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https://doi.org/10.11588/diglit.5669#0153
T Ë s
PeuPje ancien {
^u;ours plusdfe;
que les
b^et des opération^
ir auxyeux de tousfe
la Portée detoé
pour laife;
celui de leurs pro^i
r crTuadéqu'ilsontl
car les ouvrages!
tfcnd ils ne m&oso
S ne paroiiTentp
indisséremment»
e recherche peutE'
cil vrai, la fuite è
i i uivi pour arriverai
irroit ajoute^ quels:-
soie les Auteurs*
icux les desesperer^
mérite ?Je
roit un calcula*
ner également pf
dans tésouvs
int égale, ^
Les Ârtiiiessont*
en eardeconti
50*î
r les é0f£
r aucun des
TRUSQUES. 9i
qui sont venus jusqu'à nous. Je conviens que Pausanias
fait mention de quelques Monumens de ce genre ; mais
leur petit nombre s'étoit sans doute conservé par la su-
perdition qui les avoit consacrés ; la vénération ayant
mis obstacle à leur déplacement. Les ouvrages des Etrus-
ques au contraire suivent absolument la route à laquelle
tous les hommes sont sournis, c'elT-à-dire 3 qu'ils sont sen-
tir les différens pallages de l'ignorance à une pratique plus
éclairée ; ils la présentent même sans interruption dans
chaque dégré de progrès. Enfin , soit que cette Nation
ait respeclé ses premières opérations , soit qu'elle ait été
de meilleure foi , elle nous a lahTé les preuves les plus
sensibles de sa marche Ôc de ses emprunts. Je serais même
en état de faire un catalogue des morceaux épars dans
ce Recueil, ôc qui présentent une succession consiante ;
mais les Monumens sont allez désignés dans les expli-
cations > & je crois qu'il esl plus convenable de lahTer au
•Lecleur le soin de les comparer sélon l'objet de sa curio-
sité. Cependant je puis dire en général que si ce même
•Lecteur a suivi l'examen des Figures contenues dans ce
Recueil, il aura vu que la façon dont les Etrusques ont
traité la Sculpture, offre beaucoup de variété sur-tout
dans leurs commencemens ; ôc cette variété est ordinai-
rement une preuve de génie. Pour ne paroître ni partial,
ni prévenu en faveur des Etrusques , je conviendrai que
le goût n'est jamais absolument satisfait dans leur plus
parfaite exécution , Ôc que leur manière est toujours se-
che , de quelque façon que Ton veuille entendre ce mot :
du moins les exemples contraires sont d'une si grande ra-
reté ? qu'ils ne sont pas suffisans pour contredire cette vé-
rité. Je reviens au tableau des opérations de cette Nation.
On distingue sans peine ses premiers ouvrages, puis-
cm'iss sont presque toujours informes. Mais dans le tems
même qu'ils imitoient avec le plus de soin les Egyptiens,
qui vraisemblablement leur ont desiillé les yeux sur plu-
Heurs opérations de l'Art ; on voit ces mêmes Etrusques
Mij
PeuPje ancien {
^u;ours plusdfe;
que les
b^et des opération^
ir auxyeux de tousfe
la Portée detoé
pour laife;
celui de leurs pro^i
r crTuadéqu'ilsontl
car les ouvrages!
tfcnd ils ne m&oso
S ne paroiiTentp
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cil vrai, la fuite è
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Les Ârtiiiessont*
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r les é0f£
r aucun des
TRUSQUES. 9i
qui sont venus jusqu'à nous. Je conviens que Pausanias
fait mention de quelques Monumens de ce genre ; mais
leur petit nombre s'étoit sans doute conservé par la su-
perdition qui les avoit consacrés ; la vénération ayant
mis obstacle à leur déplacement. Les ouvrages des Etrus-
ques au contraire suivent absolument la route à laquelle
tous les hommes sont sournis, c'elT-à-dire 3 qu'ils sont sen-
tir les différens pallages de l'ignorance à une pratique plus
éclairée ; ils la présentent même sans interruption dans
chaque dégré de progrès. Enfin , soit que cette Nation
ait respeclé ses premières opérations , soit qu'elle ait été
de meilleure foi , elle nous a lahTé les preuves les plus
sensibles de sa marche Ôc de ses emprunts. Je serais même
en état de faire un catalogue des morceaux épars dans
ce Recueil, ôc qui présentent une succession consiante ;
mais les Monumens sont allez désignés dans les expli-
cations > & je crois qu'il esl plus convenable de lahTer au
•Lecleur le soin de les comparer sélon l'objet de sa curio-
sité. Cependant je puis dire en général que si ce même
•Lecteur a suivi l'examen des Figures contenues dans ce
Recueil, il aura vu que la façon dont les Etrusques ont
traité la Sculpture, offre beaucoup de variété sur-tout
dans leurs commencemens ; ôc cette variété est ordinai-
rement une preuve de génie. Pour ne paroître ni partial,
ni prévenu en faveur des Etrusques , je conviendrai que
le goût n'est jamais absolument satisfait dans leur plus
parfaite exécution , Ôc que leur manière est toujours se-
che , de quelque façon que Ton veuille entendre ce mot :
du moins les exemples contraires sont d'une si grande ra-
reté ? qu'ils ne sont pas suffisans pour contredire cette vé-
rité. Je reviens au tableau des opérations de cette Nation.
On distingue sans peine ses premiers ouvrages, puis-
cm'iss sont presque toujours informes. Mais dans le tems
même qu'ils imitoient avec le plus de soin les Egyptiens,
qui vraisemblablement leur ont desiillé les yeux sur plu-
Heurs opérations de l'Art ; on voit ces mêmes Etrusques
Mij