ET DE LA CURIOSITE 163
Le Pont de Saint-Bénezet, à Avignon, ta-
bleau par M. C. Dufour ;
Un chemin au Mesnil, tableau par M. Ju-
lien Dupré ;
En province, pastel par M. Le'andre ;
Plein midi [Auvergne), tableau de M. Ga-
gliardini ;
Le Port de Menton {Alpes-Maritimes), ta-
bleau par Lansyer;
Verdun, le soir, tableau par M. Petitjean ;
Les Dois en novembre, pastel par M. Pûin-
telin ;
OEufs sur le plat, tableau par M. Joseph
Bail ;
A l'asile de nuit, tableau par M. J.Geoffroy ;
L'Aïeule, tableau par M. V. Marec ;
L'Automne, vue sur le Raffond-sur-Lofoden
Norwége), par M. Normann ;
Saint-Georges, statuette bronze [épreuve),
par M. Fre'miet ;
Le Sommeil de l'enfant Jésus, groupe
marbre par J. Gardet;
La Prairie et le ruisseau, groupe plâtre,
par M. R. Larche.
Ces œuvres figurent toutes au Salon des
Champs-EIyse'es. La commission s'est rendue
dernièrement au Salon du Champ-de-Mars et
a commencé à faire un choix qui ne peut être
définitif qu'après approbation du ministre des
beaux-arts. M. Bourgeois accompagnant le
président de la République dans son voyage à
Toulouse, les nouvelles acquisitions ne seront
pas connues avant une dizaine de jours.
NOUVELLES
Le Salon des Champs-Elysées sera
fermé dimanche et lundi prochain pour le
vote des récompenses.
M. Antonin Proust a lu son rapport
relatif à la reconstruction de la salle des
séances de la Chambre.
Le rapporteur conclut à la nécessité, vu
l'insuffisance de la salle actuelle, de l'édifi-
cation d'une salle nouvelle, soit sur l'empla-
cement de la cour d'honneur de la place de
Bourgogne, soit sur l'emplacement du jardin
intérieur du palais.
II évalue la dépense à 2 millions, tant pour
les travaux de construction de la nouvelle
salle, que pour les travaux d'aménagement
des bureaux actuels du Palais-Bourbon.
M. Proust propose qu'un concours soit
onvert entre tous les artistes français pour le
plan de la nouvelle salle.
Une prime de h.000 fr. serait attribuée aux
trois premiers artistes désignés par le jury.
Une prime de 12.000 francs serait donnée à
l'artiste dont le plan serait choisi définitive-
ment ; mais la construction resterait réservée
et pourrait être confiée à un autre architecte.
Dans la même séance, la Commission a re-
jeté le projet de _MM. Reinach et Mir qui
consiste à construire un palais destiné à re-
cevoir le Sénat et la Chambre des députés,
entre le pavillon de Marsan et le pavillon de
Flore, sur l'emplacement de l'ancien Palais
des Tuileries.
Les peintres Hans von Bartels de Mu-
nich, Max Frilz de Dresde, Hans ïïermann
de Berlin, Arthur Kampf de Dusseldorf et
Franz Skarbina de Berlin, out formé une
Société dite : « Association des aquarellistes
allemands », qui a pour but de faire des ex-
positions d'aquarelles dans les principales
villes d'Allemagne.
Les 163 momies et les 75 papyrus dé-
converls en février dernier à Deïr-el-Bahari,
viennent d'arriver par la voie fluviale au
Musée de Ghizeh. La précieuse collection n'a
pas trop souffert du transfert, malgré les in-
convénients d'un séjour prolongé dans l'hu-
midité. Les momies appartiennent surtout à
la vingt et unième dynastie et, bien que por-
tant toutes ou presque toutes le titre de :
« Prêtres d'Amon » recouvrent, à ce que l'on
croit, les restes de généraux, gouverneurs et
autres grands dignitaires investis accessoire-
ment de ce titre. Il faudra du temps pour dé-
rouler les papyrus et se rendre compte de re
nature exacte des momies, surtout étant
donné que les enveloppes successives de celles-
ci portent des noms différents et que les ins-
criptions ordinairement placées sur l'enve-
loppe en terre ont, dans la plupart des cas,
été systématiquement effacées.
