847
ACROPOLE DE LINDOS: 465
848
d, (Blocs I et K).
3. Πό. Αϊλ. Αντίπατρος Ζηνοδότου τού καί Θέωνος
Έρειναεύς n’est connu que par le présent monument.
11-13. Πό. Αϊλ. Θεών: dans la l.n on lit sur la
pierre αδελφού au lieu de αδελφόν; c’est une faute
évidente, car dans e 4 Πό. Αϊλ. Θεών apparaît comme
oncle (θείος) de Πό. Αϊλ. Καλλίστρατός; il était donc
le frère de son père, Πό. Αϊλ. Αντίπατρος (d 3). Pour
Αίλία Ζηνοδότη Θέωνος, vie. g 2.
e (Les deux premières lignes sont gravées dans la
dalle C [= IG XII1, 839 a-b], le début des autres dans
le bloc K, la fin dans L [= IG XII1, 839 c]).
2. Πόπλ. Αϊλ. Θέων Ζηνοδότου τού καί Θέωνος
Έρειναεύς était sans doute identique au dédicant d’un
autel votif, trouvé à Pergamon, v. AM 1907 p. 308
n°20: Εύρωστ[ί]αι Πό. Αϊλ. Θέων Ζηνοδότ[ο]υ Ρόδιος
τον βωμόν κατ’ όναρ. Dans l’inscription précédente
[d 1.11-13) il est qualifié de γυμνασίαρχος (πρεσβύ-
τερος?). Pour son engagement vis-à-vis de son neveu,
vie. f 6-9.
9- 10. La restitution proposée par Wilhelm (AM
1926 p. 2) n’entre plus en considération.
10- 12. τάν δι’ αίώνος έπώνυμον .γυμνασιαρ-
χίαν: ν. / 6-9 et g 9-1°.
14. νομαί: ν. Syll.3 IV ρ. 459· — έλαιοθέσια, pluriel
du neutre (IG XII 1,839 I1· Σ4 Par erreur έλαιοθεσία(ν)),
comme dans g 12 et Syll.3 900 1.18. Cf. le comm. du
^384 b 7-8.
f (Les deux premières lignes sont gravées dans les
dalles C [ = IG XII1, 839 a-b] et D, les autres dans
le bloc M [ = IG XII1, 839 d]).
3. Πόπλιος Αϊλιος Καλλίστρατός ό καί Πλαχκιανός1
Αντιπάτρου Έρειναεύς est mentionné dans toutes les
inscriptions du monument, y compris la souscription
(f). Il figure aussi dans les fragments IG XII1: 94,3
et Ann. ital. II (1916) p.149 n°24, tous deux mis à
jour dans la ville de Rhodos.
6-9. A Rhodos Kallistratos fut nommé επώνυμος
γυμνασίαρχος νεώτερος δι’ αίώνος (cf. e 10-12), son
oncle et sa grand’mère s’étant engagés par écrit à
faire les frais de cette charge (cf. Syll.3 900 n.i), ainsi
que des distributions et des fournitures d’huile an-
nuelles à Lindos (v. e 7-14 et g 6-12). Le fait qu’on
pouvait être à la fois γυμνασίαρχος επώνυμος (c’est
probablement comme tel que Kallistratos figure dans
la souscription [ï], v. ci-après) et γυμνασίαρχος δι’
αίώνος (c’est-à-dire perpétuel) est difficile à expliquer.
Aussi v. Gelder renonce-t-il à toute explication (v.
p. 259 et 267). Faut-il s’imaginer que Kallistratos fût
1 Plancianus est connu aussi comme surnom d’un consul
sufïectus (Celsus) de l’époque 161-164, v. Prosopogr. Imp. Rom. I
P·335 n°542·
élu gymnasiarque perpétuel et dût faire les frais du
gymnase (ce qui était sans doute l’essentiel) de son
vivant, et qu’il ne donnât son nom qu’à la première
année de la durée de ses fonctions? Quoi qu’il en soit,
επώνυμος ne se rapporte qu’à la vie interne du gym-
nase, et non pas (comme le pense v. Gelder) à l’État
rhodien.
9. νεώτερος: vie. 454 1.13-14; v. Gelder p. 259.
g (Le début des 1.1-2 est gravé dans la dalle D,
la fin dans E. Les autres lignes commencent sur le
bloc M [= IG XII1, 839 d], se continuent sur N et
se terminent sur O).
2. Αίλία Ζηνοδότη Θέωνος .... ηαθι ... : je ne suis
pas parvenu à expliquer l’ethnique; la lecture ηαθι
est certaine, le nombre des lettres disparues est, au
contraire, à regarder comme approximatif. Αίλία Ζηνο-
δότη n’est connue que par le présent monument.
