ET DE LA CURIOSITÉ
1:15
Le comité s'est réuni à l'Hôtel-de-Ville pour
arrêter les mesures à prendre en vue d'orga-
niser une exposition des œuvres du maître,
exposition qui sera ouverte du 1er mai au 20
juin inclusivement.
Il a été décidé que les membres de ce comité
feraient des démarches personnelles auprès
des amateurs pour obtenir les œuvres les plus
remarquables de Millet.
Le monument supportera un buste de Mil-
let, dont l'exécution est confiée à M. Chapu ;
il sera érigé à Cherbourg. En outre, comme
il convient de rendre à Millet un hommage
véritablement national, le comité a décidé
que des plaques commémoratives seraient
place'es, à Granville et à Marlotte, sur les
maisons où vécut le grand artiste.
NOUVELLES
Le ministre de l'instruction publique a
acquis pour le musée du Louvre des peintures
importantes du graveur Ferdinand Gaillard.
Ce sont le Portrait de Mgr de Ségur et le
Portrait de dame âgée, ainsi qu'une suile
des plus beaux dessins de l'artiste.
Par arrêté du ministre de l'instruc-
tion publique et des beaux-arts, en date du
85 mars 1887, ont été nommés membres du
jury des beaux-arts à l'Exposition universelle :
M. Benjamin Constant (Jean-Joseph). artiste
peintre, en remplament de M. Gustave Guil-
laumet (classes 1 et 2), et M. Sirouy (Achille),
artiste lithographe, en remplacement de
M. Gaillard (classe 5).
Par de'cret, le ministre de l'instruction
publique est autorisé à accepter, pour le
musée du Louvre, deux bronzes antiques, un
bronze du xvii® siècle et trois fragments de
bas-reliefs assyriens, légués à cet établisse-
ment par M. Charles-Adrien His de Butenval.
Le ministre de l'instruction publique est
également autorisé à accepter, pour le musée
de la Manufacture nationale des Gobelins, deux
tapisseries flamandes léguées à cet établisse-
ment par la même personne.
Le ministre de l'instruction publique
vient de classer les monuments ci-après de
la Ville de Paris parmi les monuments histo-
riques :
L'église Saint-Nicolas-des-Champs; l'église
de la Visitation (aujourd'hui temple proles-
tant; ; l'église Saint-Paul-Saint-Louis ; l'église
Saint-Nicolas-du-Chardonnet ; la chapelle de
la Sorbonne ; les restes du collège des Ber-
nardins, dans la caserne des sapeurs-pom-
piers; le pont Marie.
Plusieurs maisons du vieux Paris vont
être prochainement dotées des inscriptions
suivantes :
Rue de l'Hirondelle, sur l'une des arcades
de la place Saint-Michel :
« Ambroise Paré, illustre chirurgien, est
mort le 20 décembre 1590, rue de l'Hirondelle,
dans la maison démolie lors de la création de
la place Saint-Michel. »
108, lue du Bac :
« Laplace, mathématicien et astronome, né
le 23 mars 17M), est mort dans cette maison
le 5 mars 1827. »
51, rue de Charonne :
« Vaucanson, mécanicien, membre de l'A-
cadémie des sciences, né à Grenoble, le. SJi
février 1709, est mort dans cette maison, le 21
novembre 1783. »
D'autres inscriptions sont en ce moment à
l'étude : celles notamment de Paul Delaroche,
Horace Vernet, Montesquieu (rue Saint-Do-
minique), Lamartine (avenue Henri-Martin),
Cherubini et Victor Massé.
Nos lecteurs connaissent déjà le legs
de quatre tableaux de Louis David, que le pe-
tit-fils du grand peintre, M. Jules David-
Cliassagnolle, vient de faire par testament, au
Musée de Bruxelles. Nous sommes heureux
d'apprendre que le Musée de Versailles n'a
pas été oublié dans ce testament. M. Jules
David lui a légué sept ouvrages de l'auteur de
la Mort de Marat :
1° Un dessin à la plume représentant Ma-
rat mort ;
2° Un dessin d'après nature représentant
l'impératrice Joséphine ;
3" Cinq aquarelles de costumes républi-
cains.
Le plâtre original de la grande statue
de Vergniaud, par Cartellier, qui se trouvait
depuis une quinzaine d'années dans les maga-
sins du Musée de Versailles, vient d'être pla-
cée au bout de la galerie 81 de ce musée
rez-de-chaussée de l'aile du ' iidi). Il existe
des moulages à Bordeaux et i Limoges, mais
le bronze ou le marbre n'ont jamais été exé-
cutés. L'orateur girondin est représenté les
pieds nus, drapés dans une 1û ge antique. Ce
plâtre a été signalé par Emerio David et par
Quatremère de Quincy ; il avait figuré au Pa-
lais du Sénat jusqu'à la Restauration.
.*** Nous apprenons que le conseil muni-
cipal de Bordeaux vient de voter l'acquisition
d'un vaste local, qu'on répare actuellement,
pour y installer une Ecole de l'enseignement
du dessin qui sera une véritable Ecole des
Beaux-Arts.
Documents officiels
Le ministre de l'instruction publique et des
beaux-arts,
Vu l'arrêté du 'Il janvier 18S7 constituant le
jury d'admission à l'Exposition nationale 'les
beaux-arts de 1889, par application de l'article 15
du règlement du 28 juillet 1882, relatif à la consti-
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Le comité s'est réuni à l'Hôtel-de-Ville pour
arrêter les mesures à prendre en vue d'orga-
niser une exposition des œuvres du maître,
exposition qui sera ouverte du 1er mai au 20
juin inclusivement.
