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Le charivari — 13.1844

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Mai (No. 122-152)
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MERCREDI 1«* MAI 1844.

||fS3u èla rédaction ei oe [administration, à Paris,

r.uii »c croissabT| 16 (noriïL colbert).

ËOPOLD l'ANNlEH.

a ne si t

— Valérie.

ribunâux — Pierre le 1|
-les Gants jaunes.
■Fleur de Genêt- les Trois
sirènes.

e à succession—le Dot!»

on—la Polka — Rawl ti
mettes.

, rue du Croissant, 15,

» vive sensation!!
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i REMBOUBSl

«dues à W'fo fi»

1

de leur cb

beanCMteaiietJJSÏl»
ons fonds. Sa^ne,»
aiglon, rue Sainte j>

Tï-oi.

Ilpefonniers, 6, à Bruxelles.

TREIZIEME ANNEE. — N°. 122.

Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithograpme.

OU GRAVURES'', ET VIGNETTES sur BOIS.

paris. nÉPARTEjiE,\'s. t^^^^K^^*SSJH| D^^Sfc i '4"^}^% ijBÊSÊÊÊÊmn ® l^i f ollcction complète de la nouvelle série, du jan>
ois.................... « rr. ' 48 fr>" ' WÊS'ISIÊÉSS^Kê SflHaafeiniteSira^K IJMSp^5S~3F^ vicM838 au 31 déc. 18t3(« vol. Prix. 300IV.

30 .16. 'M^-^^^^Km^W^^^j^^^^SÊÊB^^k^-W;y; ~- Chaque volume......................... 30

Un numéro isolé avec, lithographie...... » so !

«jx mois..

an........................ e0 72

u,alKmnemens datent des 1er et 16 de chaque mois. ^imMÊRlSM M 'M ii II W II V NPrfflrfillMI

On reçoit en paiement des abonnemens, le3 man-

0nsabonnc, pour la France et l'Étranger, aux h;:. '^ÊÊSÊÊBÊÊÊÊ/LÊÊÊÊÊâ^^^lf^ÊÈk. WÊ!^SÊ\M% fl dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effet*

r« du Journal, chez les Correspondais, les Li- ^^^^^^^^m^^WÊ^^Jm^wL / ,^^"t>^r' sur Jet maisons de banque de Paris. — Tout ce qui

H*tf, te Directeurs de poste, el, sans aucune are.- *E^^^^^P^^'^^^Slgp8S^W %v%v ^StP5 concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

nlciita!ion de prix, die/ les Directeurs des messageries, S^-X^g^^^^^^^gBEgaM^^^^JU^S^^ recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou-

ei'pour la Belgique, chez, Jules Géruzet, libraire, rue ^^f^^r-^^^Z^^1^^^^^^^^^^-^ reusemenl refusées.

PROGRAMME DE RÉJOUISSANCES

POUR LE 1er MAI.

Cette année, les fêles de la Saint-Philippe auront

1 vis-à-vis le pont d'Iéna ; l'enthousiasme dynasti-

ie prendra le chemin des Invalides.

Le canon de l'Hôtel aura le droit de tirer une salve
le vingt et un coups ; ce sera le seul canon qui sera
parfaitement sûr de n'être pas désavoué»

Aujourd'hui, dans la matinée, tous les commer-
taos qui n'auront pas payé leurs billets fin avril re-
cevront une distribution de protêts à domicile ; les

«tiques des sept mille négocians faillis depuis

130 resteront fermées toute la journée.

Par mesure d'ordre et de précaution en laveur des

itons, la circulation des voitures sera interrompue

ix abords du Mont-de-Piété, de l'hôtel des Commis-
saires-Priseurs et de la Caisse d'épargne (bureau des
reinboursemens).

Amidi, on dressera, #u milieu de l'esplanade des
Invalides, deux mâts dffeocagne garnis de quittan-
tes de contributions,

De deux à quatre heures, une flottille de deux'ba-
teaux pavoisés parcourra la Seine, depuis la Morgue
u'aux filets de Saint-Cloud, et essaiera de re-
pêcher les victimes de la prospérité toujours crois-
se qui pourraient s'aviser de piquer une tête dans
ro.

On dressera deux grands théâtres de pantomimes,
l'on représentera des armées d'huissiers, de re-
rset de gardes de commerce exécutant sur les pe-
8 marchands un feu roulant d'assignations, de si-
gnifications et de commandemens.
' Dans la soirée, il y atira, dans le jardin des Tuile-
ries, un grand orchestre composé de cors anglais, de
castagnettes espagnoles, de bugle-Sax, de fifres suis-
SÇS et de tamtams taïtiens qui se livreront à un cha-
rivari imitant assez bien le grand concert européen.

A la tombée de la nuit, il sera tiré, sur le bord
delà rivière, un grand feu d'artifice représentant le
soleil de juillet, lequel brûlera cinq minutes et tom-
bera dans l'eau au commandement d'une des person-
nes de la société.

A la même heure, l'hôtel Glichy, l'hôtel des Com-
Missaires-Priseurs, le Mont-de-Piété et toutes les
stades d'huissiers seront illuminés.

Enfin il y aura un lendemain, seul rapport sous
6(iuel on pourra dire que le 1er mai aura été une
tonne fête. '

. BRUITS BE VELUE.