4 sq. Pour l’explication des détails, vie. e et /.
8. La restitution proposée par Wilhelm (AM 1926
p. 2) n’entre plus en considération.
h (Les deux premières lignes sont incisées dans la
dalle E, le début des autres dans le bloc 0; la fin de
ces lignes se trouvait sur le bloc disparu P).
3. [Πόπλ. Αϊλ. (?)] Ζηνόδοτος ό [καί Θέων Έρ]μεία
Έρειναεύς n’est connu que par le présent monument.
5. Le mot qui manque paraît avoir été un des
adjectifs ordinaires ou, peut-être, επώνυμος.
6. Zenodotos a été regardé comme descendant du
dieu dont il était le prêtre, vin. 482 1. 3.
7. Pour la restitution du texte, cf. le no449 1-7-8:
αγωνοθέτησαντα τοΰ ιερού τών ‘Αλείων άγώνος. Pour
les μεγάλα "Αλεια, ν. Lindiaka VIII ρ. 17 et 22 sq.
i (ν. ρ. 839 et ρ. 843s9·)· Afin de mettre la surface
de la base dans un plan horizontal, il a fallu placer
les blocs F-K plus haut que les autres (v. fig. 1). Peut-
être ces blocs reposaient-ils sur le gradin d’une cons-
truction ou une couche de pierres particulière.
Le début de la ligne i était incisé dans le support
des blocs I-K (ou de K seul?) et ne peut être restitué
avec une pleine certitude. La restitution proposée
p. 843 sq. se base sur la considération suivante. Le mot
Δαλίου (dernier mois du calendrier rhodien, v. P-W
Rh. 744) exige l’indication d’une année définie, date
qui a probablement été exprimée par la dignité
éponyme que Kallistratos venait d’obtenir. Il faut rap-
porter les mots τάν φροντίδα ποιησαμένου (même ex-
pression p. e. Diod. 15,28,5) à Καλλιστράτου κτλ. : le
bloc perdu P ne présentait pas assez d’espace pour ajou-
ter un autre nom (au génitif) à la fin de la ligne.
Έρειναέως: l’inscription Cl. Rh. II p. 238 n°i5o
nous a fait connaître que le damos des Έριναεϊς (dans
ACROPOLE DE LINDOS: 465
848
d, (Blocs I et K).
3. Πό. Αϊλ. Αντίπατρος Ζηνοδότου τού καί Θέωνος
Έρειναεύς n’est connu que par le présent monument.
11-13. Πό. Αϊλ. Θεών: dans la l.n on lit sur la
pierre αδελφού au lieu de αδελφόν; c’est une faute
évidente, car dans e 4 Πό. Αϊλ. Θεών apparaît comme
oncle (θείος) de Πό. Αϊλ. Καλλίστρατός; il était donc
le frère de son père, Πό. Αϊλ. Αντίπατρος (d 3). Pour
Αίλία Ζηνοδότη Θέωνος, vie. g 2.
e (Les deux premières lignes sont gravées dans la
dalle C [= IG XII1, 839 a-b], le début des autres dans
le bloc K, la fin dans L [= IG XII1, 839 c]).
2. Πόπλ. Αϊλ. Θέων Ζηνοδότου τού καί Θέωνος
Έρειναεύς était sans doute identique au dédicant d’un
autel votif, trouvé à Pergamon, v. AM 1907 p. 308
n°20: Εύρωστ[ί]αι Πό. Αϊλ. Θέων Ζηνοδότ[ο]υ Ρόδιος
τον βωμόν κατ’ όναρ. Dans l’inscription précédente
[d 1.11-13) il est qualifié de γυμνασίαρχος (πρεσβύ-
τερος?). Pour son engagement vis-à-vis de son neveu,
vie. f 6-9.
9- 10. La restitution proposée par Wilhelm (AM
1926 p. 2) n’entre plus en considération.
10- 12. τάν δι’ αίώνος έπώνυμον .γυμνασιαρ-
χίαν: ν. / 6-9 et g 9-1°.
14. νομαί: ν. Syll.3 IV ρ. 459· — έλαιοθέσια, pluriel
du neutre (IG XII 1,839 I1· Σ4 Par erreur έλαιοθεσία(ν)),
comme dans g 12 et Syll.3 900 1.18. Cf. le comm. du
^384 b 7-8.
f (Les deux premières lignes sont gravées dans les
dalles C [ = IG XII1, 839 a-b] et D, les autres dans
le bloc M [ = IG XII1, 839 d]).
