Le charivari (13.1844)

paru sous un aspect aussi scabreux, courent en fou-
le acheter à des prix fabuleux jusqu'aux derniers
lambeaux des étoffes dont l'heureux navire était sur-
chargé.

Le rusé prédicateur, grâce à sa recette, eut une
bonne part de celle du traficant.

Cette fois, du moins, par un de ces hasards que
l'illustre Bilboquet n'eût pas hésité à qualifier de
bizarres, le Pritchard avait concilié l'intérêt de la
inorale avec les bénéfices de son industrie. Il a pris
assez de revanches de cette exception accidentelle
pour qu'on ne puisse pas décemment lui en faire un
crime. Une fois n'est pas coutume.

BULLETIN.

CARILLON.

Le ministère a fermement déclaré qu'il ne céderait
pas aux élèves de l'école polytechnique. Je le crois
bien : ce ne sont pas des Anglais.

— Les élèves, s'appuyant sur le texte formel des
ordonnances, refusaient de se soumetrre à un exa-

minateur intrus. Aussi les a-t-on renvoyés sans
examen.

— L'examinateur en question avait été choisi par
M. Soult. Quelle garantie scientifique !

— Afin de justifier ce licenciement scolaire, le
Système dira sans douie qu'on peut se fier à lui pour
faire des écoles.

— L'école polytechnique se trouve dissoute, par
suite d'une prétention illégale du ministère. Ce pré-
judice causé à notre armée ne serait-il pas encore
une garantie donnée à la paix partout et toujours ? (

— Une dépêche vient d'être expédiée au maréchal
Soult pour lui enjoindre de revenir en toute hâte à
Paris. Est-ce bien la peine pour ce qu'il y fait ?

— L'un des meilleurs chevaux des écuries du duc
de Nemours s'appelle Qu'en dira-t-on? Ceux qui l'ont
vu courir s'accordent à dire que c'est une rosse.

*** A f Opéra-Comique, ce soir, l'Ambassadrice et le r>é
serteur, parles premiers sujets.

»% Aujourd'hui dimanche, le Gvmnase donne un sppetade
extraordinaire : la 2° représentation de l'Amant malheweuà'
la 18'- des Surprises. Le spectacle, qui commencera par Uni
Jeunesse orageuse, sera terminé par Moiroud.

L'époque des vacances vient encore favoriser Paris m
leur, au Palais-Royal, où il excite un fou rire.

L'état des recettes de Don César de Basan est si hvn
rablc que le Télémaque projeté à la Porle-Saint-Martin Z
trouve forcement ajourné. — Les amis de l'art se félicitent A»
voir enfla Frédérick en possession d'un rôle où sa fantato
peut s'évertuer à l'aise.

REBUS.

10

mois..

datent ae%te'

-----_----- (.siWne, pour la France

EXPLICATION DU DERNIER RÉBUS ILLUSTRÉ ** waUÏ' LTJ,

les Directeurs de posn

iiideprix,cheZleSDire

Les nageurs soupirent après les chaleurs autant que 1m m oourlaBelgique, chez Juie
tineurs après la gelée. (Laies nagent heures sous pirentatirk «konniers, 6, à BruxeUf
laie chai heures Autan que laie patine heure A prélat gelé )

ANAGRAMME.

On s'agenouille en mes six pieds,
On s'assied sur cinq de mes pieds.

Mot du dernier logogriphe : galant.
Le gérant : lkopoxd pannieb.

en france comme en italie,

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rarement aux fortunes modestes d'en faire usage. La maison !
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de la meilleure société.

IS rapport AVEC DE

DE Con:

SPECTACLES.

OPÉRA. —

français. — Diegarias—le Ménage Parisien. Monsieur le rédactei

opera-comique. — L'Ambassadrice—le Déserteur.
vaudeville.— Satan-le Moyen le plus sûr— Une Dame de
1 Empire.

variétés.— Le Bal Mabille — Pulcinella—le Chevreuil-les
Bédouines

gymnase.— Une Jeunesse orageuse—les Surprises—l'Amant

malheureux—Moiroud et Comp.
palais-royal. —Paris voleur — le Billet de faire part-la

Poika—les Mémoires—Mme Camus.

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