ARCHITECTURE CIVILE AU MOYEN-AGE. (xVe. SIECLE.) 175
CHAPITRE V.
ARCHITECTURE CIVILE DE LA CINQUIÈME ÉPOQUE
f XVe. SIÈCLE ).
Nous arrivons à une époque dont les constructions civiles subsistent
encore en grand nombre. Malgré la quantité prodigieuse de maisons
abattues et reconstruites depuis 20 ans dans toutes les villes, malgré
l'activité qu'on a mise à élargir les rues, à défigurer et moderniser
les anciennes constructions , celles même qui, en raison de leur élé-
gance et de leur richesse, auraient dû trouver grâce devant des hommes
qui se piquent d'avoir du goût, il nous reste encore bon nombre
de maisons curieuses et passablement conservées. Mais il est temps,
très-grand temps de les étudier et de les dessiner ; car il est certain
qu'avant peu d'années toutes auront disparu et le nombre des des-
tructions qui s'opèrent chaque jour ne permet pas de fixer à une
époque bien éloignée le temps où nos villes seront complètement re-
nouvelées.
Les caractères de l'architecture civile du XVe. siècle sont, quant aux
moulures d'ornement, les mêmes que ceux de l'architecture religieuse
exposés dans la 4e. partie de mon Cours, chap. XI, p. 292, 293 , 29/i,
€t dans le 1er. volume de l'Abécédaire d'archéologie, chap. V.
Architecture monastique.
Au XVe. siècle, l'architecture civile monastique se plie au goût du
temps, et l'on adopte dans les arcades des cloîtres, dans les fenêtres
ogivales, les formes contournées que nous avons signalées dans l'archi-
tecture religieuse : les voûtes se couvrent d'ornements prismatiques,
les escaliers, conduits en spirale avec une extrême élégance, se ter-
minent quelquefois à l'extrémité supérieure par une voûte dont les
arceaux se ramifient pour former une sorte de large parasol ou une
tête de palmier.
Les fenêtres carrées avec croisées de pierre se multiplient dans les
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CHAPITRE V.
ARCHITECTURE CIVILE DE LA CINQUIÈME ÉPOQUE
f XVe. SIÈCLE ).
Nous arrivons à une époque dont les constructions civiles subsistent
encore en grand nombre. Malgré la quantité prodigieuse de maisons
abattues et reconstruites depuis 20 ans dans toutes les villes, malgré
l'activité qu'on a mise à élargir les rues, à défigurer et moderniser
les anciennes constructions , celles même qui, en raison de leur élé-
gance et de leur richesse, auraient dû trouver grâce devant des hommes
qui se piquent d'avoir du goût, il nous reste encore bon nombre
de maisons curieuses et passablement conservées. Mais il est temps,
très-grand temps de les étudier et de les dessiner ; car il est certain
qu'avant peu d'années toutes auront disparu et le nombre des des-
tructions qui s'opèrent chaque jour ne permet pas de fixer à une
époque bien éloignée le temps où nos villes seront complètement re-
nouvelées.
Les caractères de l'architecture civile du XVe. siècle sont, quant aux
moulures d'ornement, les mêmes que ceux de l'architecture religieuse
exposés dans la 4e. partie de mon Cours, chap. XI, p. 292, 293 , 29/i,
€t dans le 1er. volume de l'Abécédaire d'archéologie, chap. V.
Architecture monastique.
Au XVe. siècle, l'architecture civile monastique se plie au goût du
temps, et l'on adopte dans les arcades des cloîtres, dans les fenêtres
ogivales, les formes contournées que nous avons signalées dans l'archi-
tecture religieuse : les voûtes se couvrent d'ornements prismatiques,
les escaliers, conduits en spirale avec une extrême élégance, se ter-
minent quelquefois à l'extrémité supérieure par une voûte dont les
arceaux se ramifient pour former une sorte de large parasol ou une
tête de palmier.
Les fenêtres carrées avec croisées de pierre se multiplient dans les
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