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— 59 -

II

PLAINE DU KRIB.

D'une grande fertilité, cette plaine s'étend à l'est de la
voie que je viens d'étudier. On n'y trouve point les ruines
de cités considérables comme celles qui sont échelonnées
le long de cette dernière. Et cependant l'occupation agricole y
a été au moins aussi intense. Chaque kilomètre, on remarque
les ruines d'établissements dont quelques-uns ont l'étendue
de bourgs. Trois d'entre ces derniers : Henchir sidi Khalifat,
Sidi Titouaï et Henchir bou Aouïa ont été fortifiés par les
Byzantins.

Si les cours d'eau sont relativement rapprochés, les
sources sont rares auprès des antiques habitations. Aussi
les puits y étaient-ils nombreux. Ils le sont encore mainte-
nant et ils donnent une eau de bonne qualité et à peu de
profondeur. La plupart de ceux qu'utilisent les indigènes
remontent à l'époque romaine. Encore ne les ont-ils pas
tous entretenus et en ai-je rencontré de comblés.

Deux voies au moins, dont les traces sont encore visibles,
la traversaient; l'une partait d'Agbia, l'autre venait d'Auno-
bari. Elles passaient dans le voisinage de Henchir bou
Aouïa. Son territoire était en la possession d'au moins deux
villes : Dougga et Musti (v. plus loin les nos 70 et 90).

(1) Appelée par Tissot Bahirt el Ghorfa. La plaine de ce nom commence à
bou Aouïa.
 
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