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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

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https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0209
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99i

RHODOS ET SES ABORDS: 696

992

696-705. Inscriptions diverses.

T
Θ

[αστού]
[αξιττ]ολι[ος] του Τιμ[αρατου]
[ου ε]χοραγησ[ε]
[ν ε]νικη
[ιμα]ρατου εχοραγε[ι]
[αλλ]ιος αυλει

696
vers
33° A

Εττ ιερεως Νικομν
και αγωνοθετα Αν
Αριδεικης Τιμαρατ
Λινδια τταιδω
Αριδεικης
Δεξιλαος

Εττ ιερεως Δαμα-
και αγωνοθετα-
Λινδια ττ [αιδων ενική]
Φιληρατ [os-εχοραγει]
Δεξιλα [os Θαλλιος αυλει]

Αριστωνιδας Μν[ασιτι]μου Ροδ[ιος εττοιησε]

696. La publication de Th. Reinach (v. ci-dessous)
étant incomplète, je trouve opportun de republier ici,
d’après la copie et l’estampage de Kinch, les deux
pierres (A et B) qui étaient encastrées dans le dallage
du portique de la mosquée Suleimanié (ancienne église
Saint-Jean), à Rhodos. Kinch les examina le 24 février
1904 et les fit dégager le 30 décembre 1905. Marbre
de Lartos. A, bloc incomplet en bas: H cons. 0.631,
L 0.583, É 0.35; à droite, face de joint; en haut, face
de joint avec un trou de crampon; sur le devant,
commencement des six lignes de l’inscription a et de
la signature du sculpteur. B, bloc complet, sauf à
gauche, où une petite partie manque: H 0.665, L cons.
1.355, É 0.355; la face gauche a été remaniée, pro-

bablement au moyen âge ou plus tard; en haut, face
de joint avec des trous de goujons et de crampons;
à droite, face de joint; sur le devant, fin des lignes
de l’inscription a et commencement de celles de δ
(entre a et b, espace vide d’env. 0.50 de L) ; le dessous
et le revers sont grossièrement taillés. Les deux pierres
ont fait partie d’une grande base, dont le devant se
composait de trois blocs au moins ; sur le 3e bloc, qui
fait défaut, était gravée la fin des lignes de b. L’entable-
ment de la base, qui était composé de deux grandes dal-
les, a disparu. Gravure soignée, apparemment du 4e s.
II A; les branches des lettres s’élargissent vers l’ex-
tremité. L’inscription est par endroits très usée. HL,
dans a: variant de 0.018 à 0.03; dans b: 0.021 à 0.022.


696 a 4-7

1:3

PUBL. Th. Reinach dans
REG 1904 p. 210 n°3 et
p. 211 n°4.
Les restitutions sont dues
à Kinch, qui paraît avoir
emprunté le nom de Θάλλιος
à l’inscription IG XII 1,791.
Selon Kinch, le second N
de Νικομν[αστού] est cer-
tain. Les raisons prosopo-
graphiques exposées dans
le comm. du n°5ic II 18-21
font supposer que l’inscrip-
tion date d’env. 330 A.
L’idée de Th. Reinach (»il
se pourrait que les pierres
vinssent de Lindos«) ne se
laisse pas soutenir. Je ne
crois pas nécessaire de men-
tionner ses divergences de
notre lecture.
Pour ’Αναξίπολις Τιμαρά-
του (a 2) et Άριδείκης Τιμα-
ράτου (a 3 et 5)5 vie* 51 1· c.
 
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