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La chronique des arts et de la curiosité — 1880

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Nr. 3 (17 janvier)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26611#0025
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N° 3 - H 80.

SUREAUX, 8, RUE FAVART

17 janvier.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA GURIOSIT^.tC1; ; /

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES B^^A^-ARTS

il"*. v V<> / c orT

PARAISSANT Li SAMEDI MATIN

Les abonnés à une

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année entière de la Gazette des Beaux-Arts 'btjïofptyit.gt^iiïgehtiljf
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

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PARIS ET DEPARTEMENTS:

12 fr. I Six mois.

LE RÈGLEMENT DU SALON
ET SES RÉCENTES MODIFICATIONS

A voir la vivacité extrême des critiques que
le Rapport de M. Turquet au Ministre de Tins-’
truction publique sur le règlement du Salon a
soulevées dans la presse, on serait en droit de
se demander si M. le sous-secrétaire d'Etat aux
Beaux-Arts ne joue pas de malheur avec ses
manifestes, et s’il n’éprouve pas un besoin sou-
vent intempestif de prendre des attitudes solen-
nelles et presque ministérielles à propos de
choses qui sont d’ordre intérieur et, je dirais
volontiers, de police administrative.

C’est le cas, précisément, du document que
nous avons publié dans la précédente Chroni-
que, en soulignant les passages qui apportaient
une modification au règlement de l’année pas-
sée. Sauf la première médaille supplémentaire
donnée à l’architecture et l’admission des
grands ensembles de peinture et de sculpture,
le reste aurait beaucoup gagné à être tenté
sans bruit, en laissant au public la surprise
des modifications de classement et d'arrange-
ment qui sont indiquées dans le Rapport.

Ceci dit, nous croyons que, dans son atta-
que, la presse a manqué un peu de sang-froid
et qu’elle s’est trop hâtée de porter un juge-
ment sur les futurs résultats de l’initiative de
M. le directeur des Beaux-Arts. 11 nous sem-
ble absolument équitable d’attendre les faits
pour les apprécier et de donner crédit à l’Ad-
ministration jusqu'à l’ouverture du Salon.

11 est certain que les modifications propo-
sées sont inspirées par un très-loyal désir de
servir tout au moins la cause du grand public
et d’augmenter l’intérêt «,u’il porte à nos ex-
positions annuelles, et que ces modifications
no sont pas propres à diminuer la tâche, déjà
bien lourde, de l’Administration et surtout du
service chargé du Salon au palais des Champs-

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1 y il ! ou oufimoT ou.i ut:

i-.oqzll'l ob ounoÜR'ijêuj'. âlâb

Elysées. Ce que l’oto Yiqihetoaybr finite * .if cpt
égard, un caractèjréfdC désintiéréssiéjiJent qWjdq
est bon deifaire^reesorliri:.; eol» notai mb i.'.I
De plop, nouscpeasomsi jqueufeeiîtains, jHointeq
dos changements en question paraîtront, fllOfléfi!
etidéjàuhfenoaqnçoffivodot imuoq ou riuj, <>.(
-ilfeHenesh parijexempledilMée-ijde ûgrou'pétv
ensemble tous les pein.k'tejatMngej!s ; toll.& est)
encore lu : création ide'saUes'osp.éôifalesi ! et,, dlan
appendice au, éatalo.g(ie. [)aur jlesl ouvrages, dér-,
coratifsi ou i, exéqutés iieob yué;a■ ÂVtf u,,éÜifiÇÇj
public, v ,m t •:).,] B'iobèozo'u tlii JUi jTnoiiôtx)
En résumé,de bin i fci JéB agaféc,'y$u ii.siesf ,&it
autour de cette juffiairefi pmuvé! deuS)ixdlés,éfifn
d’abord, qu’en fait: id’ojfganimation; defe ^xposir, .
lions de peinture’,laiplub i|es1 diiréqteiUj?a-«biiilT;i
gent, plus la queatiOûois’simbroUÜletj:cg&rpfi
qu’on tend de plus empltoft perdre du vue
logique des choses qui efet jlexpUiiiti.Qll[,S'Myj
restreinte et espacée, au meiris ipQtt ,celle qjvjf.,
portera l’estampille de l’EtaLsd ejigRitq .dRiev
l’intrusion chaque jour croissant®bctenteilpfutni
tique dans le service des BeauxSArîBjfesLlqÿljifs
dangereux contre-sens. Jojdo

Louis GM&e?

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CONCOURS ET EXPOSITIONS t

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erudl à

EXPOSITION UNIVERSELLE INTERNATIONALISE'
DE MELBOURNE ‘jL

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Extrait ilu règlement

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Les artistes qui désirent exposer pourront
adresser, avant le 13 février prochain, une de-
mande séparée pour chaque ouvrage, directe-
ment à M. le sous-secrétaire d’Etat deS Beaux-
Arts, rue de Valois, 3.

Les artistes qui ont exposé à Sidney, et
dont les œuvres n’ont pas été vendues, de-
 
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