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https://doi.org/10.11588/diglit.11456#0151
ANATOMIE DESCRIPTIVE
OL! PHYSIOLOGIQUE.
—--- «J-f f" ' -»l--
APPAREIL DE RELATION,
ORGANES DE LA LOCOMOTION.
LIVRE DEUXIÈME.
SYMDESMOLOGIE.
Il n'est peut-être aucune partie de l'anatomie dont la
connaissance approfondie soit plus indipensable pour
le physiologiste et pour le chirurgien que celle des arti-
culations.
Cruveilhier, Cours d'èlud. anat., 1.1, p. i4g.,
les modifications de leur forme. Les os larges s'articulent par
leurs bords ou par leurs angles ; tels sont les os du crâne, le
sternum, le sacrum et l'omoplate. Les surfaces glénoïde du tem-
poral et cotyloïde de l'os des iles semblent faire exception dans
l'adulte ; mais pour qu'elles rentrent dans la régie il suffit de les
considérer chez le jeune sujet, où elles sont situées au point de
jonction des pièces dont l'os est formé.
Dans les os longs les surfaces articulaires sont placées aux ex-
trémités, dont le volume augmente en proportion de l'étendue
qu'elles doivent avoir. Parfois elles sont perpendiculaires à la
direction de l'os. Ex. : Tibia, extrémités inférieures de l'humé-
rus et du fémur, phalanges des doigts et des orteils. Dans quel-
ques cas elles sont latérales; ex. : Têtes du fémur et de l'humé-
rus ; mais le plus grand nombre des os présentent à-la-fois l'une
et l'autre disposition. Ex. : Cubitus et radius, péroné, os méta-
carpiens et métatarsiens.
Les os courts, en raison de leurs nombreuses connexions pour
une faible étendue, sont presque entièrement conformés pour
leurs surfaces articulaires. Ceux des secondes rangées du carpe
et du tarse sont plus particulièrement dans ce cas.
CONFIGURATION.
Elle présente des nuances très variées dans chaque articula-
tion, et se résume sous trois formes principales : i° la réception
d'une surface convexe dans une autre concave; 2° la réception
La syndesmologie a pour objet la description des organes de
texture variée qui établissent les connexions des os, ou, en d'au-
tres termes, des articulations et des parties dont elles sont for-
mées.
DES ARTICULATIONS EN GÉNÉRAL.
On en distingue de deux sortes, mobiles ou diarthroses, et im-
mobiles ou synarthroses.
PARTIES CONSTITUANTES.
Les articulations se composent de trois sortes de parties :
1" Les plans de connexions des os eux-mêmes, ou les surfaces
articulaires; 2° les organes de glissement; 3° ceux qui servent de
moyens dunion. L'agencement, la disposition et le développe-
ment proportionnel de ces trois élémens, sont toujours en rap-
port, dans chaque articulation, avec le degré de mobilité dont
elle jouit.
SURFACES ARTICULAIRES.
SITUATION.
Les plans par lesquels s'établissent les rapports et les mouve-
mens des os sont une des causes qui ont le plus d'influence sur
OL! PHYSIOLOGIQUE.
—--- «J-f f" ' -»l--
APPAREIL DE RELATION,
ORGANES DE LA LOCOMOTION.
LIVRE DEUXIÈME.
SYMDESMOLOGIE.
Il n'est peut-être aucune partie de l'anatomie dont la
connaissance approfondie soit plus indipensable pour
le physiologiste et pour le chirurgien que celle des arti-
culations.
Cruveilhier, Cours d'èlud. anat., 1.1, p. i4g.,
les modifications de leur forme. Les os larges s'articulent par
leurs bords ou par leurs angles ; tels sont les os du crâne, le
sternum, le sacrum et l'omoplate. Les surfaces glénoïde du tem-
poral et cotyloïde de l'os des iles semblent faire exception dans
l'adulte ; mais pour qu'elles rentrent dans la régie il suffit de les
considérer chez le jeune sujet, où elles sont situées au point de
jonction des pièces dont l'os est formé.
Dans les os longs les surfaces articulaires sont placées aux ex-
trémités, dont le volume augmente en proportion de l'étendue
qu'elles doivent avoir. Parfois elles sont perpendiculaires à la
direction de l'os. Ex. : Tibia, extrémités inférieures de l'humé-
rus et du fémur, phalanges des doigts et des orteils. Dans quel-
ques cas elles sont latérales; ex. : Têtes du fémur et de l'humé-
rus ; mais le plus grand nombre des os présentent à-la-fois l'une
et l'autre disposition. Ex. : Cubitus et radius, péroné, os méta-
carpiens et métatarsiens.
Les os courts, en raison de leurs nombreuses connexions pour
une faible étendue, sont presque entièrement conformés pour
leurs surfaces articulaires. Ceux des secondes rangées du carpe
et du tarse sont plus particulièrement dans ce cas.
CONFIGURATION.
Elle présente des nuances très variées dans chaque articula-
tion, et se résume sous trois formes principales : i° la réception
d'une surface convexe dans une autre concave; 2° la réception
La syndesmologie a pour objet la description des organes de
texture variée qui établissent les connexions des os, ou, en d'au-
tres termes, des articulations et des parties dont elles sont for-
mées.
DES ARTICULATIONS EN GÉNÉRAL.
On en distingue de deux sortes, mobiles ou diarthroses, et im-
mobiles ou synarthroses.
PARTIES CONSTITUANTES.
Les articulations se composent de trois sortes de parties :
1" Les plans de connexions des os eux-mêmes, ou les surfaces
articulaires; 2° les organes de glissement; 3° ceux qui servent de
moyens dunion. L'agencement, la disposition et le développe-
ment proportionnel de ces trois élémens, sont toujours en rap-
port, dans chaque articulation, avec le degré de mobilité dont
elle jouit.
SURFACES ARTICULAIRES.
SITUATION.
Les plans par lesquels s'établissent les rapports et les mouve-
mens des os sont une des causes qui ont le plus d'influence sur