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https://doi.org/10.11588/diglit.33562#0161
NOTE SUR UN AMULETTE CHRÉTIEN. 3 51
tiennes' ; cette coutume remonte à une époque très ancienne Elle inventa aussi les bulles
d or ornées d une croix, de la forme exacte des bulles antiques, et dont l'usage s'est per-
pétué jusqu'à nos jours en Italie N
Parmi les amulettes païens se trouvaient également des feuilles d'or minces portant, écrites
a la pointe, des formules magiques, et servant soit à préserver de maléfices celui qui les possé-
dait, soit à guérir des maladies. A cette catégorie appartiennent les deux plaques d'or don-
nées au Cabinet des Médailles par MM. Rochette et Letronne. Sur l'une sont gravées,
au pointillé, une vingtaine de lignes très effacées de caractères grecs, parmi
lesquels on distingue le mot XONC plusieurs fois répété. L'autre, qui pro-
vient d'Athènes, présente d'une façon très claire les mots magiques sui-
vants, dont la signification nous est tout à fait inconnue :
nANXOTXIOACCOY
HETOTECI
ENE<bEP3C
ÜAMIIEMAM
TA
nOCEAAEN
Nous devons rapprocher de ces objets un monument du même genre trouvé dans un tom-
beau de Yulci, et actuellement dans la collection Capranesi, et un autre, découvert à
sur lequel M. Rochette a lu, entre autres choses, la formule fort curieuse
() OCIPIC AOI01 COI TO TYXPON TAQP 11 est probable que la plaque d'or trouvée sur un
Le Cabinet national possède plusieurs de ces médaitics qui
portent d'un côté ia tète d'Aiexandre en Hercuie, et son
nom ; de l'autre une ânesse avec son pouiain, et au dessus
une écrevisse avec ie nom de Jésus-Christ.
Cf. Vettori, Da zzatzzsfafe af /oz'zzza zzzozzoyz'azzzzzzad^ ^azza-
d-sszzzzz zzozzzzzzz'x Jasa dz&sazaado. Rom. 1747, in-4°, p. 60.
— Epùto/a ad Pazzdzzzz Mazdazzz Paazazzdz. Rom. 1747,
in-4% p. 15. — Dz^^azdado apodzpadaa de zyzzzùzzsdazzz
dfaæazzdzd $avazd Tzzzzzd-szzzadôzzs. Rom. in-3°, p. 6. Voyez
encore, Os3ez^a2dc72z dz Paodz Mazda Paazazzdf, faadzza,
.sou7'a alezzzze dzzzyofazd a -sd'awa zzzaday/za. Napies, 174S,
p. 48. Montfaucon, ^Tzdqzdfa azrpdzyaaa, t. II. part. 2,
pt. 168.
^ Paz^ô pzdzzza a/za /bs^az o zzz /a zaowa^a arz^dazza e
fa zzzadazyda da'Saad z^tdaz qaa^ta aara fzazzadada, oaa f'z-
zaagtzaa aozz^zzafa dz Czd^fo ^araa dz zzzzzyfzoz*a azzzzzfefo d:
zyaaffa dagfidafz a da^flzzzperadorz. P. Bernardin Vestrini,
foa. ad.
^ On en trouva dans !e tombeau de Fiavius Ciemensetdans
ceiui de l'impératrice Marie, lille de Stilicon et femme d'Ho-
ttorius. Ce dernier amulette mérite que je cite ce qu'en dit
le P. Vestrini, tant il était extraordinaire : Aef gapodro dz
Mazda, /zgda d: Edfzaozze zzzogda d'Oaozdo Izzzpaz'adaza,
^zz zdO'arato aa AGNUs Dui dz aaz*a, fapafo m aa aarc/zza
d'oz^o aazz fa parofa, d'aaa pazda Mazda zztzsfz'a afazzzaazd-
.szzzza, a dad'adzaz Mza/zaaf, Gafzzdaf, Pap/zaaf, Urzaf, aozzza
zu'/azdaozzo d Maz fzaao a <Sa?do, fzazza/zà d Eo^zo zzayda
a/:a /b^^azzzzazaadayfza. (Op. faad., p. 153.)
On voit des personnages portant des bulles sur quelques
peintures des catacombes, et enlin l'exemple le plus connu
est le beau sarcophage de S. Constance hors les murs à
Rome, où les figures ailées qui portent le cartouche contenant
l'inscription ont à leur cou des amulettes en forme de bulles.
Le P. Vestrini (p. 152-153) cite d'autres exemples de l'u-
sage de ces Aymas Daz, exemples qui remontent à l'époque
carlovingienne, et réfutent victorieusement, ainsi que les pré-
cédents, l'opinion qui les fait instituer en 1370 par le pape
Urbain V.
3 Acz yd affaa/zzazzzo a: /"azzczzzffz, aozzza /aaatzazzo gdz
azzda/zz, e gfzad fasazazzzo vzdfzdz, /zzzo a/za pozdazzo zzzza
uaMa ada zzzzzfzafzz'a, aozz/ozuùa a pz^apzda dada fozo
(P. Vestrini, p. 154).
