Carton, Louis B.: Découvertes épigraphiques et archéologiques faites en Tunisie: (région de Dougga) (Paris, 1895)

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C'est d'abord, à la naissance du cintre, un bandeau, formé
par deux lignes creusées parallèlement et séparées par un

Y _J intervalle de 1 centi-

= mètre. (1). Perpen-
diculairement à ce
bandeau s'abaissent
trois séries de lignes

)---"--"---J--\^ accouplées, qui divi-

Fig- 204. sent lfis parois laté-

rales en panneaux-.
En outre, il existe, disposés d'une façon très dissymé-
trique parmi ces derniers , une série de graffites très gros-
siers, figurant des palmettes, des cercles s'entrecoupant
ou à rayons, enfin des signes formés de traits entrecroisés,
et dont quelques-uns rappeient un peu certains caractères
libyques. J'ai bésité longtemps, avant d'admettre que ces
traits aient été tracés par la main de l'homme. M. le pro-
fesseur Gosselet, à qui j'ai soumis les calques que j'ai pris,

Fig. 205.

et dont le plus intéressant est reproduit ci-contre (2), ne
croit pas que ces dessins soient un phénomène naturel.

(1) De Bosrcflon (loc. cit.) a remarqué dans une crypte du défilé d'el Attaba
« une voûte horizontale garnie d'une corniche plate grossière ».

(2) Lors d'une exploration à Hr Medded, dans une crypte également creusée
dans le grès, j'ai noté aussi des graffites en forme de palmettes.