, pr. d’A. (ci-après, 1.2 et 9) ; d’ail-
leurs inconnue. La restitution du patronymique n’est
pas absolument certaine; mais Γοργοσθένευς, nom bien
connu par les inscriptions lindiennes, semble combler
la lacune, tandis que les autres noms qui commencent
par Γο- paraissent trop courts.
2. Καλλίστρατος Καλλιστράτου: pr. d’A. en 23 P,
vlp.
3-4. Pour la restitution du texte, v. ci-après, b 1. 8.
4. Πλείσταρχος fut pr. d’Halios en 22 P, vlp.
5. La restitution proposée ne peut être regardée
comme certaine.
6 sq. Dans les cas où στεφανωθεϊσαν n’est suivie
par aucune indication particulière, il s’agit probable-
ment d’une simple couronne d’olivier (θαλλοϋ στέφανος,
v. p. e. IG XII1, 159 et Cl. Rh. VI-VII p. 433; θάλλι-
νος στέφανος, v. Maiuri (1925) n°43). Le verbe μαστρεύω
se trouve aussi a 8 et b 9, mais paraît d’ailleurs sans
exemple dans les inscriptions lindiennes.
7. Άριστείδας Άριστείδα: pr. d’A. en 22 P, vlp.
10. και τιμαθεϊσαν: l’espace ne suffit pas pour και
στεφανωθεϊσαν.
— Pour les Παναθηναϊσταί (1. ίο) et les Άθαναϊσταί
(1. 25), v. l’appendice à la fin du commentaire (p. 796).
 
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