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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

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Octobre
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Guiffrey, Jules: Actes d'état civil d'artistes français, [2]: tirés des archives nationales, publiés pour la première fois
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0078
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parrain noble Laurent Roman, ancien secrétaire du Roy, ayeul paternel;
marraine, demoiselle Françoise Gaude, épouse de M° Etienne Royer, procu-
reur au bailliage de Graisivaudan, ayeulle maternelle, en présence des
soussignés, etc.

Collationné le 21 juin 1780.

— Pension de i5oo liv., à elle accordée en cas de survivance de son mari,
par décision du 27 juillet 1773.

LA FAMILLE NATOIRE.

Jusqu’ici la famille à laquelle appartenait Charles Joseph Natoire, l’émule
de Boucher, n’était qu’imparfaitement connue. En voici les motifs : tandis
que le peintre s’élevait par son talent distingué aux plus hautes positions
qu’un artiste pût ambitionner, ses nombreux frères et sœurs, gens d’assez
basse extraction, continuèrent à végéter à Nîmes, leur patrie, où ils occupè-
rent de modestes positions. Nul d’entre eux n’aurait sans doute fait parler de
lui, si le directeur de l’Ecole française à Rome avait laissé des héritiers
directs; mais, comme il était mort sans enfants, les branches collatérales se
présentèrent pour recueillir sa succession qui ne laissait pas que d’être assez
embrouillée. Charles Natoire réclamait au trésor royal des sommes impor-
tantes; on parvint à établir, non sans peine, que ses prétentions résultaient
des erreurs de sa comptabilité. Toutefois, comme il était de bonne foi et
avait pu se trouver induit en dépenses par l’espérance d’un remboursement
auquel il se croyait des droits, on jugea équitable d’accorder à la masse de
ses héritiers une pension de 6,000 livres à répartir entre eux au prorata de
leurs droits. De là nécessité pour chacun d’établir son degré de parenté par
la production de son acte de baptême.

Toute cette affaire, assez mal expliquée par tous les historiens qui en ont
parlé, se trouve fort clairement exposée dans un mémoire de M.. d’Angi-
viller que nous allons reproduire.

Cette pièce a l’avantage de préciser le degré de parenté des divers héritiers
avec l’ancien directeur de l’Académie de Rome.

Mais comme plusieurs membres de la famille, frères ou sœurs de l’artiste,
étaient décédés avant lui, ils ne figurent pas sur la liste formée par M.d’An-
giviller et leur acte de baptême ne nous a pas été conservé. Toutefois nous
les voyons comparaître en qualité de parrains ou marraines aux baptêmes de
leurs frères ou sœurs, et, à l’aide de ces renseignements, nous avons essayé de
dresser un tableau provisoire de la généalogie des membres de cette nom-
breuse famille :

Florent Natoire, sculpteur à Nîmes, épouse, avant 1700, Catherine Maurie,
fille de Philippe Maurie, autre sculpteur de Nîmes, et sœur de Marie Rose
Maurie, de Jean Maurie et de Louis Maurie, également sculpteur.

Nous connaissons onze de leurs enfants; mais nous n’avons l’acte de
baptême, et par conséquent la date de la naissance que de sept d’entre eux :
i° Marie Rose, née le 6 octobre 1702;

2° Jean, né le 4 février 1704;

3° Louis, né le 26 juillet 1708;

40 Marie Magdeleine, née le Ier juin 1712;

5° Elizabeth, née le 3 janvier 1714;
 
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