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§. VIII.
Les Anciens ont donné pour la longueur du cou deux sois celle du
néz. 11 est vraî que l’Apollon n’a pour le cou que 1 j la mesure du
néz. Maïs comme celuici est d’une dimension plus grande que de cou-
tume il en résulte que le cou est plus grand aussi.
De [Vit lui donne chez les enfants { de le mesure du Néz. Qttes»
ml lui donne plus de longueur, c’est à dire, environ, 1 néz. Aussi faut il
remarquer que de Wit s’est trompé en ce qu’il n’a jamais ajouté au desfous
de la mâcheoire le double menton, ce rengorgement qui a toujours lieu
dans les enfants & s’y trouve des deux cotés du Menton = i du visage
ou de la dimension d’un néz.
CHAPITRE TROISIÈME,
Comment les proportions de la tête doivent être établies,
§, I
L
a plupart des Peintres & Déssinateurs qui traitent dès propor-
tions dans leurs écrits se contentent de citer Vitruve comme servant
de base pour ce qui concerne les Anciens, Albert Durer pour ce qui
est des Maîtres Modernes ; & lorsqu’il est question d’appuyer leurs ré-
gies ils se contentent de citer les modèles que nous fournissent les fi-
gures Antiques sans d’ailleurs se mêler aucunement de mesurer notre
Corps en général ou quelques unes de ses parties en détail.
§. VIII.
Les Anciens ont donné pour la longueur du cou deux sois celle du
néz. 11 est vraî que l’Apollon n’a pour le cou que 1 j la mesure du
néz. Maïs comme celuici est d’une dimension plus grande que de cou-
tume il en résulte que le cou est plus grand aussi.
De [Vit lui donne chez les enfants { de le mesure du Néz. Qttes»
ml lui donne plus de longueur, c’est à dire, environ, 1 néz. Aussi faut il
remarquer que de Wit s’est trompé en ce qu’il n’a jamais ajouté au desfous
de la mâcheoire le double menton, ce rengorgement qui a toujours lieu
dans les enfants & s’y trouve des deux cotés du Menton = i du visage
ou de la dimension d’un néz.
CHAPITRE TROISIÈME,
Comment les proportions de la tête doivent être établies,
§, I
L
a plupart des Peintres & Déssinateurs qui traitent dès propor-
tions dans leurs écrits se contentent de citer Vitruve comme servant
de base pour ce qui concerne les Anciens, Albert Durer pour ce qui
est des Maîtres Modernes ; & lorsqu’il est question d’appuyer leurs ré-
gies ils se contentent de citer les modèles que nous fournissent les fi-
gures Antiques sans d’ailleurs se mêler aucunement de mesurer notre
Corps en général ou quelques unes de ses parties en détail.