DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:Ratkowska, Paulina: A propos du Banquet Royal: lettre à la Redaction
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.18938#0048
2. UAngelus du roi Philippe VI., 1341 (d'apres A. Engel ct R. Scrrure, Le Traile de Numis
matiąus du Moyen Age, op. cit.)
apparente. II convient aussi de tenir compte de la representation sur le Roulcau Genealogiąue
des Rois d' Angleterre du dernier quart du XIII° siecle (scencs de la Guerre de Troie), actuel-
lement a Oxford, Bodleian Library, Ms Bodley Rolls 3, repr. dans Art and the Courts jL'Art
et la Cour, France et Angleterre 1259-1328, Ottawa, 1972, ne 21, pl. 31 {cf. les personnages avec
ecus du second medaillon de gauche).
En effet, la ąuestion des hachures est complexe. Suivant nous, en deliors dc la demonstra-
tion negative de Papparition tardive des hachures dans 1'art, il faut tenir compte de la possi-
bilite d'existence sporadique de telles lignes pour diverses raisons. Dans la scconde trcntaine
du XV" siecle, le Maitre E. S. execute im cuivre grave reprćsentant un blason entoure d'oiseaux.
Les parties du blason sont distinguees par des lignes paralleles croisecs et, dans la bandę cen-
trale, de rangees de lignes pointillees. Ce blason, cuivre grave G. 219, est reproduit par M. Geis-
berg, Der Meister E. S (Meister der Graphik), X, Leipzig, 1924, tabl. 38.
Victor Gay, Glossairc Archeologiąue du Moyen Age ct de la Renaissance, Paris, 1928, II, p. 3:
„Hacheur d'orfevrerie — graveur, Cpte des chap. du Duc d'Orleans, fol. 22) cite un document
de l'an 1400 concernant un certain Jehan d'Abeville „potier d'estaing et hacheur en orfevrerie"
qui executa entre autres des blasons pour le Duc d'Orleans. II a pu exćcuter des blasons avec
hachures.
II conviendrait donc d'avantage dans le matćriel franęais. Le sort de cet excellent relief
au Musee National de Varsovie illustrant 1'elegance dc style et la souplesse de la sculpture fran-
ęaise, se trouve entre les mains des chercheurs.
42
matiąus du Moyen Age, op. cit.)
apparente. II convient aussi de tenir compte de la representation sur le Roulcau Genealogiąue
des Rois d' Angleterre du dernier quart du XIII° siecle (scencs de la Guerre de Troie), actuel-
lement a Oxford, Bodleian Library, Ms Bodley Rolls 3, repr. dans Art and the Courts jL'Art
et la Cour, France et Angleterre 1259-1328, Ottawa, 1972, ne 21, pl. 31 {cf. les personnages avec
ecus du second medaillon de gauche).
En effet, la ąuestion des hachures est complexe. Suivant nous, en deliors dc la demonstra-
tion negative de Papparition tardive des hachures dans 1'art, il faut tenir compte de la possi-
bilite d'existence sporadique de telles lignes pour diverses raisons. Dans la scconde trcntaine
du XV" siecle, le Maitre E. S. execute im cuivre grave reprćsentant un blason entoure d'oiseaux.
Les parties du blason sont distinguees par des lignes paralleles croisecs et, dans la bandę cen-
trale, de rangees de lignes pointillees. Ce blason, cuivre grave G. 219, est reproduit par M. Geis-
berg, Der Meister E. S (Meister der Graphik), X, Leipzig, 1924, tabl. 38.
Victor Gay, Glossairc Archeologiąue du Moyen Age ct de la Renaissance, Paris, 1928, II, p. 3:
„Hacheur d'orfevrerie — graveur, Cpte des chap. du Duc d'Orleans, fol. 22) cite un document
de l'an 1400 concernant un certain Jehan d'Abeville „potier d'estaing et hacheur en orfevrerie"
qui executa entre autres des blasons pour le Duc d'Orleans. II a pu exćcuter des blasons avec
hachures.
II conviendrait donc d'avantage dans le matćriel franęais. Le sort de cet excellent relief
au Musee National de Varsovie illustrant 1'elegance dc style et la souplesse de la sculpture fran-
ęaise, se trouve entre les mains des chercheurs.
42