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La chronique des arts et de la curiosité — 1873

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Nr. 23 (7 juin)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26616#0230
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1873. — N° a3

B T1 RF AUX, ?. RUF LAFFITTE.

7 juin.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITE

SUPPLEMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

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O

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN.

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Le: abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuiumenii^Qjj.t
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

___-Qi.-

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PARIS ET DEPARTEMENTS
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AVIS AUX ABONNÉS

A partir de ce numéro, et jusqu’à la
reprise de la saison des ventes, la
CHRONIQUE DES ARTS ET DE LA
CURIOSITÉ ne paraîtra que le 10 et
le 20 de chaque mois.

La GAZETTE DES BEAUX-ARTS,

continuant de son côté à être publiée
le lel de chaque mois, les abonnés
seront tenus, sans interruption, au
courant des faits les plus intéres-
sants qui se produisent dans le monde
des arts et de la curiosité.

LA QUESTION DES MUSÉES

DE

BOULOGNE-SUR-MER 1

Le musée de Boulogne, qui est municipal,
fut constitue en 1837 par un arrêté du maire
approuvé par le préfet, à qui fut dévolu le
droit d’en nommer à vie les administrateurs.
Ceux-ci se dévouèrent à l’œuvre qu'ils avaient
entreprise, chacun dans sa section particulière,
employant leurs soins, leur temps et même
leur argent à enrichir les collections. Les

1. Brochure in-8» de 23 pages. Imprimerie de C. Aigre,
Boulogne, 1873.

choses allèrent ainsi jusqu’en 1872, où le con-
seil municipal de Boulogne s’aperçut que la
ville supportait les dépenses d’un musée sur
les administrateurs duquel la municipalité
était sans action, et qu’elle avait eu à solder
des travaux qu’elle n’avait point commandés.

Alors le maire voulut réorganiser l’adminis-
tration du musée, et convoqua les membres
encore vivants à une réunion qu’il devait pré-
sider ; mais il le fit en leur donnant le titre
de « membres de la commission du musée »
et non celui d’« administrateurs ». Ceux-ci
entamèrent alors une correspondance aigre-
douce avec le maire, dans laquelle ils se refu-
sent à assister à aucune réunion tant qu’on
n’aura pas délini leur rôle. De guerre lasse, le
maire les a révoqués, mais ils persistent à
conserver leurs fonctions ainsi que les regis-
tres de leurs délibérations tant qu’un arrêté
préfectoral n’aura pas annulé celui qui les a
nommés en 1837.

La question en est là.

Les administrateurs en titre du musée de
Boulogne nous semblent dans leur droit en
tant qu’il s’agit de leur titre même ; mais
l’administration municipale n’est point dans
son tort en réclamant le droit de regard sur
un musée dont elle fait les frais, et en même
temps le droit de nomination des administra-
teurs. — On ne voit pas, en effet, pourquoi les
préfets nomment, à Boulogne comme ailleurs,
à ces sortes de fonctions.

Il doit y avoir quelque question de personne
en jeii dans tout ceci, ou bien une affaire mal
engagée, car, à distance, il semble facile de
concilier l’intérêt municipal avec les droits
acquis des anciens administrateurs du musée.
 
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