Il a été décidé que les membres de ce comité
feraient des démarches personnelles auprès
des amateurs pour obtenir les œuvres les plus
remarquables de Millet.
Le monument supportera un buste de Mil-
let, dont l'exécution est confiée à M. Chapu ;
il sera érigé à Cherbourg. En outre, comme
il convient de rendre à Millet un hommage
véritablement national, le comité a décidé
que des plaques commémoratives seraient
place'es, à Granville et à Marlotte, sur les
maisons où vécut le grand artiste.
NOUVELLES
Le ministre de l'instruction publique a
acquis pour le musée du Louvre des peintures
importantes du graveur Ferdinand Gaillard.
Ce sont le Portrait de Mgr de Ségur et le
Portrait de dame âgée, ainsi qu'une suile
des plus beaux dessins de l'artiste.
Par arrêté du ministre de l'instruc-
tion publique et des beaux-arts, en date du
85 mars 1887, ont été nommés membres du
jury des beaux-arts à l'Exposition universelle :
M. Benjamin Constant (Jean-Joseph). artiste
peintre, en remplament de M. Gustave Guil-
laumet (classes 1 et 2), et M. Sirouy (Achille),
artiste lithographe, en remplacement de
M. Gaillard (classe 5).
Par de'cret, le ministre de l'instruction
publique est autorisé à accepter, pour le
musée du Louvre, deux bronzes antiques, un
bronze du xvii® siècle et trois fragments de
bas-reliefs assyriens, légués à cet établisse-
ment par M. Charles-Adrien His de Butenval.
Le ministre de l'instruction publique est
également autorisé à accepter, pour le musée
de la Manufacture nationale des Gobelins, deux
tapisseries flamandes léguées à cet établisse-
ment par la même personne.
Le ministre de l'instruction publique
vient de classer les monuments ci-après de
la Ville de Paris parmi les monuments histo-
riques :
L'église Saint-Nicolas-des-Champs; l'église
de la Visitation (aujourd'hui temple proles-
tant; ; l'église Saint-Paul-Saint-Louis ; l'église
Saint-Nicolas-du-Chardonnet ; la chapelle de
la Sorbonne ; les restes du collège des Ber-
nardins, dans la caserne des sapeurs-pom-
piers; le pont Marie.
Plusieurs maisons du vieux Paris vont
être prochainement dotées des inscriptions
suivantes :
Rue de l'Hirondelle, sur l'une des arcades
de la place Saint-Michel :
« Ambroise Paré, illustre chirurgien, est
mort le 20 décembre 1590, rue de l'Hirondelle,
dans la maison démolie lors de la création de
la place Saint-Michel. »
108, lue du Bac :
« Laplace, mathématicien et astronome, né
le 23 mars 17M), est mort dans cette maison
le 5 mars 1827. »
51, rue de Charonne :
« Vaucanson, mécanicien, membre de l'A-
cadémie des sciences, né à Grenoble, le. SJi
février 1709, est mort dans cette maison, le 21
novembre 1783. »
D'autres inscriptions sont en ce moment à
l'étude : celles notamment de Paul Delaroche,
Horace Vernet, Montesquieu (rue Saint-Do-
minique), Lamartine (avenue Henri-Martin),
Cherubini et Victor Massé.
Nos lecteurs connaissent déjà le legs
de quatre tableaux de Louis David, que le pe-
tit-fils du grand peintre, M. Jules David-
Cliassagnolle, vient de faire par testament, au
Musée de Bruxelles. Nous sommes heureux
d'apprendre que le Musée de Versailles n'a
pas été oublié dans ce testament. M. Jules
David lui a légué sept ouvrages de l'auteur de
la Mort de Marat :
1° Un dessin à la plume représentant Ma-
rat mort ;
2° Un dessin d'après nature représentant
l'impératrice Joséphine ;
3" Cinq aquarelles de costumes républi-
cains.
Le plâtre original de la grande statue
de Vergniaud, par Cartellier, qui se trouvait
depuis une quinzaine d'années dans les maga-
sins du Musée de Versailles, vient d'être pla-
cée au bout de la galerie 81 de ce musée
rez-de-chaussée de l'aile du ' iidi). Il existe
des moulages à Bordeaux et i Limoges, mais
le bronze ou le marbre n'ont jamais été exé-
cutés. L'orateur girondin est représenté les
pieds nus, drapés dans une 1û ge antique. Ce
plâtre a été signalé par Emerio David et par
Quatremère de Quincy ; il avait figuré au Pa-
lais du Sénat jusqu'à la Restauration.
.*** Nous apprenons que le conseil muni-
cipal de Bordeaux vient de voter l'acquisition
d'un vaste local, qu'on répare actuellement,
pour y installer une Ecole de l'enseignement
du dessin qui sera une véritable Ecole des
Beaux-Arts.
Documents officiels
Le ministre de l'instruction publique et des
beaux-arts,
Vu l'arrêté du 'Il janvier 18S7 constituant le
jury d'admission à l'Exposition nationale 'les
beaux-arts de 1889, par application de l'article 15
du règlement du 28 juillet 1882, relatif à la consti-