DOI Heft:
No 56 (Août 1890)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16828#0015
f
L'ART POUR • TOÛ&
FNCYCLOPEDJE•££ LAEYENEUST/ilEL ET DECORA TIF
•paraissant laixs les niotS
Emile Reiber j C. Sauvageot j Ëmile Reiber
Directeur - Fondateur Directeur
1861-64 I 1865-85 j
rairie des Imprimeries réunies
Arvckna* Maison i^orel _IIH f i M11 ) M UUj lM| ( 1H i U i H [ 1U J j UTTTTTU^ '^n^J>
PARIS y^)
'-K.K Bonaparte,, lj) *VS^_^^*^**^
29e Année ^ Août 1890
BULLETIN D'AOUT 1890_ \erses, qui onl pris lin le jour où, l'État ayanl dont on voit des traces un peu partout sur la
fait l'acquisition de l'édilice, des fouilles, dirigées muraille, suivit sans doute de près celle dernière
par la Commission des Monuments historiques, transformation. C'est la seule qui présente un
mirent à nu le sol primitif : au milieu s'ouvrait parti un peu complet ; les autres ne son! que
DU XIe AU XVIe SIÈCLE <" ! U"e excavalion maçonnée qu'on reconnut pour des réfections partielles, intéressantes prises
une piscine, à laquelle aboutis-
saient deux conduits, l'un pour
La Peinture décorative en France
Plusieurs fois déjà nous avons eu occasion de parler à l'arrivée, l'autre pour la soiiie des
nos lecteurs du savant ouvrage sur la Peinture décorative eaux
an Moyen âge. dont nos confrères, MM. Gélis-Didot et '
Lafflllée, poursuivent la publication avec un talent et un Cette découverte montra d une
scrupule de recherche auxquels nous sommes heureux de façon irréfutable qu'on était en pré-
rendre hommage. La cinquième livraison vient deparaltre; ,, baptistère. L'identité de
nous en extrayons le chapitre 1res intéressant qui a trait r
aux peintures des onzième et douzième siècles, relevées ces matériaux et de Ceux des arènes
dans le temple Saint-Jean, l'église Sainl Hilaire et Notre- de la même ville permit de déter-
Dame de Poitiers. miner approximativement la date
Le temple Saint-Jean, à Poitiers, est un des de la construction, qui remonte au
monuments les plus anciens de France ; sa des- quatrième ou au cinquième siècle
tination a donné lieu à de nombreuses contro- j (fig. 1, 2, 3).
Il est probable que, dès lors, l'in-
térieur de l'édifice fut revêtu de
peintures qui disparurent par le fait j. _ Temp,e SainWean, à Poitiers. Coupe longitudinale,
de remaniements que l'édifice subit
à plusieurs reprises, et dont les derniers, datant \ séparément, mais liées moins intimement à Far-
de la fin du onzième siècle ou du commence- ehiteeture que la première.
ment du douzième, consistent dans l'adjonction Celle-ci offre, au point de vue du dessin et de
d'un vestibule ouvrant sur la partie ancienne au i la coloration, les mêmes caractères que les fres-
moyen de trois arcades. ques du narthex de l'église de Saint - Savin
La plus ancienne décoration, parmi celles 1 (Vitnne), sans pourtant qu'on puisse reconnaître
I. _ Temple Saint-.lean, à Poitiers. Coupe transversale.
•1. — Temple Saint-Jean, à Poitiers. Pla
Croquis montrant la superposition des décorations du xu° et du xm° siècle,
dans te Temple Saint-Jean, à Poitiers.
(1) La Peinture décorative en France du onzième au
seizième siècle, par MM. Gélis-Didot et Lafflllée, architectes.
