DOI Heft:
No 1 (Janvier 1913)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24678#0016
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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
était plus considérable : im40 à l’avant et 2 mètres
environ à l’arrière. Sa longueur était de iom6o,
tandis que la première pirogue atteignait nm20.
L’épaisseur de ses parois était de 10 centimètres
en moyenne à
l’avant et d’environ
i5 centimètres à
l’arrière.
Par les soins de
M. Missoten, les
divers fragments
de cette embarca-
tion ont été expé-
diés aux Musées
rovaux du Cin-
quantenaire ( sec-
tion de la Belgique
ancienne), pour
être débarassés de
la gangue limoneu-
se qui les envelop-
pait et pour être
ensuite étudiés aus-
si complètement
que possible.
Ainsi qu’on le
remarquera sur le
plan ci-joint (fig. 2),
les broches de bois
qui traversent les
parois de l’embar-
cation ne sont pas
enlignées en ran-
gées régulières dis-
posées perpendicu-
lairement au grand
axe de la pirogue et
à une distance de
80 à 90 centimètres,
comme nous l'a-
vons constaté si
nettement à la pre-
mière pirogue
d’Austruweel.
Il est probable,
cependant, que ces broches étaient destinées —
de même que pour la première pirogue — à fixer
des pièces de bois qui consolidaient les parois de
l’embarcation et qui attachaient des banquettes.
L’avant, de même que l'arrière, était coupé
perpendiculairement au grand axe de l’embarca-
tion. Les deux extrémités de la pirogue étaient
clôturées —- comme à la première pirogue d’Aus-
truweel — au moyen de pièces de bois fixées au
corps de la barque par des broches en bois.
Ajoutons cependant que les broches en bois
étaient ici moins nombreuses et qu’elles étaient
parfois remplacées par des clous en fer, dont nous
avons retrouvé les
traces bien nettes.
Si dans l’ensem-
ble il y a une assez
grande similitude
dans le mode de
construction des
deux pirogues
d’Austruweel, nous
trouvons cependant
ici un . dispositif
fort intéressant et
tout spécial à cette
pirogue, dispositif
dont nous allons
nous occuper main-
tenant.
L’avant de la pi.
rogue, que nous
avons pu reconsti-
tuer presque com-
plètement, présen-
te, dans les deux
bordages, une série
d’entailles bien net-
tes, disposées
d'une façon très
symétrique, ainsi
que le montre la
figure 2.
Tout à fait à l’ex-
trémité, deux gran-
des entailles, K, L,
plus importantes
que les autres, se
font vis-à-vis ; elles
ont une largeur de
20 centimètres et
sont coupées en bi-
seau, ainsi que le
montre la coupe I
de la pirogue, tracée à l’emplacement de ces
entailles. Des broches de bois, dont plusieurs
étaient encore en place, fixaient une pièce de bois
dans chacune de ces entailles.
Ces pièces de bois (1 et 2 de la coupe I)
devaient se réunir, très vraisemblablement, à im4o
au-dessus du centre de gravité de la pirogue.
L’inclinaison des entailles ne permet pas de
supposer qu’elles servaient à fixer une banquette
PLAN
COUPES
FIG. 2, —DEUXIÈME PIROGUE PROTOHISTORIQUE D’AUSTRUWEEL.
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
était plus considérable : im40 à l’avant et 2 mètres
environ à l’arrière. Sa longueur était de iom6o,
tandis que la première pirogue atteignait nm20.
L’épaisseur de ses parois était de 10 centimètres
en moyenne à
l’avant et d’environ
i5 centimètres à
l’arrière.
Par les soins de
M. Missoten, les
divers fragments
de cette embarca-
tion ont été expé-
diés aux Musées
rovaux du Cin-
quantenaire ( sec-
tion de la Belgique
ancienne), pour
être débarassés de
la gangue limoneu-
se qui les envelop-
pait et pour être
ensuite étudiés aus-
si complètement
que possible.
Ainsi qu’on le
remarquera sur le
plan ci-joint (fig. 2),
les broches de bois
qui traversent les
parois de l’embar-
cation ne sont pas
enlignées en ran-
gées régulières dis-
posées perpendicu-
lairement au grand
axe de la pirogue et
à une distance de
80 à 90 centimètres,
comme nous l'a-
vons constaté si
nettement à la pre-
mière pirogue
d’Austruweel.
Il est probable,
cependant, que ces broches étaient destinées —
de même que pour la première pirogue — à fixer
des pièces de bois qui consolidaient les parois de
l’embarcation et qui attachaient des banquettes.
L’avant, de même que l'arrière, était coupé
perpendiculairement au grand axe de l’embarca-
tion. Les deux extrémités de la pirogue étaient
clôturées —- comme à la première pirogue d’Aus-
truweel — au moyen de pièces de bois fixées au
corps de la barque par des broches en bois.
Ajoutons cependant que les broches en bois
étaient ici moins nombreuses et qu’elles étaient
parfois remplacées par des clous en fer, dont nous
avons retrouvé les
traces bien nettes.
Si dans l’ensem-
ble il y a une assez
grande similitude
dans le mode de
construction des
deux pirogues
d’Austruweel, nous
trouvons cependant
ici un . dispositif
fort intéressant et
tout spécial à cette
pirogue, dispositif
dont nous allons
nous occuper main-
tenant.
L’avant de la pi.
rogue, que nous
avons pu reconsti-
tuer presque com-
plètement, présen-
te, dans les deux
bordages, une série
d’entailles bien net-
tes, disposées
d'une façon très
symétrique, ainsi
que le montre la
figure 2.
Tout à fait à l’ex-
trémité, deux gran-
des entailles, K, L,
plus importantes
que les autres, se
font vis-à-vis ; elles
ont une largeur de
20 centimètres et
sont coupées en bi-
seau, ainsi que le
montre la coupe I
de la pirogue, tracée à l’emplacement de ces
entailles. Des broches de bois, dont plusieurs
étaient encore en place, fixaient une pièce de bois
dans chacune de ces entailles.
Ces pièces de bois (1 et 2 de la coupe I)
devaient se réunir, très vraisemblablement, à im4o
au-dessus du centre de gravité de la pirogue.
L’inclinaison des entailles ne permet pas de
supposer qu’elles servaient à fixer une banquette
PLAN
COUPES
FIG. 2, —DEUXIÈME PIROGUE PROTOHISTORIQUE D’AUSTRUWEEL.