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https://doi.org/10.11588/diglit.4632#0165
LÉGENDES DES VUES ET PLANS В
1. Vue de la partie occidentale du Mont d'Or, dessinée, d'après nature, par Dubrux,
en 1832.
ous avons offert dans le plan A.a la vue et les plans du Mont d'Or, exploré en 1853 par
ordre Suprême, suivant les instructions de S. E. Mr. le Comte Peroffsry.
En examinant le dessin 1 de la feuille В et en le comparant avec les dessins du plan
précédent, on peut y reconnaître ce revêtement cyclopéen en pierres brutes entassées dont les
figures В et D du plan Aa n'offrent plus que les restes; mais qui existait en entier du côté
de l'ouest, du temps du voyageur Clarke.
Le consciencieux Dubrux avait dessiné une à une la physionomie de toutes ces pierres,
ainsi qu'il nous le raconte dans ses manuscrits. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de reproduire
son dessin. La ligne de retrait désignée par la lettre a., était comme celle d'un gradin qui figurait la base
de l'enveloppe du sommet (probablement conique) du Mont d'Or, dont la silhouette dévastée offrait déjà de
son temps, l'aspect d'une carrière où les paysans tatares des environs venaient chercher leurs matériaux
de construction. .
En comparant l'aspect de ce revêtement en 1832, avec celui qu'offrent ses restes en 1853, on peut
s'expliquer la rapide disparition des ruines des monuments anciens dans les pays occupés autrefois par les
Turcs; et c'est le cas de rappeler encore une fois le passage de La Motraïe, que nous avons cité en
note à la page LV de notre Introduction.
L'enveloppe du Mont d'Or offrait, comme on le voit par le dessin de Durrux, un entassement de
pierres brutes, superposées simplement, sans aucun autre travail, laissant entr'elles des intervalles, et formant
une de ces murailles grossières, que l'on désigne quelquefois comme muraille cyclopéetme, de premier
style, comme celles de Tyrène par exemple1.
1 Gell: The Itinerary of Greece. Pl. 14.
1. Vue de la partie occidentale du Mont d'Or, dessinée, d'après nature, par Dubrux,
en 1832.
ous avons offert dans le plan A.a la vue et les plans du Mont d'Or, exploré en 1853 par
ordre Suprême, suivant les instructions de S. E. Mr. le Comte Peroffsry.
En examinant le dessin 1 de la feuille В et en le comparant avec les dessins du plan
précédent, on peut y reconnaître ce revêtement cyclopéen en pierres brutes entassées dont les
figures В et D du plan Aa n'offrent plus que les restes; mais qui existait en entier du côté
de l'ouest, du temps du voyageur Clarke.
Le consciencieux Dubrux avait dessiné une à une la physionomie de toutes ces pierres,
ainsi qu'il nous le raconte dans ses manuscrits. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de reproduire
son dessin. La ligne de retrait désignée par la lettre a., était comme celle d'un gradin qui figurait la base
de l'enveloppe du sommet (probablement conique) du Mont d'Or, dont la silhouette dévastée offrait déjà de
son temps, l'aspect d'une carrière où les paysans tatares des environs venaient chercher leurs matériaux
de construction. .
En comparant l'aspect de ce revêtement en 1832, avec celui qu'offrent ses restes en 1853, on peut
s'expliquer la rapide disparition des ruines des monuments anciens dans les pays occupés autrefois par les
Turcs; et c'est le cas de rappeler encore une fois le passage de La Motraïe, que nous avons cité en
note à la page LV de notre Introduction.
L'enveloppe du Mont d'Or offrait, comme on le voit par le dessin de Durrux, un entassement de
pierres brutes, superposées simplement, sans aucun autre travail, laissant entr'elles des intervalles, et formant
une de ces murailles grossières, que l'on désigne quelquefois comme muraille cyclopéetme, de premier
style, comme celles de Tyrène par exemple1.
1 Gell: The Itinerary of Greece. Pl. 14.