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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0052
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« tombeaux que je trouvais dans les puits D, 0, R méritaient
« grande attention ; les 3 tombeaux étaient creusés dans
« le roc et couverts de plaques ; chacun d'eux contenait un
« squelette, mais ces restes étaient dans un tel état de décompo-
« sitïon que les crânes tombèrent en poussière lorsque l'air y
« pénétra.... Le petit nombre de poteries que nous y trouvions,
« dataient évidemment de l'époque romaine. Mais le fait que
« je trouvai des tombes dans 3 des vingt puits que j'ai creu-
« ses à tout hasard, paraît indiquer que les habitants du
« Novum Ilium avaient l'habitude d'inhumer beaucoup de leurs
« morts à l'intérieur de la ville (i). A côté de l'inhumation,
« l'incinération des morts aura été aussi en usage chez eux ;
« car dans la première tranchée que j'ouvris en avril 1870 à
« Hissarlik, j'avais trouvé une urne 'datant de l'époque romaine
« et remplie de cendres de matières animales comme de petit
« restes d'os calcinés qui provenaient évidemment d'hommes.
« Excepté cette seule urne je n'ai trouvé aucune autre urne
« dans les couches de Novum Ilium, mais cela se comprend si
« l'on réfléchit que mes explorations se bornèrent uniquement
« à Hissarlik qui ne comprend pas la 25e partie de l'étendue
« de cette ville (cf. plan II). Il est ainsi fort probable que;
« en creusant systématiquement sur le territoire de la ville
« basse, on trouvera beaucoup de tombes et d'urnes à cen-
« dres. » ■{! ! !) Il faut regretter que ces explorations n'aient
pas eu lieu. Quant à l'incinération des morts à Hissarlik,
M. Schliemann nous dit (Ilios p. 46) ; « Pour ce qui regarde
« les habitants des cinq villes préhistoriques de Hissarlik, il
« paraît que c'était un usage général de brûler les morts ; en
« 1872 je trouvai deux urnes à trois pieds remplies de restes
a humains brûlés sur le sol primitif de la Ve ville ; en 1871,
« 72 et 73 je mis au jour un grand nombre d'urnes mortuaires
« de la 3e et 4e ville contenant des.cendres humaines, mais
« pas d'os ; une seule fois seulement je trouvai dans une d'elles
« une dent humaine, une autrefois un crâne au milieu des
« cendres. M. le prof. Virchow a eu l'obligeance de faire des
« dessins symétriques du crâne etc.. a Néanmoins M. le prof.
Virchow pour réfuter mon hypothèse a annoncé urbi et orbi

(1) La tombe Ose trouve au milieu du plateau, Dau bout ouest, R au bout
nord, ce qui fait supposer en effet i'existence de tombes sur toute la place-
 
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