Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (2.1876)

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à Paris le xxxi. vmbre mdcclvi — décédé le xvi septembre mdcccxxv — Sa
veuve et ses élèves — érigèrent ce monument.

(A suivre.)

NOUVELLES DIVERSES.

— L’étendue du compte-rendu de l’Assemblée générale des membres
fondateurs de la Société a fait ajourner au prochain Bulletin l’ana-
lyse des séances du Comité pendant l’hiver 1875-1876.

— Le volume des Nouvelles Archives de l’Art français pour 1876
est aujourd’hui entièrement terminé. Il sera distribué aux Sociétaires
avant la fin du mois d’avril. Ils recevront dans le courant du mois
de mai le premier volume des procès-verbaux de l’ancienne Acadé-
mie de peinture.

— Les premiers fascicules de Y Inventaire des richesses d’art de la
France viennent de paraître chez l’éditeur Plon. Ces fascicules con-
tiennent l’inventaire de Saint-Germain-l’Auxerrois, des Archives
nationales de Paris et de la bibliothèque de la ville de Versailles.

— Le musée de Rouen a fait tout récemment l’acquisition de
l’œuvre lithographié de Géricault.

Cette collection, formée jadis par le sculpteur H. de Triqueti, est
une des plus complètes qui existent, car sur les cent lithographies qui
la composent il ne manque que deux pièces; cette collection con-
tient en outre l’unique eau-forte que Géricault ait faite et plu-
sieurs dessins fort importants du maître. Elle a été payée 4,000 fr.

Le musée de Rouen semble ainsi entrer dans la voie que lui avait
indiquée un de nos confrères, M. Jules Hédou, qui, récemment, dans
son discours de réception à l’Académie de Rouen, réclamait la créa-
tion d’un cabinet d’estampes et d’une bibliothèque spéciale de beaux-
arts à Rouen.

— L’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie prépare
pour le mois d’août une exposition qui ne saurait manquer d’offrir un
très-grand intérêt. Nous ne nous occuperons pas ici de la partie mo-
derne, de l’exposition des produits industriels dans lesquels l’art entre
pour une plus ou moins large part. Mais l’exposition rétrospective, exclu-
sivement consacrée à l’histoire de la tapisserie à toutes les époques,
nous promet à la fois un spectacle des plus intéressants et une occa-
sion unique d’étudier, de comparer les produits des fabriques les plus
célèbres. Nous espérons que les amateurs répondront à l’appel qui
leur est adressé. L’Union centrale a obtenu de l’Etat le concours le
plus large; toutes les tapisseries du Garde-meuble ont été mises à sa
disposition. On verra donc réunies les plus belles suites des Gobelins,
les plus beaux ouvrages de Beauvais et de la Savonnerie.

Imprimerie Gouverneur, G. Daupeley à Nogent-le-Rotrou.