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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0199
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97i

TERRITOIRE LINDIEN : 659-661

972


L cons. 0.62, É 0.46. Sur le devant, en relief, une
paire de jambières.
D. Petit fragment d’un relief semblable à B.
L max. 0.36.
E. Partie du socle rectangulaire d’un autel ou
piédestal cylindrique, avec la moulure inférieure de
celui-ci; brisée en deux morceaux. Cassures à gauche,
à droite et par derrière. H 0.50, L cons. 0.85, É cons.
0.36. Sur le devant est gravée l’inscription publiée
ci-après. Caractères grands et monumentaux (HL env.
0.10), ressemblant beaucoup à ceux des nos 622-624 et
datant sans doute de la même époque (début du
2e s. A); pas d’apices.
F. Environ un quart du bloc inférieur, mouluré,
d’un piédestal ou autel funéraire cylindrique. Marbre
rougeâtre d’Orthi (près de Lartos). H 0.31, D supé-
rieur env. 1.20. En haut, deux trous de crampons.
Les autres blocs qui ont fait partie du piédestal
manquent.
On peut se figurer le monument composé d’un
soubassement de forme probablement quadrangulaire
et revêtu des blocs à reliefs (A-D et peut-être encore
d’autres qui ont disparu), sur lequel était placée la
base cylindrique d’une statue avec son socle, qui por-
tait l’inscription (E-F). Sur l’acropole de Lindos nous
avons découvert (dans le champ V 7) la partie supé-
rieure d’une base cylindrique (D env. 0.775), dont le
pourtour est décoré d’une frise représentant des pièces
d’armure semblables (v. fig. 2), parmi lesquelles on
observe deux boucliers oblongs et un autre en forme
de croissant à deux échancrures en haut. Cette base
paraît dater de la même époque que le monument
d’Atzinganovounaro; pas d’inscription.

659 Αγησιδ[αμου]
début
du2es. a του Αγησ[ιδαμου]
Κυμισα[λεως]


Fig. 3

1:20

Le monument, qui est approximativement daté du
début du 2e s. A, témoigne probablement, comme la
base de l’acropole lindienne, de combats en Asie-
Mineure, auxquels les Rhodiens ont pris part, qu’il
s’agisse de l’expédition de Cn. Manlius Vulso contre
les Galates en 189 (v. P-W XIV 1216,57 sqq.) ou du
combat d’Eumenes contre les mêmes ennemis en 184
(v. Segre dans Riv. fil. 1932 p. 446 sq.). Justement à

cette époque les Rhodiens étaient très actifs en Asie-
Mineure et assistaient à plusieurs occasions les Ro-
mains. Pour des exemples de monuments sépulcraux
décorés de reliefs représentant des armes, cf. J. W.
Crous dans RM 1933 p. 35.
‘Αγησίδαμος ‘Αγησιδάμου Κυμισαλεύς (et, par consé-
quent, kamiréen) était peut-être identique à l’homo-
nyme qui fut ίεροποιός à Kamiros vers 204, v. Cl. Rh.
VI-VII p. 418 n°4i I.15.
660. Dans la localité Σφουριαλιστή, située un peu
au sud du chemin qui conduit de Lindos à Lartos,
non loin de l’église Ιωάννης Μερόγλης, Kinch découvrit
en octobre 1905 dans un champ cultivé une base rec-
tangulaire, dont le coin inférieur gauche manquait et
qui avait été munie d’un entablement disparu. Marbre
de Lartos. H 0.435, L 0.907, É 0.53. La face à ins-
cription est en partie très usée. Gravure datant appa-
remment du Ier s. A. HL 0.02-0.035 (Φ) ; pas d’apices.
Ier s. a Μαφερνευς Ε[υ]σεβεατα
και τας γυναι[κ]ο[ς]
[Με^γιστιου Αν[τι]ο[χ]ι[δος]
A en juger par l’estampage et le fac-similé soigné
de Kinch, M est la première lettre de l’inscription. Le
nom perse de Μαφέρνης ne paraît pas connu par ailleurs
(cf. Μαξαϊος, Μαξάκης, etc.). Ευσέβεια, d’où le défunt
était originaire, est probablement la ville kappado-
cienne appelée sous Tibère Καισαρεία. Le nom de Μεγί-
στιον est connu aussi par l’inscription sépulcrale Ann.
ital. II (1916) p.173 n°i49·
661. Partie supérieure d’une stèle moulurée en
haut de toutes parts, brisée par en bas. Marbre de
Lartos. Tr. encastrée dans un mur du moulin de l’église
de Laërma, près de la rivière Γαδουρας; en 1906 Kinch
la fit dégager et placer dans ladite église. H cons. 0.39,
L 0.638 (mesurée sur la moulure 0.686), É 0.133. L’ins-
cription occupe les quatre faces (a-d); sur a et b il y
a deux colonnes, sur les tranches (c et d, c à droite
d’«), une seule. Le texte commence probablement sur a,
parce qu’on y voit des traces de lettres (1 ou 2 lignes)
aussi sur la bande unie de la moulure, et qu’il y a
au-dessous de celle-ci une ligne occupant toute la
largeur de la pierre; de plus, les caractères d’a sont
en général un peu plus grands que ceux de b et de c.
 
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