--M»«SSW«»--
Le Prix de Paris et les deux Salons
Au cours de l'examen du budget des beaux-
arts, la commission du budget a pris une
décision intéressante. On sait que chaque
année, à l'issue du Salon annuel, le conseil
supérieur des beaux-arts est appelé, sous la
présidence du ministre, à décerner un cer-
tain nombre d'encouragements sous forme
de prix du Salon et de bourses de voyage. Le
prix du Salon a été institué en 1877, sur la
proposition de M. le marquis de Chennevières,
directeur des beaux-arts. Il devait tout
d'abord être attribué à un exposant peintre.
Deux ans plus tard, les exposants de la
section de sculpture furent admis à concourir
pour le prix du Salon et, depuis ce moment,
ce prix a été attribué, soit à un exposant
peintre, soit à un exposant sculpteur, selon
le mérite reconnu.
Lorsqu'en 1880 l'organisation du Salon an-
nuel fut confiée aux intéressés, représentés
par la Société des artistes français, l'Etat
continua à décerner, après la fermeture du
Salon, ses encouragements dans les condi-
tions où il le faisait antérieurement, c'est-à-
dire par les soins du conseil supérieur des
beaux-arts, présidé par le ministre.
L'année dernière, une scission s'étant pro-
duite entre les membres de la Société des
artistes français, il y eut en réalité deux sa-
lons, celui du palais de l'Industrie, celui du
palais des beaux-arts au Champ-de-Mars, et
dans la réunion du conseil supérieur des
beaux-arts, M. Antonin Proust demanda que,
pour rester dans l'esprit de l'institution des
encouragements que l'on avait à attrbuer, et
en même temps pour ne point se départir de
Le Pont de Saint-Bénezet, à Avignon, ta-
bleau par M. C. Dufour ;
Un chemin au Mesnil, tableau par M. Ju-
lien Dupré ;
En province, pastel par M. Le'andre ;
Plein midi [Auvergne), tableau de M. Ga-
gliardini ;
Le Port de Menton {Alpes-Maritimes), ta-
bleau par Lansyer;
Verdun, le soir, tableau par M. Petitjean ;
Les Dois en novembre, pastel par M. Pûin-
telin ;
OEufs sur le plat, tableau par M. Joseph
Bail ;
A l'asile de nuit, tableau par M. J.Geoffroy ;
L'Aïeule, tableau par M. V. Marec ;
L'Automne, vue sur le Raffond-sur-Lofoden
Norwége), par M. Normann ;
Saint-Georges, statuette bronze [épreuve),
par M. Fre'miet ;
Le Sommeil de l'enfant Jésus, groupe
marbre par J. Gardet;
La Prairie et le ruisseau, groupe plâtre,
par M. R. Larche.
Ces œuvres figurent toutes au Salon des
Champs-EIyse'es. La commission s'est rendue
dernièrement au Salon du Champ-de-Mars et
a commencé à faire un choix qui ne peut être
définitif qu'après approbation du ministre des
beaux-arts. M. Bourgeois accompagnant le
président de la République dans son voyage à
Toulouse, les nouvelles acquisitions ne seront
pas connues avant une dizaine de jours.
NOUVELLES
Le Salon des Champs-Elysées sera
fermé dimanche et lundi prochain pour le
vote des récompenses.
M. Antonin Proust a lu son rapport
relatif à la reconstruction de la salle des
séances de la Chambre.
Le rapporteur conclut à la nécessité, vu
l'insuffisance de la salle actuelle, de l'édifi-
cation d'une salle nouvelle, soit sur l'empla-
cement de la cour d'honneur de la place de
Bourgogne, soit sur l'emplacement du jardin
intérieur du palais.
