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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

DOI issue:
Janvier
DOI article:
Catherinot, Nicolas: Traité de la peinture
DOI article:
Épitaphes d'artistes français, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0014
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10

Privilèges de Bourges, et M. de laThaumassière, dans son histoire de Berry,
n’ont point oublié ce dernier.

Peintures de Bourges : l’Assomption des Cordeliers, la Pentecoste des
Jacobins, la Transfiguration des Augustins, le Crucifix des Bénédictins, qui
sont tous ouvrages de M. Boucher. Adjoustez les vitres de M. VEscuyer à
l’Hostel-Dieu, à Saint-Jean-des-Champs, à Saint-Bonnet, et ailleurs. Voyez
aussi une Nativité aux Carmélites, une Visitation aux Salesienes, une
Assomption aux Jésuites. Adjoutez aussi les vitres de la Sainte-Chapelle et
celles du superbe Hôtel de Jacques Cœur. Les premières arrestent les rayons
du soleil.

Bourges est aussi le berceau des emblèmes. André Alciat et Barthélemi
Aneau en sont les premiers auteurs. J’en ai fait aussi un bon nombre en
monostiques, distiques, tetrastiques, etc. Messieurs de Maubranches, lieute-
nant général, et de la Thaumassière, avocat, sont nos principaux curieux
de tableaux, d’estampes et autres cimelies, mais sur tous Monseigneur Phe-
lippeaux, nostre Patriarche, et M. de Bethune, comte de Celles.

P. 18 : Plusieurs peintres emploient le compas pour prendre les dimen-
sions du visage qu’ils veulent portraire. Le feu sieur de la Houve, natif de
Paris et originaire de Flandre, en usa ainsi en 1678 quand il voulut attraper
mon visage et le peindre.

P. 21 : Madame d’Emery, après la mort de son époux, fit mettre en pièces
l’Ariadne du Guide à cause des nudités lubriques.

P. 22 : Adjoutez à nos peintres de Bourges feu Monsieur Maugis, abbé de
Saint-Ambroise, M. Tuilier, prevost de Bourges, et M. du Moulin, ante-
cesseur, comme aussi M. le chevalier Gougnon, fils de M. Gougnon, avocat
du Roy, maire de Bourges, M. Petit, fils de M. Petit, conseiller et aussi
maire de Bourges, M. Tuilier, fils de M. Tuilier, prevost de Bourges, M. Ala-
bat, fils de M. Alabat, lieutenant en l’Eslection, qui sont peintres autodi-
dactes et anargyres, ou pour parler plus clairement, peintres qui se sont
appris d’eux-mêmes, et qui peignent par honneur et non point pour en
faire profession pécuniaire. Ajoutez enfin nos sanctimoniales avec leurs
industrieux colifichets.

III

EPITAPHES D’ARTISTES FRANÇAIS.

Les épitaphes suivantes sont tirées d’un volume intitulé : Plan gé-
néral du cimetière Montmartre, par M. le chevalier Cartru/o, Paris,
chey Robichon, i83y, in-12 de 102 pages. La date déjà ancienne de
ce volume dit assez qu’il serait aujourd’hui bien incomplet. Nous
ignorons si le même travail a été fait pour les autres cimetières de
Paris. Il existe un autre ouvrage du même genre qui a pour titre :
Le cimetière du Sud {.Montparnasse), par M. Pinard. Paris, Retaux,
1866, in-12 de 146 pages. L’auteur, en tête de son livre, annonce
des publications analogues pour les cimetières Montmartre et du Père
Lachaise. Nous ignorons s’il a donné suite à son projet. Mais, au lieu
de reproduire les épitaphes qui se lisent sur les tombeaux comme le
chevalier Cartrufo, M. Pinard se contente de donner une liste des
personnages, avec les dates de naissance et de mort et une courte
 
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