837
ACROPOLE DE LINDOS: 463-465
838
Le fragment pro-
vient d’une réplique
du n°402. Les restes
conservés ont fait
partie des 6 dernières
lignes de l’inscription,
qui correspondaient
mot pour mot à l’au-
tre exemplaire. La
gravure est exécutée
avec plus de soin et
évidemment due à un autre lapicide. Dans la dernière
ligne les lettres conservées suffisent pour assurer la res-
titution du nom d’Aratophanes, introduite dans n°4Ô2.
464. Fragment de l’entablement mouluré d’une
base rectangulaire; cassures à gauche et à droite.
Marbre de Lartos. Tr. X 9. Nous ne possédons sur
cette inscription que la note succincte insérée dans le
journal des fouilles.
vers [Τιβεριον Κλαυ διον Δρακ[οντος:
i6o P
[υιόν Κυρεινα Αν’τιττατρον [Πάγιον,
Il s’agit probablement de l’homme nommé n°46i,
dont la statue aura été érigée à l’occasion de sa fonc-
tion comme pr. d’A., vin. 462. Cf. st. 2, g.
465. Longue base, composée d’une rangée de dix
blocs rectangulaires (F-O, plus un bloc disparu [P])
et d’un entablement richement mouluré, formé de six
dalles (A-B1 et C-E, plus une dalle disparue [B2]).
Marbre de Lartos. Toutes les pierres ont été décou-
vertes dans le champ XI 9, sauf la dalle C, qui était
brisée en deux morceaux, dont l’un fut trouvé dans
IX 14, l’autre dans IV 5 (v. IG XII 1 pl. III nos839
a et b; une erreur s’est glissée dans le texte) ; à en juger
par là, l’emplacement originel de la base est à cher-
cher aux environs de
N — 142 A), une base dont l’inscription originelle a
été effacée (G) et la pierre qui portait l’inscrip-
tion η°3δ2 (E). Les autres pierres proviennent pro-
bablement aussi de monuments plus anciens, bien
que leur état actuel ne permette pas de le constater.
Comme nous n’avons pas trouvé de blocs qui aient
fait partie du revers de la base, il sera permis d’ad-
mettre que le monument était placé contre un mur.
La taille de quelques-unes des pierres fait voir que
la base devait s’adapter à un espace donné, assez
restreint: ainsi s’expliquent l’étroitesse de la dalle A,
la coupure oblique du revers de B1, et le fait qu’on
n’a pu utiliser pour l’inscription toute la façade du
bloc F, dont la partie gauche (larg. 0.22), sommaire-
ment aplanie avec le picot, devait disparaître derrière
un autre monument. La surface des pierres a été
traitée de manières différentes, selon les places que les
blocs devaient occuper dans l’ensemble: anathyrose
aux faces destinées à se joindre, tandis que les autres
faces non visibles furent simplement dégrossies ou
laissées telles qu’elles avaient été façonnées pour les
bases plus anciennes dont elles faisaient originellement
partie. Une certaine habileté se fait valoir dans la
construction de la base, pour laquelle 011 n’a pas
employé de crampons; citons comme exemple le
façonnement du dessous de la dalle D, dont une partie
élevée (long. 0.60, larg. 0.16), longeant le bord posté-
rieur à partir de la tranche gauche, correspond à la
forme des blocs placés au-dessous (M-N). Les moulures
(v. fig. 2) régnent sur toute la façade de la base et
empiètent sur la face latérale droite, mais ne s’étendent
pas jusqu’au bord postérieur de celle-ci. Quant aux
traces laissées par les statues qui étaient placées sur
la base, les notes à ma disposition sont un peu
insuffisantes. On distingue de petits trous de goujon,
destinés au scellement du chiton talaire des statues de
femmes (trois, dont la place exacte est inconnue, sur
A et B1; trois sur D et E, v. fig. 1), et d’autres creux
XI 9. L totale 5.71;
H des dalles A-E
0.26, des blocs FHIK
0.60, des autres blocs
(LMNO) 0-75; pour
la longueur et l’épais-
seur variées de ces
blocs, v. le croquis
fig. 1. Pour la cons-
truction on a mis à
profit cinq des blocs
qui portaient l’ins-
cription n°i42 (E -
142 E, H = 142 D,
K=t^2C, Ο=μ2Β,
ACROPOLE DE LINDOS: 463-465
838
Le fragment pro-
vient d’une réplique
du n°402. Les restes
conservés ont fait
partie des 6 dernières
lignes de l’inscription,
qui correspondaient
mot pour mot à l’au-
tre exemplaire. La
gravure est exécutée
avec plus de soin et
évidemment due à un autre lapicide. Dans la dernière
ligne les lettres conservées suffisent pour assurer la res-
titution du nom d’Aratophanes, introduite dans n°4Ô2.
