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si fréquentes sur ce genre de poteries (1); mais les figures
ainsi formées sont peu régulières, le centre de l'X ne cor-
respond pas au ccnlre de la tuile qui est, elle aussi, en une
terre mal cuite, jaunâtre, trop sableuse.

Quel est l'âge de ces tombes? Quoiqu'elles soient à une
plus grande profondeur que les tombes romaines que j'ai
décrites plus liaut, je les crois postérieures. Les fragments
de ciment de tuileaux, arrachés sans doute à une construc-
tion romaine, la présence parmi les pierres qui recouvrent
l'une de ces sépultures d'un seuil de porte, confirment
mon opinion. Ces tombes ne doivent pas être musulmanes ;
elles sont faites avec un trop grand soin, et surtout elles
présentent des jarres, mode inusité chez cette population.
Elles sont donc ou vandales ou byzantines. Le grand déve-
loppement des édifices byzantins à Aïn Hedja comme à
H1' Kbafteb. me fait croire que ces tombes en sont contem-
poraines.

Au-delà du pont et du mur de soutènement qui ont été
décrits plus baut, la voie arrivait à Agbia.

AGBIA.- (Aïn Hedja).

Les ruines sont très détruites. Le seul édifice encore
debout, dit Tisspt, est une citadelle byzantine.

Amphithéâtre. — Il en est un autre dont on peut voir bien
nettement le plan, c'est un petit amphithéâtre mesurant,
suivant son grand axe, environ GO mètres de longueur; on
distingue encore nettement, quoique à ras du sol, les murs
des vomitaria et la porte d'entrée. Il est situé au nord-est de
la citadelle.

(1) VorcOutre : Revue arch. Nécropole de Sfax, 1887, T. X. p. 88 et suiv.
°t D' Carton : Los nécropoles païennes de Balla Regia, 1890. T. XV, p. 24,
% 10.
 
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