4 Rochette, Mozzzzzzzazzf^ c/tradeMS, Mém. III, p. 50.
tiennes' ; cette coutume remonte à une époque très ancienne Elle inventa aussi les bulles
d or ornées d une croix, de la forme exacte des bulles antiques, et dont l'usage s'est per-
pétué jusqu'à nos jours en Italie N
Parmi les amulettes païens se trouvaient également des feuilles d'or minces portant, écrites
a la pointe, des formules magiques, et servant soit à préserver de maléfices celui qui les possé-
dait, soit à guérir des maladies. A cette catégorie appartiennent les deux plaques d'or don-
nées au Cabinet des Médailles par MM. Rochette et Letronne. Sur l'une sont gravées,
au pointillé, une vingtaine de lignes très effacées de caractères grecs, parmi
lesquels on distingue le mot XONC plusieurs fois répété. L'autre, qui pro-
vient d'Athènes, présente d'une façon très claire les mots magiques sui-
vants, dont la signification nous est tout à fait inconnue :
nANXOTXIOACCOY
HETOTECI
ENE<bEP3C
ÜAMIIEMAM
TA
nOCEAAEN
Nous devons rapprocher de ces objets un monument du même genre trouvé dans un tom-
beau de Yulci, et actuellement dans la collection Capranesi, et un autre, découvert à
sur lequel M. Rochette a lu, entre autres choses, la formule fort curieuse
() OCIPIC AOI01 COI TO TYXPON TAQP 11 est probable que la plaque d'or trouvée sur un
Le Cabinet national possède plusieurs de ces médaitics qui
portent d'un côté ia tète d'Aiexandre en Hercuie, et son
nom ; de l'autre une ânesse avec son pouiain, et au dessus
une écrevisse avec ie nom de Jésus-Christ.
Cf. Vettori, Da zzatzzsfafe af /oz'zzza zzzozzoyz'azzzzzzad^ ^azza-
d-sszzzzz zzozzzzzzz'x Jasa dz&sazaado. Rom. 1747, in-4°, p. 60.
— Epùto/a ad Pazzdzzzz Mazdazzz Paazazzdz. Rom. 1747,
in-4% p. 15. — Dz^^azdado apodzpadaa de zyzzzùzzsdazzz
dfaæazzdzd $avazd Tzzzzzd-szzzadôzzs. Rom. in-3°, p. 6. Voyez
encore, Os3ez^a2dc72z dz Paodz Mazda Paazazzdf, faadzza,
.sou7'a alezzzze dzzzyofazd a -sd'awa zzzaday/za. Napies, 174S,
p. 48. Montfaucon, ^Tzdqzdfa azrpdzyaaa, t. II. part. 2,
pt. 168.
^ Paz^ô pzdzzza a/za /bs^az o zzz /a zaowa^a arz^dazza e
fa zzzadazyda da'Saad z^tdaz qaa^ta aara fzazzadada, oaa f'z-
zaagtzaa aozz^zzafa dz Czd^fo ^araa dz zzzzzyfzoz*a azzzzzfefo d:
zyaaffa dagfidafz a da^flzzzperadorz. P. Bernardin Vestrini,
foa. ad.
^ On en trouva dans !e tombeau de Fiavius Ciemensetdans
ceiui de l'impératrice Marie, lille de Stilicon et femme d'Ho-
ttorius. Ce dernier amulette mérite que je cite ce qu'en dit
le P. Vestrini, tant il était extraordinaire : Aef gapodro dz
Mazda, /zgda d: Edfzaozze zzzogda d'Oaozdo Izzzpaz'adaza,
^zz zdO'arato aa AGNUs Dui dz aaz*a, fapafo m aa aarc/zza
d'oz^o aazz fa parofa, d'aaa pazda Mazda zztzsfz'a afazzzaazd-
.szzzza, a dad'adzaz Mza/zaaf, Gafzzdaf, Pap/zaaf, Urzaf, aozzza
zu'/azdaozzo d Maz fzaao a <Sa?do, fzazza/zà d Eo^zo zzayda
a/:a /b^^azzzzazaadayfza. (Op. faad., p. 153.)
On voit des personnages portant des bulles sur quelques
peintures des catacombes, et enlin l'exemple le plus connu
est le beau sarcophage de S. Constance hors les murs à
Rome, où les figures ailées qui portent le cartouche contenant
l'inscription ont à leur cou des amulettes en forme de bulles.
Le P. Vestrini (p. 152-153) cite d'autres exemples de l'u-
sage de ces Aymas Daz, exemples qui remontent à l'époque
carlovingienne, et réfutent victorieusement, ainsi que les pré-
cédents, l'opinion qui les fait instituer en 1370 par le pape
Urbain V.
3 Acz yd affaa/zzazzzo a: /"azzczzzffz, aozzza /aaatzazzo gdz
azzda/zz, e gfzad fasazazzzo vzdfzdz, /zzzo a/za pozdazzo zzzza
uaMa ada zzzzzfzafzz'a, aozz/ozuùa a pz^apzda dada fozo
(P. Vestrini, p. 154).
4 Rochette, Mozzzzzzzazzf^ c/tradeMS, Mém. III, p. 50.