vit
PREFACE.
-^Omme il s’agit dans l’Archite&ure miliraire
sL j&r civile , de tirer des lignes de différentes.
grolTeurs , qui soient bien égales dans*toutes leurs,
parties, d’en tirer ausîi qui soient bien parallèles ,
quelquefois fort longues & fort proches les unes
des autres ; comme aulïi de laver entre ces paral-
lèles, sans en sortir de la moindre chose , 8c de
faire proprement les ombres coupées 8c adoucies A
8c que toutes ces clioses ne sont pas aisées à exé-
curer lorsqu’on n’a pas les disposidons nccessaires
pour cela , qui confistent principalement à avoir
une excellente main 8c un grand exercice ; nous
donnerons dans ce Traité , des moyens & des ma-
ximes pour y parvenir mieux qu’un autre qui n’au-
roit ni une bonne main , ni l’exercice requis.
Il n’en est pas de même de la théorie de ces
sortes de pratiques , chacun pouvant l’acquérir *
puisqu’elle ne dépend que de certaines réglés, dont
les unes sont naturelles,& les autres de convenance ^
sans lesquelles il est imposable de pouvoir dessiner
de bon goût & de se faire entendre.
Ces régies 8c ces maximes , que nous prétendons
enseigner dans ce Traité avec tout ce qui aura quel-
que rapport à ces sortes de desiseins , sont donc ab-
solument nécessaires -, car j’ai remarqué que de tous
les, écoliers de feu M. de la Bossiere le fils, qui n’en-
sçignoit que la pratique du deiïèin, ceux qui n’a«
a mj
PREFACE.
-^Omme il s’agit dans l’Archite&ure miliraire
sL j&r civile , de tirer des lignes de différentes.
grolTeurs , qui soient bien égales dans*toutes leurs,
parties, d’en tirer ausîi qui soient bien parallèles ,
quelquefois fort longues & fort proches les unes
des autres ; comme aulïi de laver entre ces paral-
lèles, sans en sortir de la moindre chose , 8c de
faire proprement les ombres coupées 8c adoucies A
8c que toutes ces clioses ne sont pas aisées à exé-
curer lorsqu’on n’a pas les disposidons nccessaires
pour cela , qui confistent principalement à avoir
une excellente main 8c un grand exercice ; nous
donnerons dans ce Traité , des moyens & des ma-
ximes pour y parvenir mieux qu’un autre qui n’au-
roit ni une bonne main , ni l’exercice requis.
Il n’en est pas de même de la théorie de ces
sortes de pratiques , chacun pouvant l’acquérir *
puisqu’elle ne dépend que de certaines réglés, dont
les unes sont naturelles,& les autres de convenance ^
sans lesquelles il est imposable de pouvoir dessiner
de bon goût & de se faire entendre.
Ces régies 8c ces maximes , que nous prétendons
enseigner dans ce Traité avec tout ce qui aura quel-
que rapport à ces sortes de desiseins , sont donc ab-
solument nécessaires -, car j’ai remarqué que de tous
les, écoliers de feu M. de la Bossiere le fils, qui n’en-
sçignoit que la pratique du deiïèin, ceux qui n’a«
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