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COURONNE DE LUMIÈRE A AÏX (PI. 1-XII). il
annoncent une sorte d'espièglerie élégante que Callot n'eût pas dédaignée, et que bien des ama-
teurs n'auraient jamais été chercher dans un carlovingien. Si peu que ce soit, ce sera
donc du moins une reproduction curieuse, et qui d'ailleurs déchargera ma conscience pour
les inductions fâcheuses auxquelles paraîtraient prêter d'autres emprunts que je fais à cette
époque. Car c'est dans l'évangéliaire du même empereur (Bibtioth. nationale,
n° 323) qu'ont été copiées les lampes désignées ici par les lettres A, B, C, D, E, F, G, K,
L, M* ; et les figures H, I, N, O, P, Q, R, S, T, U, Y, appartiennent au même manuscrit que
les oisillons reproduits ci-dessus (p. 16). Nous aurions pu en ajouter d'autres, mais qui vien-
dront en leur temps.



La figure marquée de la lettre L pourrait bien ne représenter qu'une de ces trompes de

chasse en ivoire (cors d'olifant) dont les seigneurs étaient si jaloux, et que l'on suspendait
comme décoration dans les appartements ou même dans les églises ; mais outre que la fan-

repas du roi. Wiüemin (Mou. p-awc. t. t) a déjà re- * La ligure Ma été rejetée pius loin (p. 18), près d'une croix
produit i'un des vases que nous publions, mais sans s'astrein- qui soutient une petite iampe presque entièrement sembiabie
dre à une grande ûdéiité. et deux cornets comme ceiui de la tignre O.

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