DOI issue:
Nr. 40 (20 décembre)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.26618#0325
N° 40 — 1879.
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
20 décembre
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT L£ SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an ........ 12 fr. | Six mois. ..„ 8 E
MM. les abonnés de la Gazette dont
Vabonnement vient d’expirer, sont priés
de le renouveler le 'plus tôt possible, pour
éviter tout retard dans la réception de la
livraison de janvier.
Voir, à la dernière page, les conditions
relatives aux primes offertes à MM. les
abonnés de 1880.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Exposition-des œuvres de M. Verescha-
gin est ouverte au Cercle de la rue Volney.
Nous en rendrons compte.
La Préfecture de la Seine rappelle à MM. les
compositeurs de musique qui désirent
prendre part au concours ouvert par la Ville
de Paris en 1879, pour l’exécution d’une sym-
phonie avec soli et chœurs, que les manuscrits
devront être déposés au bureau des Beaux-
Arts, au Pavillon de Flore (palais des Tuile-
ries), le 31 décembre 1879, à 4 heures du soir
au plus tard. Il en sera délivré récépissé.
La partition devra être complètement ins-
trumentée et une réduction pour le piano sera
placée au bas des pages de la partition à grand
orchestre.
Chacun des manuscrits devra porter une épi-
graphe reproduite sur une enveloppe fermée
qui contiendra le nom et l’adresse du compo-
siteur et qui ne sera ouverte qu’après le juge-
ment.
Le jury nommé pour faire le choix du poëme
destiné au concours dressent (3e concours
triennal) vient de terminer ses travaux : l’ou-
vrage couronné a pour auteur M. Edouard Mon-
tagne et pour titre : les Pantins, opéra-comique
en un acte et deux tableaux.
Cet ouvrage est mis à la disposition des
compositeurs, au bureau des théâtres, 3, rue
de Valois, au Palais-Royal.
Le concours sera clos le 31 octobre 1880.
L’administration rappelle aux compositeurs
qu’ils peuvent prendre part à ce concours avec
un poëme de leur choix.
La Société Arti et Amicitiæ d’Amsterdam
se propose d’ouvrir une expositionn rétros-
pective d’objets d’art en or et en argent, au
commencement du mois d’avril 1880.
La Société des Aquarellistes français a
ouvert lundi dernier l’exposition de peintures
à l’huile que nous annoncions dernièrement.
Sans contester à des artistes le droit de dispo-
ser comme ils l’entendent de leurs œuvres et
d’un local loué par eux, on peut regretter que
cette Société d’Aquarellistes, si bien accueillie
de la presse et du public, lors de son installa-
tion l’an dernier, ait sitôt dérogé au pro-
gramme restreint qui faisait sa raison d’être
et lui constituait le bénéfice d’une création
nouvelle, originale et utile.
Les œuvres de peinture à l’huile exposées
par MM. Leloir, Lambert, Français, Heilbuth,
Worms, Détaillé, Jacquet, Gustave Doré,
Vibert et Mlle Lemaire, sont en elles-mêmes
fort intéressantes, mais elles ne nous appren-
nent rien que nous ne sachions au sujet du
talent de ces peintres, et nous pensons que
l’exposition solennelle du Salon leur eût été
plus favorable. Déjà l’on trouvait, à l’origine
de la Société des Aquarellistes, qu’il eût été
plus digne d’elle et de Fart, qu’elle prétendait
en quelque sorte monopoliser, de laisser la
porte ouverte à tous les artistes français dont
le talent d’aquarelliste serait reconnu ; le
concours de toutes les forces nationales dans
cette branche de la peinture eût justifié, en
la rehaussant, l’enseigne de la Société. On a
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
20 décembre
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
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PARAISSANT L£ SAMEDI MATIN
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éviter tout retard dans la réception de la
livraison de janvier.
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abonnés de 1880.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Exposition-des œuvres de M. Verescha-
gin est ouverte au Cercle de la rue Volney.
Nous en rendrons compte.
La Préfecture de la Seine rappelle à MM. les
compositeurs de musique qui désirent
prendre part au concours ouvert par la Ville
de Paris en 1879, pour l’exécution d’une sym-
phonie avec soli et chœurs, que les manuscrits
devront être déposés au bureau des Beaux-
Arts, au Pavillon de Flore (palais des Tuile-
ries), le 31 décembre 1879, à 4 heures du soir
au plus tard. Il en sera délivré récépissé.
La partition devra être complètement ins-
trumentée et une réduction pour le piano sera
placée au bas des pages de la partition à grand
orchestre.
Chacun des manuscrits devra porter une épi-
graphe reproduite sur une enveloppe fermée
qui contiendra le nom et l’adresse du compo-
siteur et qui ne sera ouverte qu’après le juge-
ment.
Le jury nommé pour faire le choix du poëme
destiné au concours dressent (3e concours
triennal) vient de terminer ses travaux : l’ou-
vrage couronné a pour auteur M. Edouard Mon-
tagne et pour titre : les Pantins, opéra-comique
en un acte et deux tableaux.
Cet ouvrage est mis à la disposition des
compositeurs, au bureau des théâtres, 3, rue
de Valois, au Palais-Royal.
Le concours sera clos le 31 octobre 1880.
L’administration rappelle aux compositeurs
qu’ils peuvent prendre part à ce concours avec
un poëme de leur choix.
La Société Arti et Amicitiæ d’Amsterdam
se propose d’ouvrir une expositionn rétros-
pective d’objets d’art en or et en argent, au
commencement du mois d’avril 1880.
La Société des Aquarellistes français a
ouvert lundi dernier l’exposition de peintures
à l’huile que nous annoncions dernièrement.
Sans contester à des artistes le droit de dispo-
ser comme ils l’entendent de leurs œuvres et
d’un local loué par eux, on peut regretter que
cette Société d’Aquarellistes, si bien accueillie
de la presse et du public, lors de son installa-
tion l’an dernier, ait sitôt dérogé au pro-
gramme restreint qui faisait sa raison d’être
et lui constituait le bénéfice d’une création
nouvelle, originale et utile.
Les œuvres de peinture à l’huile exposées
par MM. Leloir, Lambert, Français, Heilbuth,
Worms, Détaillé, Jacquet, Gustave Doré,
Vibert et Mlle Lemaire, sont en elles-mêmes
fort intéressantes, mais elles ne nous appren-
nent rien que nous ne sachions au sujet du
talent de ces peintres, et nous pensons que
l’exposition solennelle du Salon leur eût été
plus favorable. Déjà l’on trouvait, à l’origine
de la Société des Aquarellistes, qu’il eût été
plus digne d’elle et de Fart, qu’elle prétendait
en quelque sorte monopoliser, de laisser la
porte ouverte à tous les artistes français dont
le talent d’aquarelliste serait reconnu ; le
concours de toutes les forces nationales dans
cette branche de la peinture eût justifié, en
la rehaussant, l’enseigne de la Société. On a