II évalue la dépense à 2 millions, tant pour
les travaux de construction de la nouvelle
salle, que pour les travaux d'aménagement
des bureaux actuels du Palais-Bourbon.
M. Proust propose qu'un concours soit
onvert entre tous les artistes français pour le
plan de la nouvelle salle.
Une prime de h.000 fr. serait attribuée aux
trois premiers artistes désignés par le jury.
Une prime de 12.000 francs serait donnée à
l'artiste dont le plan serait choisi définitive-
ment ; mais la construction resterait réservée
et pourrait être confiée à un autre architecte.
Dans la même séance, la Commission a re-
jeté le projet de _MM. Reinach et Mir qui
consiste à construire un palais destiné à re-
cevoir le Sénat et la Chambre des députés,
entre le pavillon de Marsan et le pavillon de
Flore, sur l'emplacement de l'ancien Palais
des Tuileries.
Les peintres Hans von Bartels de Mu-
nich, Max Frilz de Dresde, Hans ïïermann
de Berlin, Arthur Kampf de Dusseldorf et
Franz Skarbina de Berlin, out formé une
Société dite : « Association des aquarellistes
allemands », qui a pour but de faire des ex-
positions d'aquarelles dans les principales
villes d'Allemagne.
Les 163 momies et les 75 papyrus dé-
converls en février dernier à Deïr-el-Bahari,
viennent d'arriver par la voie fluviale au
Musée de Ghizeh. La précieuse collection n'a
pas trop souffert du transfert, malgré les in-
convénients d'un séjour prolongé dans l'hu-
midité. Les momies appartiennent surtout à
la vingt et unième dynastie et, bien que por-
tant toutes ou presque toutes le titre de :
« Prêtres d'Amon » recouvrent, à ce que l'on
croit, les restes de généraux, gouverneurs et
autres grands dignitaires investis accessoire-
ment de ce titre. Il faudra du temps pour dé-
rouler les papyrus et se rendre compte de re
nature exacte des momies, surtout étant
donné que les enveloppes successives de celles-
ci portent des noms différents et que les ins-
criptions ordinairement placées sur l'enve-
loppe en terre ont, dans la plupart des cas,
été systématiquement effacées.
--M»«SSW«»--
Le Prix de Paris et les deux Salons
Au cours de l'examen du budget des beaux-
arts, la commission du budget a pris une
décision intéressante. On sait que chaque
année, à l'issue du Salon annuel, le conseil
supérieur des beaux-arts est appelé, sous la
présidence du ministre, à décerner un cer-
tain nombre d'encouragements sous forme
de prix du Salon et de bourses de voyage. Le
prix du Salon a été institué en 1877, sur la
proposition de M. le marquis de Chennevières,
directeur des beaux-arts. Il devait tout
d'abord être attribué à un exposant peintre.
Deux ans plus tard, les exposants de la
section de sculpture furent admis à concourir
pour le prix du Salon et, depuis ce moment,
ce prix a été attribué, soit à un exposant
peintre, soit à un exposant sculpteur, selon
le mérite reconnu.
Lorsqu'en 1880 l'organisation du Salon an-
nuel fut confiée aux intéressés, représentés
par la Société des artistes français, l'Etat
continua à décerner, après la fermeture du
Salon, ses encouragements dans les condi-
tions où il le faisait antérieurement, c'est-à-
dire par les soins du conseil supérieur des
beaux-arts, présidé par le ministre.
L'année dernière, une scission s'étant pro-
duite entre les membres de la Société des
artistes français, il y eut en réalité deux sa-
lons, celui du palais de l'Industrie, celui du
palais des beaux-arts au Champ-de-Mars, et
dans la réunion du conseil supérieur des
beaux-arts, M. Antonin Proust demanda que,
pour rester dans l'esprit de l'institution des
encouragements que l'on avait à attrbuer, et
en même temps pour ne point se départir de