464. Fragment de l’entablement mouluré d’une
base rectangulaire; cassures à gauche et à droite.
Marbre de Lartos. Tr. X 9. Nous ne possédons sur
cette inscription que la note succincte insérée dans le
journal des fouilles.
vers [Τιβεριον Κλαυ διον Δρακ[οντος:
i6o P
[υιόν Κυρεινα Αν’τιττατρον [Πάγιον,
Il s’agit probablement de l’homme nommé n°46i,
dont la statue aura été érigée à l’occasion de sa fonc-
tion comme pr. d’A., vin. 462. Cf. st. 2, g.
465. Longue base, composée d’une rangée de dix
blocs rectangulaires (F-O, plus un bloc disparu [P])
et d’un entablement richement mouluré, formé de six
dalles (A-B1 et C-E, plus une dalle disparue [B2]).
Marbre de Lartos. Toutes les pierres ont été décou-
vertes dans le champ XI 9, sauf la dalle C, qui était
brisée en deux morceaux, dont l’un fut trouvé dans
IX 14, l’autre dans IV 5 (v. IG XII 1 pl. III nos839
a et b; une erreur s’est glissée dans le texte) ; à en juger
par là, l’emplacement originel de la base est à cher-
cher aux environs de
N — 142 A), une base dont l’inscription originelle a
été effacée (G) et la pierre qui portait l’inscrip-
tion η°3δ2 (E). Les autres pierres proviennent pro-
bablement aussi de monuments plus anciens, bien
que leur état actuel ne permette pas de le constater.
Comme nous n’avons pas trouvé de blocs qui aient
fait partie du revers de la base, il sera permis d’ad-
mettre que le monument était placé contre un mur.
La taille de quelques-unes des pierres fait voir que
la base devait s’adapter à un espace donné, assez
restreint: ainsi s’expliquent l’étroitesse de la dalle A,
la coupure oblique du revers de B1, et le fait qu’on
n’a pu utiliser pour l’inscription toute la façade du
bloc F, dont la partie gauche (larg. 0.22), sommaire-
ment aplanie avec le picot, devait disparaître derrière
un autre monument. La surface des pierres a été
traitée de manières différentes, selon les places que les
blocs devaient occuper dans l’ensemble: anathyrose
aux faces destinées à se joindre, tandis que les autres
faces non visibles furent simplement dégrossies ou
laissées telles qu’elles avaient été façonnées pour les
bases plus anciennes dont elles faisaient originellement
partie. Une certaine habileté se fait valoir dans la
construction de la base, pour laquelle 011 n’a pas
employé de crampons; citons comme exemple le
façonnement du dessous de la dalle D, dont une partie
élevée (long. 0.60, larg. 0.16), longeant le bord posté-
rieur à partir de la tranche gauche, correspond à la
forme des blocs placés au-dessous (M-N). Les moulures
(v. fig. 2) régnent sur toute la façade de la base et
empiètent sur la face latérale droite, mais ne s’étendent
pas jusqu’au bord postérieur de celle-ci. Quant aux
traces laissées par les statues qui étaient placées sur
la base, les notes à ma disposition sont un peu
insuffisantes. On distingue de petits trous de goujon,
destinés au scellement du chiton talaire des statues de
femmes (trois, dont la place exacte est inconnue, sur
A et B1; trois sur D et E, v. fig. 1), et d’autres creux
XI 9. L totale 5.71;
H des dalles A-E
0.26, des blocs FHIK
0.60, des autres blocs
(LMNO) 0-75; pour
la longueur et l’épais-
seur variées de ces
blocs, v. le croquis
fig. 1. Pour la cons-
truction on a mis à
profit cinq des blocs
qui portaient l’ins-
cription n°i42 (E -
142 E, H = 142 D,
K=t^2C, Ο=μ2Β,