" y a quelques jours, celui qu'on a improprement
'Pelé le plus fécond de nos romanciers, car il n'a
J'niais publié plus d'un ou deux volumes par mois,

débattait avec le directeur d'un journal le prix d'un
roman-feuilleton qu'il devait lui livrer. On se rappel-
le que naguère ce célèbre écrivain en s'installant de
sa personne au bureau de location de certain théâtre
le jour de la première représentation de certaine piè-
ce, pour diriger et surveiller le commerce des billets,
a prouvé clairement que l'intérêt qu'il prête à ses
personnages ne lui fait pas négliger le sien propre.
Notre homme débattait donc, disions-nous, le prix de
sa prose, qui lui paraît impayablé, en quoi il a quel-
quefois raison, quand le directeur, qui trouvait
exorbitant le chiffre demandé, s'avisa d'objecter qu'un
autre romancier non moins fécond avait des préten-
tions plus modestes. A ces mots, le maréchal de
France littéraire enfor^. crfri cmen,., d'un coup de
poing, son chapeau sur le coin de l'oreille et tourna
les talons en s'écriant: « Dès que vous me faites l'in-
jure de me comparer à ce monsieur-là, n'en parlons
plus. » Et il fut impossible de le fléchir, même en
lui accordant le prix énorme qu'il avait réclamé.

La semaine dernière, le préfet de la Seine re-
çut une lettre sur papier parfumé. L'une de ses plus
charmantes administrées prétendait avoir une com-
munication très importante à lui faire, et s'excusait
sur une indisposition qui la retenait au lit et l'empê-
chait de se rendre à l'audience du magistrat munici-
pal. M. deRambuteau, dont la galanterie est prover-
biale, s'empressa d'obtempérer au désir de sa corres-
pondante en se présentant chez elle. On l'introduisit
dans un sanctuaire charmant, devant l'élégance, la
richesse et la coquetterie duquel eussent pâli les ma-
gnifiques salons que Monseigneur s'est fait construi-
re et décorer à nos frais. Mais, ô déception ! ô désen-
chantement cruel ! la communication importante qui
avait piqué si vivement la curiosité du magistrat mu-
nicipal n'était autre chose qu'une prosaïque et indis-
crète demande d'emprunt, demande basée sur des re-
lations déjà éloignées. L'histoire ne dit pas quelle fût
la réponse du préfet; mais, écrivant le soir même à
l'un de ses amis du jockei's-club pour lui faire part
de ses émotions, il disait, avec l'orthographe qu'on lui
connaît : « Je suis entré dans l'appartement, où res-
piraient un grand luxe et une grande sangsue alitée.»

Un général, commandant je ne sais quel dépar-
tement, vient de se marier. Il faut bien faire quelque
chose pour tuer le temps, puisque c'est là tout ce que
nos guerriers ont à tuer sous le système de la paix à
tout prix. La femme de notre héros jouit d'une calè-
che nullement écussonnée, mais parfaitement rem-
bourrée, ce qui vaut beaucoup mieux. Or, si la mai-
son habitée par le général est vaste et confortable, la
porte peu cochère est étroite et incommode. Le loca-
taire, en souscrivant son bail, avait compté sans la
calèche. Il y aurait un moyen de remédier au mal, ce
serait de faire élargir l'entrée ; mais le propriétaire,

qui tient à l'économie architecturale de son immeu-
ble, refuse obstinément de se prêter à cette combinai-
son, de telle sorte que madame la générale est forcée,
pour gagner sa voiture, de traverser la cour à pied
comme une simple bourgeoise, ce qui expose son
teint aux intempéries du soleil, et sa toilette à celles
de la pluie. Le général est furieux. Après plusieurs
sommations plus ou moins respectueuses et auxquelles
l'inflexible propriétaire a riposté par un refus obstiné,
le terrible guerrier, abusant des avantages de sa posi-
tion, vient d'adresser au récalcitrant un ultimatum
en forme de cartel, par lequel ii lui enjoint/ae.
faire couper une partie de la muraille pour él£§Mi
la porte, ou de se couper la gorge avec lui—au dteix,»..
Le propriétaire a répondu: « Comme loeataire,\^us , \ •
avez accepté la disposition actuelle des lieux,
veux rien changer. Comme général, je vous paie, 0 ^
ma qualité de contribuable, pour que vous vous bat- """""
tiez pour moi et non pour me battre. » L'affaire en
est restée là pour le moment : le général plus que ja-
mais furieux est en instance près du ministre de la
guerre pour obtenir un changement de résidence,
seule clause résolutoire de son bail.

IA SIBERIE fRAMISE.

Crions Vive le
knout ! Nous avons
une Sibérie. Dans
un an au plus, il
ne nous manquera
plus rien pour être
de parfaits cosa-
' ques.

Quand j'y pense,
j'admire M.deCus-
tine. Ce gentilhom-
me de lettres trouve
que nous sommes à
cent lieues du type
moscovite; il affir-
me que nous avons
le visage plus ou-
vert, le front plus
large, les yeux
moins bridés, l'o-
reille moins longue. Qu'importe au fond si les deux
Systèmes sont aussi baskirs l'un que l'autre?

Pour mon compte, je donnerais volontiers les
loisjde septembre pour le code russe. Qu'on m'apporte
un Rostopchin ou un Orlofl, j'abandonnerai volon-
tiers en échange M. Guizot... si l'on en veut.

Je ne connais pas au juste le nom du gouverneur
actuel de la Sibérie délétère où gémissent tant d'in-
fortunes héroïques, à commencer par les officiers de
Warna qui conspirèrent la chute du czar, jusqu'aux.
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