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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0146
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865

ACROPOLE DE LINDOS: 482-484

866

482 [τ:ας Αθα[νας τ]ας εν Αχαια ττολΓει δαμιουργησαν
2e s. II Ρ .
τα τα εν Καμιρω Εστία και τω Διι τ[ω Τελειω ιερατευσαντα |
του προπατορος Αλιου κατα το α[- - - - και - -]
yopav Δ γυμνασίαρχον νεωτερ^ον κατα τον ενιαυ,
5 τον τας του πατρος αυτου ιερωσυνΓας Αθανας Πολι]
αδος και Διος Πολιεως και Ηρακλ[ευς
τα αγεμονευσαντα τας χωράς ιερΙ οταμιευσαντα ;
χρεοφυλακησαντα γυ(μ)νασιαρχη]σαντα γράμμα
τευσαντα βούλας ταμιευσαν[τα ττρυτανευ]
ίο σαντα αγωνοθέτησαντα ΡωΓ- - - ττρεσ
βευσαντα ττοτι τε τους Αυ[τοκρατορας και εν]
προισίφο ραις μει^(ο)[σι γενομενον - - - -

3· του προπάτορας ‘Αλίου: vie. 465 h 6. Pour
l’alternance du datif et du génitif, vie. 117.
— Le comblement du début de la lacune est
douteux; on pourrait penser à lire: κατά τό α[υτό
έτος]. Le reste de la lacune a contenu καί, suivi du
commencement du nom dont la fin est conservée dans
la 4e 1. (v. la note additionnelle).
4. γυμνασίαρχον νεώτερον: vie. 454 1.13-14.
5-6. Il s’agit selon toute probabilité du culte localisé
à Rhodos (non pas à Kamiros, v. 1. 2). Quant au culte
d’Herakles, vin. 134 1. 20 et IG XII 1, 8.
6. La fin a contenu peut-être le mot [στραταγή-
σαν]τα.
8. Dans les inscriptions rhodiennes χρεοφυλακέω
ne se rencontre qu’ici. Cf. χρεωφυλάκιον (inscr. cré-
toise: Syll.3 712,33).
— Sur la pierre γυννασιαρχη-.
ç. La restitution du dernier mot est incertaine.
Pour πρυτανευ-, cf. n°44ç 1. 9.
10. Ρω[μαίων] (?) : restitution incertaine.
11. Αυτοκράτορας : restitution très douteuse.
12. Sur la pierre μει^ω-.
Note, additionnelle. Nous avons envisagé la possi-
bilité de réunir les nos48i et 482, mais n’avons
pu trouver aucune restitution satisfaisante du
fragment n°48i. De plus, les deux inscriptions,
bien que contemporaines, ne paraissent pas
incisées par le même lapicide. — Dans n0482
1. 3-4 il est tentant de restituer Δαμαγόραν Δ
(plutôt que Έρμαγόραν Δ, cf. n°47i), et de rap-
procher Δαμαγόραν Δ des homonymes qui sont
nommés IG XII1, 23. Dans ce cas Δαμαγόρας Γ (père
de Δαμαγόρας Δ et probablement nommé sur l’entable-
ment perdu du n°q82) serait identique à Τίτος Φλαύιος
Δαμαγόρα του Δαμαγόρα υίός Κυρείνα Δαμαγόρας,
mentionné IG XII1: 23,5 sq., et le tremblement de
terre, mentionné 1. c. 1.11, aurait été celui qui eut

lieu en 155 P (v. P-W Rh.
812,59 SQ·)’ ce clui cadrerait
bien avec la date présumée de
la présente inscription. Mais
dans ce cas il faudra rejeter
l’identification proposée par
Hiller v. Gaertringen IG 1. c.
D’ailleurs, cette identification
se heurte encore à la diffi-
culté qu’il est peu croyable
qu’un homme qui ne fut reçu
citoyen romain que sous les
Flaviens ait été chargé d’une
mission publique à Rome déjà
en 53 P (v. IG XII 1,2). Enfin,
l’estampage de IG XII1, 23,
que M. Klaffenbach a eu la
bonté de mettre à ma disposition, fait voir que cette
inscription date d’une époque avancée du 2e s. P.
483. Dalle non moulurée, qui a fait partie du socle
d’une base dont les autres blocs manquent. Marbre de
Lartos. Tr. XI 9. Bien conservée. H 0.18, L 0.605,
É 0.605. Faces de joint à gauche, à droite et en haut;
le dessous est grossièrement taillé. La face à inscription
est aplanie avec un instrument dentelé. Écriture peu
régulière, profondément incisée, datant probablement
de la fin du 2e s. P. Dans la 2e 1. la première et la
dernière lettre sont plus hautes que les autres (H env.
0.035). HL, 1.1: 0.028-0.03, I.2: 0.022-0.028.
fin du Θεοις
2e S. P - -
εττι ιερεως του Ηλιου Ερμου Β
La forme du nom du prêtre est incertaine: Έρμης
ou Έρμος? La seule fois où le même nom retourne
dans une inscription rhodienne (Jh 1904,92; REG
1904,204), il est aussi au génitif.

484. Bloc rectangulaire en marbre de Lartos,
employé d’abord comme base de la statue d’un pr.
d’A., signée par le sculpteur Timocharis (IG XII1, 813;
fin du 3e s. A). A l’époque impériale, on incisa dans
le revers de cette base l’inscription publiée ci-dessous.
Tr. XII 8, tout près du coin Nord du temple d’Athana


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