10. Cheval de combat liarnache, bas-relief du temps d'Asour-bani-aplu (668 — 629), Londres,
Britisb Museum (d'apres Porada)
traverse rigide. Cette ouverture est place sensiblement au milieu du corps du ebeval. Elle formę
souyent sur la face exterieure de la bossette un anneau rond excroissant aux bords arrondis,
parties du corps du cheval sont modelees, en. de nombreux cas eiles sont de 1'interieui concaves.
Les autres parties du corps, les membres, et parfois tout le trone, sont plats. Enfin certains
chevaux sont pourvus d'une decoration incisee sous formę de croix, rosettes, etc... (nos 5, 6,11, 12)
ou tres stylisee (n° 29).4
La traverse rigide de nombreux mors a une coupe carree aux angles legeremcnt arrondis,
comme sur l'exemplaire de Varsovie (n"s 1, 2, 5, 9, 18, 20, 23, 24, 25, 26, 33) ou parfois ronde
(uos 6, 7 et 30). Pour tous les exemplaires les extremitees de la traverse sont forgees en bandes
et courbees en anneaux, seulement sur le mors de la collection Werner (n° 1) Fanneau a ete
d'un cótć arrachć. Les objets etudies ci-dessus forment Tensemble le plus nombreux et le plus
homogene en ce qui concerne la composition et le sujet des representations sur les bossettes.
En observant ces mors, oeuvres de 1'industrie artistique du Louristan, nous voyons combien
est ricbe et multiple 1'utilisalion dans le decor des bossettes d'un menie motif. Le niveau de
l'execution se caracterise par un large eventail — depuis un traitement raffine et realistę du corps,
du mouvement ou de la physiognomie de 1'animal jusqu'a une stylisation extreme ou 1'animal
et ses parties ne sont plus que des motifs zoomorpbicmes geometrisćs. En ce domaine se mani-
feste le plus fort et le mieux l'originalite de Fart louristanais, illustrant les tendances et buts
artistiąues de cette epoąue.5 Son style animal est un phenomene tout a fait nouveau et en rruelrrue
4. Sur le symbolisme des bronzes louristanais cf. H. Potratz, "Das Kampfmotiv in der Luristankunst. Darstellungen einer
5Iondgiittin in Luristan", Orientalia, XXI, 1952, p. 19 s.
5. K. Michałowski, O sztuce doryckicj, Lwów, 1929, pp. 19 — 20. Suivant l'autcur les produits dc l'industrie artistiąue, dcTarti.
sanat, dćpouryus d:elćinents du style individuel, refletent mieux 1'esprit de F^pocjuc que les oeuvres des grands artistes.
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Britisb Museum (d'apres Porada)
traverse rigide. Cette ouverture est place sensiblement au milieu du corps du ebeval. Elle formę
souyent sur la face exterieure de la bossette un anneau rond excroissant aux bords arrondis,
parties du corps du cheval sont modelees, en. de nombreux cas eiles sont de 1'interieui concaves.
Les autres parties du corps, les membres, et parfois tout le trone, sont plats. Enfin certains
chevaux sont pourvus d'une decoration incisee sous formę de croix, rosettes, etc... (nos 5, 6,11, 12)
ou tres stylisee (n° 29).4
La traverse rigide de nombreux mors a une coupe carree aux angles legeremcnt arrondis,
comme sur l'exemplaire de Varsovie (n"s 1, 2, 5, 9, 18, 20, 23, 24, 25, 26, 33) ou parfois ronde
(uos 6, 7 et 30). Pour tous les exemplaires les extremitees de la traverse sont forgees en bandes
et courbees en anneaux, seulement sur le mors de la collection Werner (n° 1) Fanneau a ete
d'un cótć arrachć. Les objets etudies ci-dessus forment Tensemble le plus nombreux et le plus
homogene en ce qui concerne la composition et le sujet des representations sur les bossettes.
En observant ces mors, oeuvres de 1'industrie artistique du Louristan, nous voyons combien
est ricbe et multiple 1'utilisalion dans le decor des bossettes d'un menie motif. Le niveau de
l'execution se caracterise par un large eventail — depuis un traitement raffine et realistę du corps,
du mouvement ou de la physiognomie de 1'animal jusqu'a une stylisation extreme ou 1'animal
et ses parties ne sont plus que des motifs zoomorpbicmes geometrisćs. En ce domaine se mani-
feste le plus fort et le mieux l'originalite de Fart louristanais, illustrant les tendances et buts
artistiąues de cette epoąue.5 Son style animal est un phenomene tout a fait nouveau et en rruelrrue
4. Sur le symbolisme des bronzes louristanais cf. H. Potratz, "Das Kampfmotiv in der Luristankunst. Darstellungen einer
5Iondgiittin in Luristan", Orientalia, XXI, 1952, p. 19 s.
5. K. Michałowski, O sztuce doryckicj, Lwów, 1929, pp. 19 — 20. Suivant l'autcur les produits dc l'industrie artistiąue, dcTarti.
sanat, dćpouryus d:elćinents du style individuel, refletent mieux 1'esprit de F^pocjuc que les oeuvres des grands artistes.
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