.'ouvrage comprendra soixante planches in-fol. impri- dans les deux œuvres le tour de main particulier j Les peintures de Poitiers sont-elles les copies
taées en fac-similé d'aquarelle, accompagnées chacune ct, en quelque sorte, inconscient, qui apparaît moins parfaites de celles de Saint-Savin, ou en
dune leuillede texle; il parait en six livraisons. Prix de , . , , . .. , ., ? . 1 '
chaque livraison : 30 francs. Les cinq premières livraisons toujours dans les productions d un même ar- sont-elles, au contraire, le prototype ? Il est dif-
sont en vente. liste. j ficile de le dire ; mais on peut s'arrêter à cette
BULLETINS DE L'ART POU H TOUS. — N° 50
L'ART POUR • TOÛ&
FNCYCLOPEDJE•££ LAEYENEUST/ilEL ET DECORA TIF
•paraissant laixs les niotS
Emile Reiber j C. Sauvageot j Ëmile Reiber
Directeur - Fondateur Directeur
1861-64 I 1865-85 j
rairie des Imprimeries réunies
Arvckna* Maison i^orel _IIH f i M11 ) M UUj lM| ( 1H i U i H [ 1U J j UTTTTTU^ '^n^J>
PARIS y^)
'-K.K Bonaparte,, lj) *VS^_^^*^**^
29e Année ^ Août 1890
BULLETIN D'AOUT 1890_ \erses, qui onl pris lin le jour où, l'État ayanl dont on voit des traces un peu partout sur la
fait l'acquisition de l'édilice, des fouilles, dirigées muraille, suivit sans doute de près celle dernière
par la Commission des Monuments historiques, transformation. C'est la seule qui présente un
mirent à nu le sol primitif : au milieu s'ouvrait parti un peu complet ; les autres ne son! que
DU XIe AU XVIe SIÈCLE <" ! U"e excavalion maçonnée qu'on reconnut pour des réfections partielles, intéressantes prises
une piscine, à laquelle aboutis-
saient deux conduits, l'un pour
La Peinture décorative en France
Plusieurs fois déjà nous avons eu occasion de parler à l'arrivée, l'autre pour la soiiie des
nos lecteurs du savant ouvrage sur la Peinture décorative eaux
an Moyen âge. dont nos confrères, MM. Gélis-Didot et '
Lafflllée, poursuivent la publication avec un talent et un Cette découverte montra d une
scrupule de recherche auxquels nous sommes heureux de façon irréfutable qu'on était en pré-
rendre hommage. La cinquième livraison vient deparaltre; ,, baptistère. L'identité de
nous en extrayons le chapitre 1res intéressant qui a trait r
aux peintures des onzième et douzième siècles, relevées ces matériaux et de Ceux des arènes
dans le temple Saint-Jean, l'église Sainl Hilaire et Notre- de la même ville permit de déter-
Dame de Poitiers. miner approximativement la date
Le temple Saint-Jean, à Poitiers, est un des de la construction, qui remonte au
monuments les plus anciens de France ; sa des- quatrième ou au cinquième siècle
tination a donné lieu à de nombreuses contro- j (fig. 1, 2, 3).
Il est probable que, dès lors, l'in-
térieur de l'édifice fut revêtu de
peintures qui disparurent par le fait j. _ Temp,e SainWean, à Poitiers. Coupe longitudinale,
de remaniements que l'édifice subit
à plusieurs reprises, et dont les derniers, datant \ séparément, mais liées moins intimement à Far-
de la fin du onzième siècle ou du commence- ehiteeture que la première.
ment du douzième, consistent dans l'adjonction Celle-ci offre, au point de vue du dessin et de
d'un vestibule ouvrant sur la partie ancienne au i la coloration, les mêmes caractères que les fres-
moyen de trois arcades. ques du narthex de l'église de Saint - Savin
La plus ancienne décoration, parmi celles 1 (Vitnne), sans pourtant qu'on puisse reconnaître
I. _ Temple Saint-.lean, à Poitiers. Coupe transversale.
•1. — Temple Saint-Jean, à Poitiers. Pla
Croquis montrant la superposition des décorations du xu° et du xm° siècle,
dans te Temple Saint-Jean, à Poitiers.
(1) La Peinture décorative en France du onzième au
seizième siècle, par MM. Gélis-Didot et Lafflllée, architectes.
.'ouvrage comprendra soixante planches in-fol. impri- dans les deux œuvres le tour de main particulier j Les peintures de Poitiers sont-elles les copies
taées en fac-similé d'aquarelle, accompagnées chacune ct, en quelque sorte, inconscient, qui apparaît moins parfaites de celles de Saint-Savin, ou en
dune leuillede texle; il parait en six livraisons. Prix de , . , , . .. , ., ? . 1 '
chaque livraison : 30 francs. Les cinq premières livraisons toujours dans les productions d un même ar- sont-elles, au contraire, le prototype ? Il est dif-
sont en vente. liste. j ficile de le dire ; mais on peut s'arrêter à cette
BULLETINS DE L'ART POU H TOUS. — N° 50