3. Πόπλιος Αϊλιος Καλλίστρατός ό καί Πλαχκιανός1
Αντιπάτρου Έρειναεύς est mentionné dans toutes les
inscriptions du monument, y compris la souscription
(f). Il figure aussi dans les fragments IG XII1: 94,3
et Ann. ital. II (1916) p.149 n°24, tous deux mis à
jour dans la ville de Rhodos.
6-9. A Rhodos Kallistratos fut nommé επώνυμος
γυμνασίαρχος νεώτερος δι’ αίώνος (cf. e 10-12), son
oncle et sa grand’mère s’étant engagés par écrit à
faire les frais de cette charge (cf. Syll.3 900 n.i), ainsi
que des distributions et des fournitures d’huile an-
nuelles à Lindos (v. e 7-14 et g 6-12). Le fait qu’on
pouvait être à la fois γυμνασίαρχος επώνυμος (c’est
probablement comme tel que Kallistratos figure dans
la souscription [ï], v. ci-après) et γυμνασίαρχος δι’
αίώνος (c’est-à-dire perpétuel) est difficile à expliquer.
Aussi v. Gelder renonce-t-il à toute explication (v.
p. 259 et 267). Faut-il s’imaginer que Kallistratos fût
1 Plancianus est connu aussi comme surnom d’un consul
sufïectus (Celsus) de l’époque 161-164, v. Prosopogr. Imp. Rom. I
P·335 n°542·
élu gymnasiarque perpétuel et dût faire les frais du
gymnase (ce qui était sans doute l’essentiel) de son
vivant, et qu’il ne donnât son nom qu’à la première
année de la durée de ses fonctions? Quoi qu’il en soit,
επώνυμος ne se rapporte qu’à la vie interne du gym-
nase, et non pas (comme le pense v. Gelder) à l’État
rhodien.
9. νεώτερος: vie. 454 1.13-14; v. Gelder p. 259.
g (Le début des 1.1-2 est gravé dans la dalle D,
la fin dans E. Les autres lignes commencent sur le
bloc M [= IG XII1, 839 d], se continuent sur N et
se terminent sur O).
2. Αίλία Ζηνοδότη Θέωνος .... ηαθι ... : je ne suis
pas parvenu à expliquer l’ethnique; la lecture ηαθι
est certaine, le nombre des lettres disparues est, au
contraire, à regarder comme approximatif. Αίλία Ζηνο-
δότη n’est connue que par le présent monument.
4 sq. Pour l’explication des détails, vie. e et /.
8. La restitution proposée par Wilhelm (AM 1926
p. 2) n’entre plus en considération.
h (Les deux premières lignes sont incisées dans la
dalle E, le début des autres dans le bloc 0; la fin de
ces lignes se trouvait sur le bloc disparu P).
3. [Πόπλ. Αϊλ. (?)] Ζηνόδοτος ό [καί Θέων Έρ]μεία
Έρειναεύς n’est connu que par le présent monument.
5. Le mot qui manque paraît avoir été un des
adjectifs ordinaires ou, peut-être, επώνυμος.
6. Zenodotos a été regardé comme descendant du
dieu dont il était le prêtre, vin. 482 1. 3.
7. Pour la restitution du texte, cf. le no449 1-7-8:
αγωνοθέτησαντα τοΰ ιερού τών ‘Αλείων άγώνος. Pour
les μεγάλα "Αλεια, ν. Lindiaka VIII ρ. 17 et 22 sq.
i (ν. ρ. 839 et ρ. 843s9·)· Afin de mettre la surface
de la base dans un plan horizontal, il a fallu placer
les blocs F-K plus haut que les autres (v. fig. 1). Peut-
être ces blocs reposaient-ils sur le gradin d’une cons-
truction ou une couche de pierres particulière.
Le début de la ligne i était incisé dans le support
des blocs I-K (ou de K seul?) et ne peut être restitué
avec une pleine certitude. La restitution proposée
p. 843 sq. se base sur la considération suivante. Le mot
Δαλίου (dernier mois du calendrier rhodien, v. P-W
Rh. 744) exige l’indication d’une année définie, date
qui a probablement été exprimée par la dignité
éponyme que Kallistratos venait d’obtenir. Il faut rap-
porter les mots τάν φροντίδα ποιησαμένου (même ex-
pression p. e. Diod. 15,28,5) à Καλλιστράτου κτλ. : le
bloc perdu P ne présentait pas assez d’espace pour ajou-
ter un autre nom (au génitif) à la fin de la ligne.
Έρειναέως: l’inscription Cl. Rh. II p. 238 n°i5o
nous a fait connaître que le damos des Έριναεϊς (dans