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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

DOI issue:
Avril
DOI article:
Assemblée générale des membres fondateurs, du Vendredi 25 Février 1876
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0025
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2 I

couragement accordé à nos premiers volumes par ses prédécesseurs, et si c’est
un devoir pour nous de lui en témoigner ici hautement notre gratitude,
nous serions ingrats d’oublier la dette de reconnaissance contractée envers
notre président d’honneur qui nous donne chaque jour de nouvelles preuves
de son active et cordiale bienveillance. Par suite de la souscription ministé-
rielle à quarante exemplaires, nous avons le placement assuré de cent quatre-
vingt-cinq exemplaires de nos publications.

Ce n’est pas tout, et ici permettez-moi d’entrer dans des détails aux-
quels vous trouverez peut-être quelque intérêt. Parmi les volumes vendus à
des libraires, deux sont demandés pour les bibliothèques publiques de Copen-
hague et de Munich, d’autres vont en Angleterre, d’autres à Berlin. Peu à
peu, notre recueil se répand, se fait connaître. Il y a tout lieu d’attendre de
l’apparition prochaine du premier volume des Procès-verbaux de l’ancienne
Académie une recrudescence de ces marques de sympathique curiosité que
nous recevons de l’étranger. Si parmi les bibliothèques publiques de France,
nous ne comptons au nombre de nos abonnés que celle de Troyes, il n’y a
pas trop lieu d’être étonné, la souscription ministérielle répandant en pro-
vince un nombre d’exemplaires suffisant pour pourvoir aux besoins des villes
les plus importantes.

En somme la vente des volumes, jointe aux cotisations des membres fon-
dateurs et à la souscription ministérielle, nous assure une rentrée annuelle
de quatre mille francs environ. Ces ressources, si elles ne nous permettent
pas de nous lancer dans de nouvelles entreprises, assurent au moins la
publication régulière du Bulletin, des Procès-verbaux de l’Académie et du
volume annuel de Documents, c’est-à-dire le fonds de notre Société.

Si nous ne voulons pas compromettre les résultats acquis et du même
coup l’avenir de la Société en commençant de suite une nouvelle série spé-
cialement consacrée aux lettres d’artistes français anciens ou modernes,
publication dont notre président doit vous entretenir, rien ne nous
interdit de mettre la question à l’étude dès aujourd’hui et de rechercher si
une collection de cette nature ne pourrait pas se joindre à celle des volumes de
Documents proprements dits. Sans rien changer à l’étendue de nos volumes,
peut-être ne serait-il pas sans profit d’en varier l'aspect et le contenu, au
moment où la publication d’une table va clore, pour ainsi dire, la première
période de nos travaux.

J’ai fixé tout à l’heure le chiffre réel des membres de la Société à cent
quarante-cinq. Vous seriez donc à juste titre étonnés de ne voir figurer au
compte des recettes que cent quarante-deux cotisations, tant pour l’année
dernière que pour les précédentes, si je ne vous prévenais que plusieurs adhé-
rents nous sont venus depuis le icv janvier 1876 et aussi qu’il reste encore
à percevoir un nombre assez important d’annuités. Ces cotisations en retard,
dont le chiffre s’élève à une trentaine et qui représentent par conséquent une
somme de six cents francs, ne peuvent figurer dans notre compte; mais c’est
un retard presque inévitable, car la plupart des membres qui n’ont pas
payé appartiennent à la province et vous savez combien il est difficile de
réclamer ou de faire recevoir d’aussi petites sommes par correspondance.
Déplus, un certain nombre de nouveaux adhérents, qui ne prennent d’abord
que le dernier volume paru, complètent leur collection par la suite et vien-
dront ainsi augmenter cette rentrée assurée. C’est donc une somme de six
 
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